Source : lemonde.fr
Le Pape « a prononcé des mots très durs sur l'avortement, qui ont fortement ému la communauté médicale française que j'ai l'honneur et la responsabilité de représenter » écrit le président du Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM), le docteur Patrick Bouet, dans une lettre datée du 11 octobre.
« Comment ne pas réagir à des termes d'une telle violence, alors que les professionnels de santé ont fait vocation d'écoute, d'aide et de soutien à leurs concitoyennes pour les accompagner dans des moments parfois difficiles de leur vie, et pour leur assurer un accès à l'interruption volontaire de grossesse l'avortement dans les meilleures conditions possibles si elles en expriment le souhait ? »
« Si je comprends que sa Sainteté, au nom de sa foi, souhaite défendre des principes importants pour l'Eglise qu'il dirige », le CNOM « ne peut accepter que l'anathème soit ainsi jeté sur l'ensemble du corps médical, qui s'en retrouve stigmatisé », écrit-il à l'adresse du nonce apostolique.
« Emotion et incompréhension »
L'ordre « ne peut non plus tolérer que la souffrance physique, psychique et morale vécue par des femmes en détresse, parfois en grande souffrance quand elles ont recours à l'interruption volontaire de grossesse, soit niée », poursuit le médecin.
« Je perçois aujourd'hui, Monseigneur, l'émotion et l'incompréhension ressenties par les médecins et les femmes ainsi désignées, et souhaite vous les faire connaître en leur nom », précise-t-il.
Le Pape François a comparé l'interruption volontaire de grossesse (IVG) au recours à « un tueur à gages » mercredi lors de sa traditionnelle audience place Saint-Pierre, dans une homélie consacrée au commandement biblique « Tu ne tueras point ». « Est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? », a-il demandé. « Est-il juste d'avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème ? », a-t-il poursuivi, en sortant de son texte prévu.
« Ce n'est pas juste de se débarrasser d'un être humain, même petit, pour résoudre un problème. C'est comme avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème », a insisté le Pape argentin.
Source : lemonde.fr
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Parfois la violence de certains propos dénonçant une réalité que personne ne veut voir mais qui est elle-même d'une violence inouïe, a pour effet de secouer les consciences anesthésiées et endormies ... pour les réveiller. Ce n'est malheureusement pas le cas ici ! On ne parle plus de consciences endormies dès lors mais carrément dans le coma. L'aveuglement est tel aujourd'hui qu'il faudra bien un Grand Avertissement pour provoquer un électrochoc salutaire.
Sa venue à lui, l'Impie, aura été marquée, par l'influence de Satan, de toute espèce d'oeuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l'adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n'avoir pas accueilli l'amour de la vérité qui leur aurait valu d'être sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une force d'égarement qui les pousse à croire au mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal.
2 Thessaloniciens 2: 9-12