L'épreuve finale ?


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Catégorie : Réflexions sur les signes des temps

Auteur : Mark Mallett

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Votre foi sera ébranlée, car il est écrit :
« Je frapperai le berger,
et les brebis seront dispersées. »

(Marc 14: 27)

Avant l'avènement du Christ,
l'Église doit passer par une épreuve finale
qui ébranlera la foi de nombreux croyants...

Catéchisme de l'Eglise catholique, n° 675, 677

Image : Duccio, La trahison du Christ au Jardin de Gethsémané, 1308

Traduction d'un article de Mark Mallett du 20 septembre 2023, The Final Trial?

Quelle est cette « épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants ? »

En 2005, l'une des premières paroles que j'ai reçues pendant mes temps de prière est le mot « persécution » — un « tsunami moral » dont le « mariage homosexuel » serait l'épicentre. [1] Aujourd'hui, l'idéologie du genre déferle dans les salles de classe des établissements catholiques telle un raz-de-marée, tandis que les établissements de « santé » proposent de castrer chimiquement et de modifier chirurgicalement nos enfants [2], et quelques évêques discutent ouvertement de la « bénédiction » des unions homosexuelles.

Lire « Oui à la bénédiction des couples homosexuels ». Quand le Vatican accélère.

Le plus alarmant est qu'il y a peu ou pas de résistance publique de la part de la hiérarchie dans cette guerre ouverte contre la sexualité humaine. Au contraire, le Vatican est obsédé par « le changement climatique » et, malheureusement, leurs efforts pour faire avancer l'agenda de Big Pharma. [4]

... aujourd'hui nous le voyons de façon réellement terrifiante : la plus grande persécution de l'Église ne vient pas de ses ennemis extérieurs, mais naît du péché de l'Église...

— PAPE BENOÎT XVI, entretien à bord du vol vers Lisbonne, Portugal ; chiesa.espresso.repubblica.it, 12 mai 2010

La grande confusion

Un nombre croissant de laïcs, de prêtres, d'évêques et de cardinaux expriment de graves inquiétudes quant à l'orientation générale du Vatican. Qu'il s'agisse de certaines nominations ahurissantes, de commentaires improvisés et troublants du Pape, ou encore de l'alignement avec certains agendas mondialistes dangereux, de nombreux fidèles catholiques se sentent abandonnés aux loups. 

Lorsque le Pape Benoît XVI a démissionné en 2013, j'ai entendu de façon répétée l'une des paroles intérieures les plus fortes à ce jour : « Vous entrez à présent dans une période dangereuse et de grande confusion. » Maintenant je sais pourquoi.

J'en ai longuement parlé avec la voyante américaine Jennifer, qui a reçu des paroles similaires de la part de Notre Seigneur en 2005 (qu'un fonctionnaire du Vatican a fini par l'encourager à diffuser à travers le monde) :

Mon peuple, cette période de confusion ne fera que s'intensifier. Lorsque les signes commenceront à apparaître, tels des wagons de marchandises, sachez que la confusion ne fera que s'accélérer. Priez ! Priez chers enfants. La prière est ce qui vous gardera forts et vous donnera la grâce de défendre la vérité et de persévérer en ces temps d'épreuves et de souffrances.

— Jésus à Jennifer, le 3 novembre 2005

Les signes apparaissent effectivement désormais comme des wagons de marchandises, tout comme la confusion. En fait, sous le règne de Benoît XVI, Jésus a dit à Jennifer d'une voix audible (comme le sont tous les messages qu'elle prétend recevoir) que lorsque le « nouveau dirigeant » apparaîtrait, il y aurait également un grand criblage (tri, tamisage, ndtr).

C'est l'heure de la grande transition. Avec l'arrivée du nouveau dirigeant de Mon Église, de grands changements se produiront, des changements qui auront pour effet de séparer ceux qui ont choisi le chemin des ténèbres ; d'écarter ceux qui choisissent de modifier les authentiques enseignements de Mon Église.

— Jésus à Jennifer, 22 avril 2005, wordsfromjesus.com

Tout d'abord, quand vous vous réunissez en Église, j'entends dire que, parmi vous, il existe des divisions, et je crois que c'est assez vrai, car il faut bien qu'il y ait parmi vous des groupes qui s'opposent, afin qu'on reconnaisse ceux d'entre vous qui ont une valeur éprouvée.

1 Co 11: 18-19

Avec un baiser ?

Judas, c'est par un baiser
que tu trahis le Fils de l'homme ?
(Luc 22: 48)

Le cardinal Gerhard Müller déclarait :

… les vrais amis ne sont pas ceux qui adulent le Pape mais ceux qui l'aident avec la vérité et une compétence théologique et humaine.

— Cardinal Müller, Corriere della Sera, 26 novembre 2017 ; la-croix.com

Cette aide devrait lui venir en premier lieu de ses frères évêques. [5] Mais que se passe-t-il lorsque le Pape nomme à des postes de pouvoir des hommes qui, avec un « baiser » de compassion malavisée, proposent une fausse ou Anti-miséricorde ?

Il est surprenant que le directeur de l'Académie pontificale pour la vie ait soutenu la loi italienne sur l'avortement [6] tout en suggérant que le suicide assisté peut être « le plus grand bien commun concrètement possible ». [7] Il a également encouragé l'injection aux enfants de la thérapie génique expérimentale COVID alors que cela était, et est toujours, totalement inutile [8] et même létal. [9]

Le Père Antonio Spadaro, connu comme « le porte-parole du Pape », vient d'être nommé à la curie romaine — un homme qui prétend que Jésus était « insensible » et « irrespectueux » et qui a été « guéri » de son « nationalisme » et de sa « rigidité » par son échange avec la femme cananéenne. [10]

Le plus étonnant, cependant, est peut-être la nomination du cardinal désigné, l'archevêque Víctor Manuel Fernández, à la deuxième fonction la plus élevée de l'Église, pour superviser l'orthodoxie de la doctrine catholique (il s'agit de l'ecclésiastique qui, ironiquement, a écrit un livre sur le baiser érotique [11]). Comme l'a rapporté Edward Pentin, le nouveau préfet du Dicastère de la Doctrine de la Foi semble rester ouvert à « la bénédiction » des unions homosexuelles « si une bénédiction est donnée de telle manière qu'elle ne provoque pas la confusion ». [12] Mais comment l'Église catholique peut-elle bénir une union sexuelle dont elle enseigne dans le même temps qu'elle est « intrinsèquement désordonnée » ? [13] La réponse est qu'elle ne le peut pas : « Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas », précise le Catéchisme (n° 2357) faisant écho aux mœurs bibliques. [14] Alors pourquoi cela fait-il l'objet de discussions publiques alors que l'ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi a déjà déclaré :

… il n'est pas licite de donner une bénédiction aux relations ou partenariats, même stables, qui impliquent une pratique sexuelle hors mariage (c'est-à-dire hors de l'union indissoluble d'un homme et d'une femme ouverte en soi à la transmission de la vie), comme c'est le cas des unions entre personnes du même sexe. La présence dans ces relations d'éléments positifs, qui en eux-mêmes doivent être appréciés et valorisés, n'est cependant pas de nature à les justifier et à les rendre ainsi légitimement susceptibles d'une bénédiction ecclésiale, puisque ces éléments se trouvent au service d'une union non ordonnée au dessein du Créateur.

— 15 mars 2021 ; vatican.va

Voici pourquoi cette position publique est si grave. En soulevant simplement le spectre que de tels actes immoraux (unions) puissent éventuellement être « bénis », les jeunes, en particulier, peuvent être entraînés dans des relations pécheresses qui pourraient leur nuire pour la vie, voire l'éternité, sous l'idée fausse qu'il y a quelque élément positif dans un acte contraire au « dessein du Créateur ». Le mot pour cela est scandale.

Le scandale est l'attitude ou le comportement qui portent autrui à faire le mal. Celui qui scandalise se fait le tentateur de son prochain. Il porte atteinte à la vertu et à la droiture ; il peut entraîner son frère dans la mort spirituelle. Le scandale constitue une faute grave si par action ou omission il entraîne délibérément autrui à une faute grave. Le scandale revêt une gravité particulière en vertu de l'autorité de ceux qui le causent ou de la faiblesse de ceux qui le subissent. Il a inspiré à notre Seigneur cette malédiction : "Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits, il est préférable pour lui qu'on lui accroche au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'il soit englouti en pleine mer !" (Mt 18, 6 ; cf. 1 Co 8, 10-13). Le scandale est grave lorsqu'il est porté par ceux qui, par nature ou par fonction, sont tenus d'enseigner et d'éduquer les autres. Jésus en fait le reproche aux scribes et aux pharisiens : Il les compare à des loups déguisés en agneaux.

Catéchisme de l'Église catholique, n° 2284-2285

À la pointe de ce scandale se trouve un autre homme de l'entourage de François qui a affirmé que le Pape soutenait les unions civiles homosexuelles.

Ce n'est pas simplement que [le pape François] le tolère, il le soutient... Il a peut-être, en un sens, comme on dit dans l'Église, développé sa propre doctrine... Nous devons tenir compte du fait que le chef de l'Église a aujourd'hui déclaré qu'il pense que les unions civiles sont une bonne chose. Et nous ne pouvons pas rejeter cela... Les évêques et les fidèles ne peuvent pas rejeter cela aussi facilement qu'ils le voudraient. C'est en un sens, c'est une sorte d'enseignement qu'il nous donne.

— Père James Martin, CNN.com ; voir la polémique ici : Un Corps fracturé

Ses prêtres font violence à ma loi et profanent ce qui m'est consacré. Ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur...

Ézéchiel 22: 26 (SG21)

Contradictions papales

Cependant, on ne peut pas simplement dire que le Père Martin a tiré cette conclusion de nulle part. J'ai expliqué le contexte de ses remarques en me basant sur un entretien télévisé controversé, accordé par François, ayant fait la une des journaux à travers le monde et dans lequel le Père James Martin déclarait : « François devient le premier pape à approuver les unions civiles homosexuelles. » (Lire Un Corps fracturé, qui était également un avertissement prophétique selon lequel de telles déclarations pourraient fomenter un schisme. En effet, un prêtre a récemment déclaré devant caméra que François « n'est pas pape et n'est pas catholique » parce qu'il est « hérétique ». Nous en reparlerons dans un instant.)

Le Pape François a exhorté à plusieurs reprises les centaines de milliers de jeunes rassemblés aux Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne en affirmant que « tout le monde » est le bienvenu dans l'Église catholique. Plus tard, lorsqu'on lui a demandé de s'exprimer au sujet de ceux qui s'identifient comme homosexuels, mais qui ne se sentent pas appelés au célibat et pourtant veulent faire partie de l'Église, le Pape François a invoqué la parabole du banquet de noces (Mt 22: 1-14).

Jésus est très clair là-dessus : tout le monde… [le maître] a envoyé [ses serviteurs] dans les rues pour appeler tout le monde, tout le monde, tout le monde. Pour que cela reste clair, Jésus dit « les sains et les malades », « les justes et les pécheurs », tout le monde, tout le monde, tout le monde. Autrement dit, la porte est ouverte à tous, chacun a son espace dans l'Église. Comment chacun va-t-il le vivre ? Nous aidons les gens à vivre pour qu'ils puissent occuper cette place avec maturité, et cela s'applique à toutes sortes de personnes. Nous ne devons pas être superficiels et naïfs, en forçant les gens à adopter des choses et des comportements pour lesquels ils ne sont pas encore mûrs ou dont ils ne sont pas capables.

— 28 août 2023, message adressé aux jésuites portugais, laciviltacattolica.com

En effet, tout le monde est bienvenu et autorisé à entrer dans une église catholique. La question est, qu'est-ce qui fait de nous de véritables membres du Corps du Christ ? Selon l'Écriture,

« Jean donnait un baptême de conversion : il disait au peuple de croire en celui qui devait venir après lui, c'est-à-dire en Jésus. »

Actes 19 : 4

Le Catéchisme dit : « le Baptême est le lieu principal de la conversion première et fondamentale. C'est par la foi en la Bonne Nouvelle et par le Baptême que l'on renonce au mal et qu'on acquiert le salut, c'est-à-dire la rémission de tous les péchés et le don de la vie nouvelle. » [15] Comme Pierre l'a répété dans sa première homélie publique : « Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés. Ainsi viendront les temps de la fraîcheur de la part du Seigneur. » [16] La repentance est la condition pour commencer à expérimenter un « temps de fraîcheur » dans l'Église du Christ.

Néanmoins, François poursuit :

Puisqu'ils sont vertueux dans d'autres domaines de leur vie et connaissent la doctrine, pouvons-nous dire qu'ils sont tous dans l'erreur, parce qu'ils ne sentent pas, en conscience, que leurs relations sont pécheresses ?

... tous ceux qui ont péché sans la loi... périront aussi sans la Loi ; et tous ceux qui ont péché en ayant la Loi seront jugés au moyen de la Loi. Car ce n'est pas ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui pratiquent la Loi, ceux-là seront justifiés...

Rm 2: 12-16 (ajout)

Que dire alors ? La Loi est-elle péché ? Pas du tout ! Mais je n’aurais pas connu le péché s’il n’y avait pas eu la Loi ; en effet, j’aurais ignoré la convoitise si la Loi n’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas... Sans la Loi, en effet, le péché est chose morte, et moi, jadis, sans la Loi, je vivais ; mais quand le commandement est venu, le péché est devenu vivant, et pour moi ce fut la mort. Il se trouve donc que, pour moi, ce commandement qui devait mener à la vie a mené à la mort.

Rm 7: 7-10 (ajout)

L'Écriture nous appelle à « l'obéissance de la foi ». [17] Il est donc de notre obligation de suivre une conscience éclairée

La conscience doit être informée et le jugement moral éclairé. Une conscience bien formée est droite et véridique. Elle formule ses jugements suivant la raison, conformément au bien véritable voulu par la sagesse du Créateur. L'éducation de la conscience est indispensable à des êtres humains soumis à des influences négatives et tentés par le péché de préférer leur jugement propre et de récuser les enseignements autorisés.

Catéchisme de l'Eglise catholique, n° 1783

Le Père Dominic Legge, o.p. est instructeur en théologie systématique à la Maison d'études dominicaine à Washington, DC. Il explique la différence cruciale entre grandir dans la sainteté et rompre avec le péché. 

Ce que Jean-Paul II appelle « la loi de la gradualité » ne fait pas référence à un abandon « progressif » du péché, mais à la doctrine chrétienne éternelle selon laquelle nous ne sommes pas encore parfaits au premier moment de notre conversion. Lorsque nous recevons une grâce de conversion, nous rompons définitivement avec le mal puis progressivement avançons en sainteté. Nous pouvons même retomber dans un péché grave, mais, aidés par la grâce, nous nous repentons et recommençons. Ici, le sacrement de Pénitence a un rôle important à jouer : il nous appelle à renoncer définitivement à nos péchés dans un ferme propos de correction. En effet, celui qui ne se repent pas encore n'acceptera pas encore la miséricorde de Dieu et n'est donc pas pardonné. (CEC n° 1451 ; DH 1676)

— 14 octobre 2014 ; opeast.org

L'ascension vers la sainteté est graduelle, mais le renoncement au péché ne peut l'être. En tant que tel, un « espace dans l'église » ne consiste pas à avoir un banc sur lequel s'asseoir mais un Sauveur pour me pardonner puis me délivrer de l'emprise du péché et de ses effets. L'amitié avec le Christ repose donc sur l'obéissance à Sa Parole infaillible.

Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande... Pourquoi dites-vous « Seigneur, Seigneur », mais ne faites-vous pas ce que je vous commande ?

Jean 15: 14 ; Luc 6: 46

Ainsi, la parabole du banquet démontre en réalité que tout le monde est le bienvenu, mais que « l'espace » à table n'appartient qu'à ceux qui « rompent définitivement avec le mal » :

Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L'autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »

Mt 22: 1-14

Car la grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l'impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété... Car il nous faudra tous apparaître à découvert devant le tribunal du Christ, pour que chacun soit rétribué selon ce qu'il a fait, soit en bien soit en mal, pendant qu'il était dans son corps.

Tite 2 : 11-12 ; 2 Corinthiens 5: 10

Correction fraternelle

Ce à quoi nous assistons dans les institutions catholiques, les Journées mondiales de la jeunesse et dans la société en général n'est pas seulement de la compassion envers ceux qui luttent avec leur identité sexuelle, mais une promotion et une acceptation du style de vie qui va avec. Plusieurs cardinaux, évêques et prêtres ont exprimé de vives inquiétudes face à cette confusion scandaleuse. Mais selon le nouveau préfet, cela leur est interdit.

Maintenant, si vous me dites que certains évêques ont un don spécial du Saint-Esprit pour juger la doctrine du Saint-Père, nous entrerons dans un cercle vicieux (où n'importe qui peut prétendre avoir la vraie doctrine) et ce serait une hérésie et schisme.

— Préfet, Mgr Víctor Manuel Fernández, 11 septembre 2023 ; ncregister.com

Ceux qui dans la ferveur de l'esprit s'attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques.

— Lire la Prophétie de St Francois d'Assise (ajout)

C'est une déclaration stupéfiante venant du Dicastère pour la Doctrine de la Foi. Car le Catéchisme de l'Eglise catholique déclare clairement :

L'assistance divine est [également] donnée aux successeurs des apôtres, enseignant en communion avec le successeur de Pierre... qui conduit à une meilleure [compréhension] de la Révélation en matière de foi et de [morale].

Catéchisme de l'Eglise catholique, n° 892

En fait, chaque fidèle catholique peut prétendre détenir la vraie doctrine dans la mesure où il est en communion avec la Sainte Tradition ! De plus,

Le Pape n'est pas un souverain absolu, dont la pensée et la volonté font loi. Le ministère du Pape est la garantie de l'obéissance envers le Christ et envers Sa Parole.

— Pape Benoît XVI, Homélie du 7 mai 2005 ; Basilique de Saint-Jean-de-Latran ; Vatican.va

Le Pape François lui-même en disait autant :

Le Pape, dans ce contexte, n'est pas le seigneur suprême mais plutôt le suprême serviteur — le « serviteur des serviteurs de Dieu »; le garant de l'obéissance et de la conformité de l'Eglise à la volonté de Dieu, à l'Evangile du Christ et à la Tradition de l'Eglise, en mettant de côté tout arbitraire personnel, tout en étant — par la volonté du Christ lui-même — le « Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles » et bien que possédant « dans l'Eglise le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel. »

— PAPE FRANCOIS, discours à la 15è Congrégation Générale, salle du Synode, 18 octobre 2014, Vatican.va

Et pourtant, il semble de plus en plus que les caprices personnels déterminent le cours de l'Église. Comme le Pr Ralph Martin affirmait récemment » dans un avertissement très équilibré : « Le personnel est la politique » et il semble dès lors « indubitablement clair où l'on est en train de nous mener ». [18]

Ce n'est pas la première fois qu'une crise de cette nature frappe la papauté. Dans Galates, nous lisons Paul confrontant Pierre après la Pentecôte :

Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu'il était dans son tort... [et ne marchait] pas droit selon la vérité de l'Évangile...

Gal 2: 11-14

Le Pierre post-Pentecôte… est ce même Pierre qui, par crainte des Juifs, a contredit sa liberté chrétienne (Galates 2 11-14) ; il est à la fois un rocher et une pierre d'achoppement. Et cela n'a-t-il pas été ainsi à travers toute l'histoire de l'Église que le Pape, successeur de Pierre, a été à la fois Petra et Skandalon — à la fois le rocher de Dieu et une pierre d'achoppement ?

— PAPE BENOIT XVI, de Das neue Volk Gottes, p. 80ff

Dans une nouvelle interview importante, Mgr Athanasius Schneider a déclaré :

Le pape ne peut pas commettre d'hérésie lorsqu'il parle ex cathedra, c'est un dogme de foi. Dans ses enseignements ne relevant pas de ses déclarations ex cathedra, cependant, il peut commettre des ambiguïtés doctrinales, des erreurs et même des hérésies. Et comme le pape n'est pas identique à l'Église tout entière, l'Église est plus forte que les erreurs ou hérésies d'un seul pape.

— Mgr Athanasius Schneider, 19 septembre 2023, onepeterfive.com

Mais il poursuit en précisant que, même dans de tels cas, personne dans l'Église n'a l'autorité de déclarer unilatéralement le pontificat en cours invalide. 

Même dans le cas d'un pape hérétique, il ne perdra pas automatiquement sa charge et il n'y a aucun organe au sein de l'Église abilité à le déclarer destitué pour cause d'hérésie. De telles actions se rapprocheraient d'une sorte d'hérésie de conciliarisme ou d'épiscopalisme. L'hérésie de conciliarisme ou d'épiscopalisme dit fondamentalement qu'il existe un organe au sein de l'Église (Concile œcuménique, Synode, Collège des cardinaux, Collège des évêques) qui peut émettre un jugement juridiquement contraignant sur le Pape. La théorie de la perte automatique de la papauté à cause de l'hérésie reste seulement une opinion, et même saint Robert Bellarmin l'a reconnu et ne l'a pas présenté comme un enseignement du Magistère lui-même. Le Magistère papal pérenne n'a jamais enseigné une telle opinion.

Ibid.

L'explication de Mgr Athanase est cruciale à l'heure où une multitude de catholiques, désemparés par le présent pontificat, commencent à flirter avec le schisme. Au contraire, « dans un tel cas », ajoute-t-il, « il faut le corriger respectueusement (en évitant la colère purement humaine et le langage irrespectueux), lui résister comme on résisterait à un mauvais père de famille.

Nous devons aider le Pape. Nous devons rester avec lui comme nous le ferions avec notre propre père.

— Cardinal Robert Sarah, 16 mai 2016, Lettres du Journal de Robert Moynihan

L'épreuve finale ?

La croix que représente un pape hérétique
– même lorsqu'elle est de durée limitée –
est la plus grande croix imaginable pour toute l'Église.

— Mgr Athanase Schneider
20 mars 2019, onepeterfive.com

Nous devons avoir suffisamment de foi, de confiance, d'humilité surnaturelles,
et une spiritualité de la Croix pour endurer
une si extraordinaire épreuve.

— Mgr Athanase Schneider
19 septembre 2023 ; onepeterfive.com

Cette confusion à laquelle nous assistons n'est rien de moins que le chaos de Gethsémani… depuis les ténèbres et l'agonie, la soudaine « vague » de gardes, la trahison de Judas, jusqu'à la lâcheté des Apôtres. Ne sommes-nous pas en train de revivre ce moment ?

Avant l'avènement du Christ, l'Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants... L'Église n'entrera dans la gloire du Royaume qu'à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection.

Catéchisme de l'Eglise catholique, n° 675, 677

Jésus déclarait : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la Mort ne prévaudra pas contre elle. » Qu'est-ce qui serait le plus à même d' « ébranler la foi de nombreux croyants » que de voir des fissures apparaître dans ce rocher vieux de 2000 ans ? Qu'est-ce qui saurait être plus déconcertant que de voir ceux-là mêmes chargés de garder le « dépôt de la foi » commencer à jouer avec ce dernier de façon inconsidérée ?

Garder le dépôt de la foi, telle est la mission que le Seigneur a confiée à son Église et qu'elle accomplit en tout temps.

— PAPE JEAN-PAUL II, Fidei Depositum

Quoi de plus troublant que de voir sa Mère, l'authentique Magistère, être remise en cause ?

Je connais des personnes dont [François] s'est entouré et qui ont clairement prononcé des déclarations hérétiques… Quand vous vous trouvez dans une situation où ce que fait le Vicaire du Christ est douteux, alors je m'accroche au Christ. Je crois à la fonction pétrinienne, je crois en l'Église catholique parce que Je crois au Christ. Il s'agit donc d'une énigme pour laquelle je n'ai pas de solution — comment pouvons-nous gérer cela ? Mais ma réponse est avec amour et charité… avec une vraie miséricorde…

— Mgr Joseph Strickland, 19 septembre 2023 ; Live News Today

Nous devons nous rappeler, frères et sœurs, que la promesse du Christ de protéger Son Église contre le pouvoir de la Mort ne concernait pas une institution, un bâtiment ou même la « cité du Vatican ».

« Dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »

— Prophétie de Saint Malachie sur les derniers papes de l'Église (ajout)

Cela concerne Son troupeau fidèle, Son Corps mystique.

Il y a un très grand malaise en ce moment dans le monde et dans l'Église, et ce dont il est question, c'est la foi... Il m'arrive de relire ces passages de l'Évangile concernant la fin des temps, et je dois admettre que, actuellement, certains signes de cette fin sont en train d'émerger... Ce qui me frappe, quand je considère le monde catholique, c'est qu'à l'intérieur du catholicisme une pensée non catholique semble parfois prédominer, et il se peut que cette pensée non catholique à l'intérieur du catholicisme devienne demain la plus forte. Mais elle ne représentera jamais la pensée de l'Église. Il faut qu'un petit troupeau subsiste, aussi petit soit-il.

— PAPE PAUL VI, Le secret Paul VI, Jean Guitton, p. 152-153, référence (7), p. ix.

Pendant que Judas trahissait le Christ, que Pierre le reniait et que le reste des disciples couraient dans des directions différentes, l'un des apôtres se tenait simplement debout — sous la Croix, à côté de Notre Sainte Mère. Saint Jean ne s'est pas préoccupé de cette soudaine confusion ; il n'a pas couru après Pierre pour le déclarer anathème ou traqué les autres apôtres pour les accuser de mutinerie. Il ne pouvait pas contrôler le désordre, la division, l'apostasie. Mais il pouvait contrôler sa réponse aux événements.

Et voici que Jean compris soudain, alors qu'il se tenait au milieu du chaos et de la confusion, au milieu de cette tempête, qu'une Mère était à ses côtés — la sienne !

Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Jean 19: 26-27

Ce n'est pas un hasard si Notre Dame a dit à Fatima :

Mon Cœur Immaculé sera votre refuge et le chemin qui vous mènera à Dieu.

— Notre Dame de Fatima, 13 juin 1917

La foi d'un grand nombre est ébranlée en ce moment. Satan tente beaucoup de fidèles à fuir soit vers le schisme, soit vers l'idée erronée que chaque parole sortant de la bouche d'un pape est un dogme. Le schisme et la papolâtrie sont tous deux des erreurs.

Non, ne trahissez pas, ne reniez pas et ne fuyez pas. Restez à bord. Restez serein avec Jésus et Marie — et ils vous guideront sûrement à travers cette Tempête de Confusion et vous garderont en sécurité, même si la Barque de Pierre devait faire naufrage pendant un temps.

Je me trouvais dans un navire tout percé et j'étais couchée au fond, à la seule petite place qui fut encore intacte : les gens étaient assis sur les deux bords du navire. Je priais continuellement pour qu'ils ne fussent pas précipités dans les flots... Je voyais à chaque instant le navire au moment de couler et j'étais malade à mourir.

Prophéties de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich sur le temps des deux Églises et des deux Papes (ajout)

Note de Pierre et les Loups : l'un des deux bords de la Barque de Pierre décrite dans cette vision donne sur le navire de la fausse église, voguant aux côtés de la vraie ; l'autre bord donne sur les eaux tempétueuses. Sauter par-dessus bord signifie dès lors soit rejoindre la fausse église, soit sauter à l'eau et être emporté par la Tempête. Dieu nous en préserve !

Lire : La Goélette Noire et La Goélette Noire - partie 2

Je ne quitterai jamais l'Église catholique. Quoi qu'il arrive, j'ai l'intention de mourir en tant que catholique romain. Je ne participerai jamais à un schisme. Je garderai la foi telle que je l'ai reçue et réagirai [face aux événements] de la meilleure façon possible. C'est ce que le Seigneur attend de moi. Mais je peux vous assurer ceci : vous ne me trouverez jamais dans aucun mouvement schismatique ou, Dieu m'en préserve, en train d'inciter les brebis à quitter l'Église catholique. En ce qui me concerne, c'est l'Église de Notre Seigneur Jésus-Christ et le Pape est Son Vicaire sur terre et je refuse d'en être séparé.

— Cardinal Raymond Burke, LifeSiteNews , le 22 août 2016

Je crois en l'unité de l'Église et je ne permettrai à personne d'exploiter mes expériences négatives de ces derniers mois. Les autorités dans l'Église doivent par contre écouter ceux qui ont des questions sérieuses ou des plaintes justifiées ; non pas les ignorer, ou pire, humilier leurs auteurs. Autrement, sans le vouloir, nous risquons d'accroître le danger d'un schisme, d'une lente séparation d'une partie du monde catholique, désorientée et désabusée.

— Cardinal Gerhard Müller, Corriere della Sera, 26 novembre 2017 ; extrait de Moynihan Letters, n ° 64, 27 novembre 2017

Non. La pire chose que vous puissiez faire est de sauter par-dessus bord, hors de la Barque de Pierre. Le seul bruit que vous entendriez est un grand — Splash !

— Mark Mallett ; lire : Se tromper de cible (ajout)

Mark Mallett
The Final Trial?


[Notes de fin de pages : voir au bas de l'article original]

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2


du courage
32


de la tristesse
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Commentaire laissé par Philippe le

La publication de Fiducia Supplicans trouble des catholiques du monde entier

https://fr.aleteia.org/2023/12/20/fiducia-supplicans-trouble-des-catholiques-du-monde-entier/

En Afrique, des fidèles, des prêtres et des évêques n'ont pas hésité à partager leur incompréhension. Dans une déclaration de trois pages, la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) a noté que certains aspects de la déclaration « provoquaient de l'anxiété et même de la confusion parmi les chrétiens et, en général, parmi le peuple de Dieu ». « Dans notre réalité, ici en Afrique, nous sommes très clairs sur ce qu'est une famille et un mariage », indique le communiqué. En Zambie, la Conférence des évêques du pays a déclaré que ce document devait faire l'objet « d'une réflexion plus approfondie et non d'une mise en œuvre » dans le pays.

"Fiducia supplicans" : Qui dit quoi ?

http://www.belgicatho.be/archive/2023/12/20/fiducia-supplicans-qui-dit-quoi.html

Les réactions émergent dans le monde entier à la déclaration de lundi du bureau de doctrine du Vatican sur "la possibilité de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe".

Autriche
Interrogé sur la manière dont les prêtres doivent répondre à la demande de bénédiction d'un couple homosexuel, l'archevêque Franz Lackner a répondu : "Fondamentalement, on ne peut plus dire non".

Le président de la conférence épiscopale autrichienne a commenté les raisons de cette déclaration en ces termes : "Je crois que l'Église reconnaît que les couples de même sexe ont besoin d'être bénis : "Je crois que l'Église reconnaît qu'une relation entre deux personnes du même sexe n'est pas entièrement dépourvue de vérité : il y a de l'amour, il y a de la loyauté, il y a aussi des épreuves partagées et vécues dans la fidélité. Cela doit aussi être reconnu".

Belgique
L'évêque d'Anvers, Johan Bonny, qui a encouragé les participants à la voie synodale allemande à approuver une résolution sur les bénédictions homosexuelles en mars, s'est félicité de la déclaration.

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Et le Seigneur regarde... pour voir lesquels de nos bergers lui seront fidèles et lesquels le trahiront.

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