Commentaire laissé par Philippe le
Ce passage du livre de l'Exode (chapitre 14) ne vous fait-il pas penser à notre époque ? Où la société semble de plus en plus se diviser en deux, ceux d'un coté qui s'accrochent à l'ancien monde (et qui disparaitront avec lui), se laissant asservir par les pharaons de notre époque, et d'autre part ceux qui veulent être libres, et qui acceptent (consciemment ou non) de se laisser conduire par Dieu jusqu'au désert pour qu'Il puisse nous purifier, pour que nous ne comptions plus que sur Sa Divine Providence, ensuite Il nous fera entrer dans la Terre Promise (la nouvelle ère de paix) :
Alors Pharaon dira : “Voilà que les fils d’Israël, affolés, errent dans le pays ! Le désert s’est refermé sur eux !” Alors, je ferai en sorte que Pharaon s’obstine, et il les poursuivra. Mais je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, et les Égyptiens reconnaîtront que je suis le Seigneur. » Les fils d’Israël firent ainsi. On annonça au roi d’Égypte, que le peuple d’Israël s’était enfui. Alors Pharaon et ses serviteurs changèrent de sentiment envers ce peuple. Ils dirent : « Qu’avons-nous fait en laissant partir Israël : il ne sera plus à notre service ! » Pharaon fit atteler son char et rassembler ses troupes ; il prit six cents chars d’élite et tous les chars de l’Égypte, chacun avec son équipage. Le Seigneur fit en sorte que s’obstine Pharaon, roi d’Égypte, qui se lança à la poursuite des fils d’Israël, tandis que ceux-ci avançaient librement. Les Égyptiens, tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses guerriers et son armée, les poursuivirent... Comme Pharaon approchait, les fils d’Israël regardèrent et, voyant les Égyptiens lancés à leur poursuite, ils eurent très peur, et ils crièrent vers le Seigneur. Ils dirent à Moïse : « L’Égypte manquait-elle de tombeaux, pour que tu nous aies emmenés mourir dans le désert ? Quel mauvais service tu nous as rendu en nous faisant sortir d’Égypte ! C’est bien là ce que nous te disions en Égypte : “Ne t’occupe pas de nous, laisse-nous servir les Égyptiens. Il vaut mieux les servir que de mourir dans le désert !” » Moïse répondit au peuple : « N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! Car, ces Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. » [...] Le Seigneur dit à Moïse : « Étends le bras sur la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! » Moïse étendit le bras sur la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer. Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers, toute l’armée de Pharaon qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël. Il n’en resta pas un seul. Mais les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte, et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer. Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse.
Oui nous risquons de voir pareillement les mondialistes se lancer à notre poursuite, refusant de nous voir défendre notre liberté, déterminé à nous garder sous leur joug totalitaire, mais le Seigneur nous dit « N’ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! Car, ces tyrans mondialistes que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. »
Ensuite voici un autre passage qui concerne ce temps de préparation et de purification dans lequel nous nous trouvons :
Il arrivera dans tout le pays – oracle du Seigneur – que deux tiers en seront retranchés, périront, et que l’autre tiers y restera. Je ferai passer ce tiers par le feu ; je l’épurerai comme on épure l’argent, je l’éprouverai comme on éprouve l’or. Lui, il invoquera mon nom, et moi, je lui répondrai. Je dirai : « C’est mon peuple ! », et lui, il dira : « Le Seigneur est mon Dieu ! » (Za 13: 8-9)
Ces deux tiers qui périront ne sont-ils pas ceux qui s'accrochent à l'ancien monde et qui disparaitront avec lui ? Ceux qui accepteront de se faire injecter tous les 6 mois pour pouvoir rester sous le joug de Pharaon (et profiter des restos, ciné etc.) ? Ceux qui cherchent à sauver leur vie (par peur de cette pseudo pandémie) et qui finalement la perdront ?
Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. (Mt 24: 37-39)
Acceptons cette purification, ne cherchons pas à revenir à notre vie d'avant, sous le joug confortable des pharaons de notre siècle, au risque d'être engloutis avec eux. Et laissons Dieu nous conduire, à travers le désert où se trouve la Sainte Vierge Marie (la Femme de l'Apocalypse), jusque dans l'ère de Paix, ce monde nouveau dont parle et que pressent le Dr Louis Fouché lui-même.
Cieux, soyez donc dans la joie, et vous qui avez aux cieux votre demeure ! Malheur à la terre et à la mer : le diable est descendu vers vous, plein d’une grande fureur ; il sait qu’il lui reste peu de temps. » Et quand le Dragon vit qu’il était jeté sur la terre, il se mit à poursuivre la Femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. Alors furent données à la Femme les deux ailes du grand aigle pour qu’elle s’envole au désert, à la place où elle doit être nourrie pour un temps, deux temps et la moitié d’un temps, loin de la présence du Serpent. (Ap 12: 12-14)