Commentaire laissé par Ph. Martin le
Réponse au message de Colette racine daté du 14 mai 2020.
Tout en comprenant qu'un tel changement de formulation puisse occasionner une gêne, je crois que vous tirez des conclusions hâtives et probablement erronées. Avez-vous cherché la raison d'un tel changement? Connaissez-vous le sens de la prière dans la langue d'Elisabeth Kindelmann? La première version française que vous citez, est-elle, peut-être, moins fidèle à l'original?
Maintenant, même si la première version devait être plus proche de l'original, croyez-vous vraiment que l'efficacité de la prière se trouve dans l'usage de tel mot plutôt que tel autre? Ne croyez-vous pas que ce soit là entrer dans une approche superstitieuse qui ne peut que réjouir l'Adversaire, pour le coup, une approche bien éloignée du sens même des révélations de la Flamme d'Amour? Les prières chrétiennes ne sont pas des incantations magiques réalisant l'effet désiré de manière automatique, pour autant qu'on utilise la bonne formule, la bonne suite de mots. Ça, c'est la tournure d'esprit des dévots du monde d'en-bas. L'efficacité des prières chrétiennes se trouve dans la foi et l'amour du cœur qui prie, dans son abandon à la divine Volonté et sa confiance dans le fait que le Ciel utilisera nos pauvres mots pour en faire des trésors de grâce, même si on se trompe, si on bégaie, ou si on ne fait que répéter en boucle deux ou trois syllabes comme "je t'aime" ou "pitié" ou "gloire à toi"...
Si nous prions telle prière révélée en obéissance à la demande du Ciel, avec l'intention de coopérer au triomphe du Cœur Immaculé de Marie, appelant les effets de grâce de la Flamme d'Amour sur l'humanité entière, il importe peu qu'on utilise un verbe ou un autre, pourvu qu'on le fasse avec le désir authentique que l'humanité soit renouvelée et sauvée. Amen. Alleluia!