Valeria – Redevenez comme de petits enfants


Commentaires (1)

Catégorie : Encouragements spirituels

Auteur : Countdown to the Kingdom

Nombre de consultations : 1.239

Je vous rendrai la joie que vous avez perdue...

De Jésus, « Votre Bon Seigneur », à Valeria Copponi le 5 mai 2021

Si vous ne devenez pas comme des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux (M18: 3). Oui, Mes enfants, vous voyez la spontanéité, la joie, la grâce, la bonté des tout petits — toutes les richesses qui appartiennent à ceux qui ont un cœur pur. Je vous le dis encore, bienheureux et purs, car ils posséderont le Royaume des Cieux.

Petits enfants, en grandissant, au lieu de vous efforcer d'être plus parfaits en amour, vous vous laissez envahir par la jalousie, l'envie et la malice de toutes sortes ; vous ne résistez pas à la tentation, et ainsi vos faiblesses vous font perdre les bonnes et saines habitudes qui vous permettaient de vivre en paix entre vous et surtout avec Dieu. Ainsi, en cette sombre époque, efforcez-vous de remettre Dieu à la première place. Je vous réserve une place ; ne la perdez pas par suite de votre désobéissance envers votre Créateur et Sa Parole.

Mes très chers enfants, soyez humbles, car l'humilité est la vertu qui vous rend riches. Non pas de la richesse que vous convoitez, mais de celle qui plaît à votre Dieu, Créateur et Seigneur de la terre entière. Ainsi, mes petits enfants bien-aimés, à partir d'aujourd'hui, disposez-vous à redevenir comme des enfants, et je vous rendrai la joie qu'au cours de votre vie vous avez perdue. [1] Je veux que vous soyez tous des enfants, ne faisant confiance qu'à la bonté et à la grandeur de votre Père.

Priez et invitez les autres à prier, de sorte que vos frères et sœurs retrouvent le désir de la vertu d'humilité. Je vous bénis d'en haut de Ma bonté : soyez dignes de Mon salut.

Votre Bon Seigneur.


« Devenir comme des enfants » dans la pensée chrétienne ne signifie pas de revenir à l'immaturité juvénile. Il s'agit plutôt d'entrer dans un état de confiance absolue en la providence de Dieu et d'abandon à Sa Divine Volonté, qui, nous dit Jésus, est notre « nourriture » (Jn 4: 34). Dans cet état d'abandon — qui n'est rien d'autre que la mort de notre volonté rebelle et l'anéantissement des inclinations pécheresses de la chair — sont « restaurés » les fruits du Saint-Esprit qui furent perdus par Adam suite au péché originel :

On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. Mais voici les fruits de l'Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la Loi n'intervient pas. Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises.

Ga 5: 19-24

La question est maintenant de savoir comment revenir à cet état ? La première étape consiste simplement à reconnaître, dans notre vie, les « œuvres de la chair » et de nous en repentir sincèrement dans le Sacrement de réconciliation, avec la ferme résolution de ne jamais y retomber. La seconde étape est sans doute bien plus difficile : « abandonner » tout contrôle de notre vie, dans la mesure où nous « cherchons d'abord » notre propre royaume plutôt que le Royaume du Christ. Peu de catholiques savent que Notre Dame de Medjugorje a demandé que, chaque jeudi, nous méditions sur le passage suivant de l'Écriture. Compte tenu de tout ce qui se passe dans le monde et de ce qui doit encore arriver, ce passage des Écritures va bientôt devenir un soutien indispensable pour de nombreux chrétiens, en particulier dans le monde occidental, alors que commence à s'effondrer l'ordre actuel. L'antidote pour nous prémunir de la peur de cette réalité consiste à devenir comme de petits enfants !

Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. C'est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n'amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? Qui d'entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu'allons-nous manger ?” ou bien : “Qu'allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.

Mt 6: 24-34

Difficile de lâcher prise ? Oui. C'est dû à la profonde Blessure du péché originel. Le premier péché d'Adam et Eve n'était pas d'avoir pris une bouchée du fruit défendu, mais de ne pas avoir fait confiance à la Parole de leur Créateur. D'où la profonde Blessure que Jésus est venu guérir, cette brèche laissée dans l'humble confiance en la Sainte Trinité. C'est pourquoi les Écritures nous disent :

Car c'est bien par la grâce que vous êtes sauvés, moyennant la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu...

Ep 2: 8

Il est temps aujourd'hui, qui que nous soyons, de revenir à cette foi humble, propre à l'enfance spirituelle. Dans cette petite semence de foi se trouve en germe « l'arbre de vie », la Croix, sur laquelle est suspendu notre salut. C'est si simple. La vie éternelle n'est pas si éloignée de nous, ni hors de notre portée. Mais elle requiert que nous entrions, comme de petits enfants, dans cette foi humble dont nous pouvons ensuite témoigner, non pas par quelque effort intellectuel, mais par les œuvres de notre vie...

... j'aurais beau avoir toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien... Ainsi donc, la foi, si elle n'est pas mise en œuvre, est bel et bien morte.

1 Co 13: 2, Jc 2: 17

En vérité, cependant, nous sommes tellement enchevêtrés dans nos péchés et ceux des autres qu'il peut devenir très difficile d'entrer dans cet état d'abandon. Nous voudrions donc vous recommander l'une des plus belles et puissantes neuvaines ayant aidé d'innombrables âmes, non seulement à retrouver un cœur d'enfant, mais à trouver la guérison et le soutien dans les situations les plus impossibles.

— Mark Mallett

L'acte d'abandon

donné par Jésus à Don Dolindo

« La neuvaine la plus efficace sur le Cœur Sacré de Jésus »

par le Serviteur de Dieu, le Père Dolindo Ruotolo (décédé en 1970)

Le mot neuvaine vient du latin Novem, qui signifie « neuf [9] ». Dans la tradition catholique, une neuvaine est une méthode de prière et de méditation, sur une période de neuf jours consécutifs que l'on accompagne d'une ou plusieurs intentions. Dans la neuvaine suivante, vous pouvez méditer chaque parole de Jésus comme s'il vous les adressait à vous, personnellement (et Il le fait !), pendant les neuf prochains jours. Après chaque parole, priez avec le cœur les mots : Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser !

Jour 1

Pourquoi vous troublez-vous en laissant l'inquiétude vous gagner ? Laissez-Moi prendre soin de votre quotidien et tout s'apaisera. En vérité, Je vous le dis, chaque acte de véritable abandon à Moi, aveugle et total, produit l'effet que vous désirez et résout toutes les situations épineuses.

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Jour 2

S'abandonner à Moi ne signifie pas se tracasser, se bouleverser et se désespérer, pour m'adresser ensuite une prière agitée en me demandant de vous suivre et de changer votre agitation en prière. S'abandonner signifie fermer paisiblement les yeux de l'âme, détourner ses pensées des tourments, et s'en remettre à Moi pour que Moi seul J'agisse, en me disant : « c'est à Toi d'y penser ». L'inquiétude, l'agitation, vouloir penser aux conséquences d'un fait, sont des choses contraires à l'abandon, absolument contraires. Fermez les yeux et laissez-vous porter par le courant de ma grâce, fermez les yeux et laissez-Moi œuvrer, fermez les yeux et ne pensez pas au moment présent, en détournant votre pensée de l'avenir comme d'une tentation ; confiez-vous à Moi en croyant en ma bonté, et Je vous promets sur mon Amour qu'en me disant dans cet état d'esprit « c'est à Toi d'y penser », Moi J'y pense totalement, Je vous console, Je vous libère, Je vous conduis.

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Jour 3

Et quand Je dois vous conduire sur une voie différente de celle que vous voyez, Je vous forme. Je vous porte dans mes bras, et Je vous conduis, comme de petits enfants endormis dans les bras maternels, vers l'autre rive. Ce qui vous bouleverse et vous fait un mal immense, c'est votre raisonnement, votre manière de penser, votre hantise et votre volonté de vous occuper vous-mêmes à tout prix de ce qui vous afflige. Que de choses J'accomplis lorsque l'âme, tant dans ses besoins spirituels que matériels, se tourne vers Moi, me regarde et, en me disant « c'est à Toi d'y penser », ferme les yeux et s'abandonne !

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Jour 4

Vous recevez peu de grâces lorsque vous vous obstinez à vouloir les produire par vous-mêmes, vous en avez le plus lorsque la prière est confiance totale en Moi. Dans la souffrance, vous priez pour que J'agisse, mais pour que J'agisse comme vous le voulez. Vous ne vous adressez pas à Moi, mais vous voulez que Moi, Je m'adapte à vos idées ; vous n'êtes pas des malades qui demandez au médecin le remède mais qui le lui suggérez. Ne faites pas ainsi, mais priez comme Je vous l'ai enseigné dans le Notre Père : « que Ton Nom soit sanctifié », c'est-à-dire qu'il soit glorifié dans ma nécessité ; « que Ton règne vienne », c'est-à-dire que tout concoure à Ton règne en nous et dans le monde ; « que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », c'est-à-dire agis en cette nécessité comme cela te semble le mieux pour notre vie éternelle et temporelle.

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Jour 5

Si vous me dites vraiment « que Ta volonté soit faite », ce qui revient à dire « c'est à Toi d'y penser », J'interviens avec ma toute-puissance, Je résous les situations les plus fermées. Voici que tu vois que [le mal] progresse au lieu de [disparaître] ? Ne t'agite pas, ferme les yeux et dis-moi avec confiance : « que Ta volonté soit faite, c'est à Toi d'y penser ». Je te dis que J'y pense et que J'interviens comme médecin, et J'accomplis aussi un miracle quand il le faut. Tu vois que [le mal ou] la maladie empire ? Ne te bouleverse pas, mais ferme les yeux et dis : « c'est à Toi d'y penser ». Je te dis que J'y pense et qu'il n'y a pas de remède plus puissant que mon intervention d'Amour. J'y pense seulement quand vous fermez les yeux.

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Jour 6

Sans répit, vous voulez tout évaluer, tout scruter, penser à tout, en faisant seulement confiance aux forces humaines, ou pire encore aux hommes en vous confiant en leur seule intervention. C'est cela qui entrave mes paroles et mes vues. Oh, comme Je désire de vous cet abandon pour que vous en tiriez profit, et comme Je m'afflige de vous voir agités ! Satan tend exactement à cela : à vous agiter pour vous soustraire à mon action et vous laisser en proie aux initiatives humaines. Ayez donc pleinement confiance en Moi seul, reposez-vous en Moi, abandonnez-vous à Moi pour tout.

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Jour 7

Je réalise des miracles proportionnellement à votre total abandon à Moi et sans pensée aucune venant de vous, Je répands sur vous des trésors de grâces lorsque vous êtes dans une pauvreté totale ! Si vous avez vos ressources, même peu de ressources, ou si vous les cherchez, vous êtes dans l'ordre naturel, et vous suivez donc le parcours naturel des choses qui est souvent entravé par Satan. Aucun de ceux qui raisonnent ou qui relativisent n'a fait de miracle, même parmi les Saints ; celui qui agit divinement est celui qui s'abandonne à Dieu.

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Jour 8

Quand tu vois que les choses se compliquent, dis, avec les yeux de l'âme fermés : « Jésus, c'est à Toi d'y penser ». Et détache-toi de toi-même, parce que ton esprit est actif ... Et il est difficile pour toi de voir le mal et de t'abandonner à Moi ainsi. Agis comme cela en toutes tes nécessités ; faites tous ainsi, et vous verrez de grands miracles, continus et silencieux. Je vous le promets par mon Amour. Et Moi, J'y penserai, Je vous l'assure.

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Jour 9

Priez toujours dans cette disposition d'abandon et vous en retirerez une grande paix et de grands fruits, même lorsque Je vous accorde la grâce de l'immolation de réparation et d'amour, qu'implique la souffrance. Cela te paraît impossible ? Ferme les yeux et dis de toute ton âme : « Jésus, c'est à Toi d'y penser ». N'aie pas peur, J'y penserai et tu béniras Mon Nom en t'humiliant. Mille prières ne valent pas un seul acte d'abandon ; souvenez-vous en bien. Il n'y a pas de neuvaine plus efficace que celle-ci : Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser !

Ô Jésus, je m'abandonne à Toi, c'est à Toi d'y penser ! (10 fois)

Lire : Une foi invincible en Jésus

[1] « nel passare i vostri giorni », traduction littérale, « en passant tes jours »

Notez cet article :
0/1012345678910

Cet article m'inspire...


de la joie
24


du courage
18


de la tristesse
0


de la peur
0


de la colère
0

Commenter Imprimer

Commentaires des internautes

Remarque : Les commentaires ci-dessous n'engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement l'opinion de l'auteur de ce blog.

Partagez votre opinion

Commentaire laissé par Rébécca le

Merci

Ce commentaire vous a-t-il été utile ?

Répondre

Ecrire un commentaire

Veuillez utiliser le formulaire suivant pour nous soumettre votre commentaire.

Veuillez noter que pour éviter tout abus, votre adresse IP sera enregistrée lors de la validation de ce formulaire. Nous la conserverons pendant maximum 12 mois.

 Champs obligatoires

Votre adresse e-mail ne sera pas visible sur le site et ne servira pas à vous envoyer de publicité. Elle sert uniquement à vous prévenir en cas de réponse. Votre adresse e-mail restera confidentielle.
@

Souhaitez-vous être tenu informé des réponses apportées à votre commentaire ?

Veuillez résoudre le calcul suivant : 7 - 4 = ?
Vous pouvez vous aider de la calculatrice ci-contre.

Recommander cet article

Le formulaire ci-dessous vous permet de recommander l'article Valeria – Redevenez comme de petits enfants.

 Champs obligatoires

@
@
Veuillez résoudre le calcul suivant : 7 - 4 = ?
Vous pouvez vous aider de la calculatrice ci-contre.

Articles similaires

Comment être parfait

Mark Mallett - le

864 lectures 1 commentaire

C'est l'un des passages des Écritures les plus troublants, pour ne pas dire décourageants :

Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

Matthieu 5: 48

Lire la suite

Criblés comme le froment

Mark Mallett - le

748 lectures 0 commentaire

Être un martyr, c'est sentir venir l'orage et, volontairement le supporter à l'appel du devoir, pour l'amour du Christ et pour le bien de ses frères.

— Saint John Henry Newman, Sermons du 25 juillet 1831 ; testimonia.fr

Lire la suite

Considérez toute épreuve comme une joie extrême

Mark Mallett - le

1.166 lectures 0 commentaire

Nous ne voyons pas parce que nous avons des yeux ; nous voyons parce qu'il y a de la lumière. Là où il n'y a pas de lumière, les yeux ne voient rien, même lorsqu'ils sont complètement ouverts.

Nous pourrions dire que les yeux du monde sont complètement ouverts aujourd'hui. Nous perçons les mystères du cosmos, le secret de l'atome et les clés de la création. Toute la connaissance accumulée de l'histoire humaine est accessible d'un simple clic de souris, et un monde virtuel peut être érigé en un claquement de doigts.

Lire la suite