Photo : Une pirogue transportant une statue en bois de la « Pachamama » est porté par des indigènes dans la basilique Saint-Pierre lors de la cérémonie d'ouverture du Synode amazonien, Rome, 7 octobre 2019 ; Vatican.va
Par Emily Mangiaracina – Traduction Pierre et les Loups
8 oct. 2021 PITTSBURGH, PA (LifeSiteNews) – Un prêtre avertit que les événements décrits dans le livre de l'Apocalypse sont peut-être en train de s'accomplir.
Ce « prêtre de parking » [ndtr, c'est-à-dire qui continua de célébrer la messe en clandestinité, notamment dans des parkings, quand les églises furent fermées en 2020], croit que les fléaux actuels ont été provoqués par la vénération de la déesse païenne Pachamama au Vatican, que le prêtre décrit comme « le crime le plus terrible » de « toute l'histoire de la chrétienté ».
Lors du colloque sur l'identité catholique qui s'est tenu le week-end dernier à Pittsburgh [début octobre 2021], ce prêtre a affirmé que, tout comme l'apostasie et l'idolâtrie ont conduit à la destruction du temple de Jérusalem, l'idolâtrie et le sacrilège dans l'Église aujourd'hui ont déclenché des événements qui pourraient conduire à l'apocalypse finale.
« Beaucoup croient, moi le premier, que l'Apocalypse, le dernier livre de la Bible, décrit la destruction de Jérusalem, mais aussi la fin du monde », explique-t-il. Il ajoute que, selon lui, la destruction du temple en 70 apr. J.-C. est, à bien des égards, un « prototype ou une préfiguration de l'apocalypse finale ».
Le prêtre décrit la façon dont le massacre des Juifs et la destruction du temple par les Romains, à l'époque, furent, à ce point, dévastateurs qu'un historien juif y ayant survécu en parle comme de la « fin du monde ».
Les Juifs radicaux connus sous le nom de Sicarii — mot hébraïque signifiant « celui qui porte un poignard » — « assassinèrent tous ceux qui ne se conformaient pas à leur désir de renverser Rome et de rétablir un royaume juif sur terre », explique le prêtre.
Mais les représailles des Romains contre la rébellion juive furent terribles.
« Tant de navires se livrèrent bataille sur la mer de Galilée qu'on raconte que l'eau du Jourdain devint rouge sang. » (Ndtr, pensons ici au songe de Don Bosco qui parle de cette bataille entre des flottes ennemies et le navire de la seule et véritable Église du Christ)
On raconte qu'une fois que les Romains eurent atteint Jérusalem, « les Juifs qui tentèrent de s'échapper furent capturés, et les Romains en crucifièrent jusqu'à 500 par jour sur cette colline, pour que ceux qui étaient à l'intérieur de la ville le voient et soient pris de panique », raconte le prêtre.
« Les Juifs mourant de faim allèrent jusqu'à pratiquer le cannibalisme sur les nourrissons. Et quand les Romains pénétrèrent finalement dans la ville, ils en tuèrent tous les habitants et profanèrent le temple, bien que je pense que le temple fut déjà à ce moment abandonné par Dieu. »
Selon ce prêtre, cette « apocalypse » ne s'est pas produite uniquement à cause des zélotes, ou parce que l'empire païen était mauvais, car « chaque empire a été mauvais au cours des siècles et des millénaires ».
« Ce fut l'apostasie », déclare-t-il.
« C'est l'éloignement massif de la majorité des fidèles vis-à-vis de la vraie religion, sous une hiérarchie pervertie et corrompue. C'est pourquoi ils furent punis. Ce fut l'élément déclencheur. »
Le prêtre souligne que de l'an 6 à l'an 66, le grand-prêtre Hanne fut [par son influence] la figure de proue du sacerdoce du Temple [de Jérusalem].
« Nous avons ainsi 60 ans de règne d'une dynastie de grands-prêtres totalement corrompus », ajoute-t-il.
« Ainsi, lorsque nous parlons de ce qui se passe aujourd'hui, les éléments déclencheurs viennent peut-être tout juste de se produire, mais cela fait au moins 60 ans qu'ils sont en préparation [ndtr, le prêtre fait ici référence à Vatican II, voir à ce sujet ma note un peu plus bas]. Il en fut de même à l'époque du Christ. »
Le prêtre explique que le règne d'une hiérarchie sacerdotale corrompue à Jérusalem « culmina en un élément déclencheur particulier. »
« Si vous voulez savoir quel a été l'élément déclencheur, l'acte formel d'apostasie consigné par saint Jean, ce fut lorsque Pilate présenta Jésus aux chefs religieux corrompus et à la foule que ceux-ci avaient [assemblée] et leur demanda : "Dois-je crucifier votre roi ?" Ils lui répondirent : "Nous n'avons pas d'autre roi que César" », affirme le prêtre.
Cela signifie que les Juifs s'étaient rendus coupables d'une très grave offense consistant à se prosterner devant une idole, car « César s'était proclamé dieu », poursuit-il.
« Il avait des temples, et un culte et des honneurs lui étaient rendus. Et donc, en réalité, les prêtres de l'époque et toute la hiérarchie, à quelques exceptions près, étaient ouvertement tombés dans un état d'apostasie et d'idolâtrie. »
Le prêtre affirme qu'ils s'étaient choisi un faux dieu et, en un sens, une idole pour remplacer le seul vrai Dieu, et c'est cela qui fut à la fois l'élément déclencheur et la « cause première » de la destruction du temple et de la ville.
Ce prêtre interprète également ces événements comme étant l'accomplissement de la prophétie du Christ : « cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive. » (Mt 24: 34)
Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu'ils s'enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l'intérieur de la ville, qu'ils s'en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu'ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l'Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem [ceci concerne aussi Rome, tout comme tout ce qui est dit d'Israël dans l'Ancien Testament préfigure ce qui adviendra pour l'Église — la nouvelle Israël, ndtr] sera foulée aux pieds par des païens, jusqu'à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l'attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l'homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.
Lc 21: 20-28 (ajout)
« Une génération, c'est environ 40 ans. [Jésus] a dit cela en 33 après J.-C., et donc 37 ans plus tard, avant que sa génération ne fasse place à la suivante, tous eurent droit à leur apocalypse : le Christ vint avec puissance », déclare le prêtre.
L'idolâtrie et l'apostasie ont toujours été sévèrement punies par Dieu, c'est une réalité historique, affirme le prêtre. Dieu a puni l'idolâtrie des Israélites sur le mont Sinaï en prolongeant leur exode de 40 jours à 40 ans, de sorte que la plupart des milliers d'hommes adultes qui avaient quitté l'Égypte sont morts sur le chemin vers la Terre Promise. Dieu punit l'idolâtrie du roi Salomon en divisant son royaume.
« Après mille ans d'unification, le peuple de Dieu [les 12 tribus d'Israël] fut divisé — dix tribus au nord, deux au sud », raconte le prêtre.
Lire La prophétie d'Isaïe au sujet du communisme mondial
Notre époque ne fait pas exception au juste châtiment de Dieu, affirme le prêtre, ajoutant : « Pourquoi penserions-nous que Dieu ignorera notre apostasie et notre idolâtrie ? »
Il souligne que le mot « apostasie » signifie « abandon et éloignement », et c'est exactement ce qui s'est passé dans l'Église catholique.
« Cela a commencé avec le Concile. Vous savez tous lequel », déclare le prêtre.
« [Depuis Vatican II], plus de 100.000 prêtres ont abandonné leur ministère, ainsi que d'innombrables religieux et fidèles », ajoute-t-il.
« Nous sommes passés d'environ 75 à 80 % de catholiques assistant à la messe dans les années 1950 à peut-être 10 à 15 % aujourd'hui dans ce pays — avant le COVID, c'était environ 25%, après le COVID, nous ne savons toujours pas. Et dans les pays européens, c'est bien pire. »
Puis vint l'idolâtrie avec ce culte à la déesse païenne Pachamama au Vatican au cours du mois d'octobre 2019, se souvient-il.
« Peu de temps après, tout l'enfer s'est déchaîné sur nous », explique-t-il.
Le prêtre raconte comment l'idole Pachamama fut placée devant l'autel du sacrifice dans la basilique Saint-Pierre elle-même, au-dessus du tombeau de saint Pierre. Selon lui, le Pape François a « spécifiquement dirigé » cette action. Le pontife a prononcé lui-même des prières lors d'une cérémonie impliquant cette image et s'est ensuite joint à cette procession.
Cet acte d'idolâtrie fut un sacrilège contre la Vierge Marie, dit le prêtre, car il se produisit « le jour où l'Église honore la Sainte Mère », le 7 octobre, fête du Saint Rosaire.
Selon Wei Jingsheng, un dissident chinois et ancien initié du Parti communiste chinois, c'est peu de temps après cet événement, c'est-à-dire durant la seconde moitié du mois d'octobre 2019, que le « virus militarisé » du COVID-19 a été intentionnellement libéré lors d'un rassemblement international des Jeux mondiaux militaires [à Wuhan]. [...]
Les affirmations de Jingsheng ont été soutenues par Miles Yu, ancien conseiller principal pour la Chine auprès du département d'État américain, qui a déclaré que les athlètes français, allemands et américains présentaient tous des symptômes similaires à ceux du COVID-19.
Le prêtre poursuit en expliquant que si Jingsheng a raison, non seulement le virus est apparu dans la semaine qui a suivi l'acte de « profanation, idolâtrie, sacrilège » de la Pachamama, mais qu'il a également été « l'occasion pour le Prince des ténèbres et les mondialistes de nous déclarer la guerre. »
Ce qui ajoute encore à la gravité de l'apostasie dans l'Église, dit-il, c'est la collaboration du Vatican avec des puissances mondiales séculières, moralement compromises et hostiles à la vie, telles qu'Anthony Fauci, Jeffrey Sachs, la Fondation Rockefeller, les Clinton, Big Pharma, les entreprises et les banques, allant jusqu'à les prendre comme conseillers.
Lire : Les loups au Vatican s'allient avec les mondialistes...
« Voilà encore quelque chose qui s'était produit autrefois, et la raison pour laquelle je pense qu'une autre apocalypse arrive : parce que la religion apostate avait collaboré avec l'Empire romain pour persécuter le Christ, puis l'Église », déclare le prêtre.
« Et pendant un certain temps, cela a fonctionné, mais ensuite l'Ennemi s'est retourné et a puni les apostats. Et c'est ce que nous voyons aujourd'hui. La même chose. »
La force qui retient l'antéchrist
Le prêtre pense que la propagation de virus a été « l'occasion » pour les mondialistes « de déclarer la guerre » au monde et que celle-ci implique « le meurtre, la stérilisation, la tyrannie » et « le contrôle de tous les survivants ».
« Combien sont déjà morts suite à ces injections, et à cause de ces gains de fonction [ayant transformé un virus animal en arme biochimique et militaire transmissible à l'homme] ? » se demande-t-il.
« C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que le contrôle du monde entier devient réellement possible », poursuit-il.
« Ces gens ont l'intention [de contrôler] la planète entière, et consciemment ou non, ce serait le début de la domination luciférienne, et je pense très probablement, le moment opportun pour qu'apparaisse l'Antéchrist — pas seulement un antéchrist. »
Le prêtre attire l'attention sur un point soulevé par Mgr Carlo Maria Viganò : le fait que cette guerre des mondialistes est menée « par des forces qui exècrent non seulement la santé du corps, mais aussi, et surtout le salut de l'âme ».
Saint Paul mentionne une « force » qui « retient l'antéchrist » dans la deuxième épître aux Thessaloniciens, rappelle le prêtre. Bien que les Pères de l'Église ne s'accordent pas sur la nature de cette force, le prêtre spécule sur ce qu'elle pourrait être.
« Je suis sûr qu'elle est rattachée à l'Église, et elle pourrait être rattachée à la Tradition, ce qui explique que [les loups au sein du Vatican] veulent la détruire : parce qu'elle empêche l'Antéchrist d'apparaître », explique-t-il.
« Si vous voulez retenir Satan ou ses démons lorsqu'ils possèdent quelqu'un, vous utilisez les sacramentaux, n'est-ce pas ? Le pouvoir de l'Église. Vous utilisez l'eau bénite, les rituels, les prières, le chapelet — [et aussi] la Sainte Eucharistie. »
Il ajoute que « les bons exorcistes voudront toujours utiliser l'ancien rite... parce qu'ils savent que la forme traditionnelle en latin est beaucoup plus puissante ».
« Mais en tout cas, regardez ce qui est arrivé [à] cette force qui doit faire barrage au déchaînement du mal. Pendant près d'un an, la messe a été presque entièrement annulée, sauf lorsque quelques-uns d'entre nous sont allés [la célébrer] dans des parkings, ou dans des sous-sols... ou quelqu'autre lieu où ce fut possible », poursuit-il.
« Je crois que Mgr Athanasius Schneider a dit que c'est à cause de la faible foi des évêques qui se sont soumis, en commençant par le pontife, et lorsque celui-ci s'est soumis, immédiatement, une semaine après, presque tout [l'épiscopat] avait cessé de célébrer la messe et les sacrements. Il n'est pas étonnant que les puissances du mal aient pu surgir si puissamment et si rapidement ».
Mais le mal que représenta la fermeture des églises a eu du bon, dit le prêtre : il a provoqué un afflux de catholiques vers les messes traditionnelles en latin. Cet afflux a été si important que le nombre de fidèles a « doublé, voire triplé », et que pour sa part, il a dû ajouter deux messes et ouvrir sa salle paroissiale pour accueillir tout le monde.
Le prêtre estime que ce phénomène est à l'origine de la promulgation du motu proprio Traditionis Custodes.
« Face à ce phénomène, voyant que les rangs traditionnels avaient gonflé [le Pape François] a publié son motu proprio : plus de messes traditionnelles. N'est-ce pas paradoxal ? N'est-ce pas ironique ? », demande le prêtre à son auditoire.
« Le seul groupe à être resté ferme, et qui a même doublé et triplé à certains endroits — maintenant nous allons vous enlever cela. Et pour ce que nous en savons, c'est [l'une des] forces qui empêchent l'arrivée de l'Antéchrist. Cela semble être tout ce qui fait encore barrage entre nous et la consommation du mal et l'apparition de l'Antéchrist. »
Lire Il suffit que celui qui le retient soit écarté. Aujourd'hui, je vous le dis : Celui qui le retient, c'est Saint Joseph !
Le livre de l'Apocalypse et l'époque actuelle
« L'Apocalypse parle d'une alliance impie entre le monde séculaire païen et une religion apostate », déclare le prêtre.
Il ajoute que le livre de l'Apocalypse présente un « faux prophète... dont le rôle est de détourner les gens de la vraie religion » pour les amener vers ce que le prêtre appelle « l'humanisme, un humanisme interreligieux. C'est ce dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui. »
« Le rôle du faux prophète est d'égarer les [fidèles] pour les inciter à abandonner la vraie religion, et convaincre les autres [non catholiques] d'embrasser une fausse religion », poursuit-il.
« Je crois que cela pourrait très bien être en train de se passer en ce moment [avec les nombreux faux prophètes qui rôdent déjà dans l'Église]. Et cela prépare la voie pour l'Antéchrist. »
Il a également fait référence à une « bête qui monte de la terre », dans le livre de l'Apocalypse (ndtr, lire mon explication ici), qui, si elle est appliquée à l'époque actuelle, ferait référence à une « Église contrefaite, apostate [et à ses] dirigeants… »
« En fait, l'image est encore plus saisissante : [l'Apocalypse dit] que la Bête de la terre est montée par une prostituée. Une prostituée, toute parée », dit-il.
« Reconnaissez que, bibliquement, ce n'est pas une image que l'on utilise pour représenter un monde païen. C'est l'image d'une religion devenue apostate. Dans l'Ancien Testament, lorsque les prophètes admonestaient le peuple de Dieu, ils le faisaient en le comparant aux prostituées, car Dieu est l'Époux, et Son Peuple s'était prostitué à de faux dieux et avait embrassé des religions trompeuses », poursuit-il.
« Il en va ainsi de la prostituée de Babylone, dont les protestants — du moins certains d'entre eux — avaient l'habitude de dire qu'elle personnifie l'Église catholique. Cela ne me fait pas tellement rire, car il pourrait s'agir d'une église catholique contrefaite. Parce que la véritable Église reste l'Épouse du Christ, en tout temps, et elle demeurera inaltérée jusqu'à la fin des temps, même si elle ne devait plus être constituée que d'un petit reste. »
Abordant ensuite la question de la marque de la bête, le prêtre note que « Mgr Viganò et Mgr Athanasius Schneider ont tous deux associé la marque de la bête au vaccin ». Bien qu'ils « n'aient pas dit qu'il s'agissait de la marque... il pourrait s'agir au moins symboliquement de cela et d'un moyen de transition vers cette marque. »
Le prêtre estime que la crise nous conduit vers plus qu'une simple injection, car le déploiement en cours des passes sanitaires ou passeports vaccinaux conduira à une situation dans laquelle les gens ne pourront plus ni acheter, ni vendre, ni voyager, ni « faire quoi que ce soit [...] sans cela. »
Que devons-nous faire ?
Le prêtre pense que nous devons « unir les forces de résistance », comme Michael Matt, rédacteur en chef du journal Remnant, le réclame depuis longtemps. Il a également indiqué que l'époque actuelle peut nécessiter la désobéissance.
« Comme le dit Mgr Viganò, "Quand l'autorité se corrompt, nous n'avons plus à lui obéir." Et c'est particulièrement vrai avec la fausse église [en train d'émerger] », déclare le prêtre.
Si le prêtre a conseillé que nous nous préparions physiquement, il a également fait remarquer très tôt que nous « devions nous rappeler que nous ne savons jamais ce qui va suivre », ni quand notre vie nous sera reprise, et que nous « devrions toujours penser en termes d'apocalypse personnelle », c'est-à-dire « au moment où nous rencontrerons le Seigneur ».
« C'est là qu'importera vraiment de savoir si nous avons vécu et sommes morts en état grâce ou non », avertit-il à ses auditeurs.
« Nous ne sommes pas tous protégés physiquement, mais nous [pouvons l'être] spirituellement. Il y aura des persécutions. Elles sont déjà en cours et cela ira en empirant. Il y aura des trahisons, y compris de la part de certains membres de notre propre famille. Il y aura toujours un petit reste. Ce petit reste doit résister par tous les moyens possibles », poursuit-il.
« Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous auriez fait si vous aviez vécu à l'époque du Christ ? Auriez-vous essuyé Son visage avec un voile ? L'auriez-vous aidé à porter Sa Croix comme Simon de Cyrène ? Vous seriez-vous tenu sous la Croix comme Marie, les femmes et le disciple bien-aimé ? Ou bien auriez-vous fui pour vous cacher ? Ou encore, auriez-vous réclamé Sa crucifixion ? »
« En un sens, chacun de nous doit répondre à cette question, car si vous vous êtes déjà demandé ce que vous auriez fait, alors la question est de savoir ce que vous faites aujourd'hui ? Car le corps mystique du Christ est en train de vivre sa Passion. Et si nous vivons l'apocalypse, cela se terminera par une crucifixion. Restez jusqu'au bout avec le Christ, sous la Croix, pendant Sa Passion, gardez la foi, et priez le rosaire. »
Le prêtre, dont l'identité est connue de LifeSiteNews, a requis l'anonymat.