Tianna Williams
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Mon nom est Tianna Williams. Je suis une artiste dans tous les sens du terme, et l'ai été depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. Je pense que c'est ce qui arrive quand vous unissez un musicien et une graphiste.
Quand j'était petite fille, j'adorais dessiner, colorier et créer. Que ce soit pour la couverture d'un livre, une carte d'anniversaire pour ma maman, ou le dessin d'un saint à partager au repas de famille, je mettais tout mon coeur à la tâche.
Quand j'ai eu environ 12 ans, j'ai reçu un ensemble de pastels et de peintures acryliques ainsi que tous les pinceaux et cahiers de croquis nécessaires pour Noël. Pendant des mois j'ai peint ou dessiné (au pastel ?) de nombreuses pièces. J'utilisais tout ce qui m'entourait comme sujet d'inspiration : des bougies sur la table de la cuisine, des silhouettes dansantes, un pont pittoresque enjambant un ruisseau ruisselant.
Après un certain temps, je me suis découragée de mon manque de talent et j'ai commencé à poursuivre d'autres passe-temps. A mes seize ans, j'ai commencé ma carrière en tant que graphiste, et j'étais complètement enveloppée par le médium numérique. Puis, une année, ma soeur a reçu une tablette Wacom pour Noël, et j'ai commencé à explorer le domaine de la peinture numérique.
C'était un tremplin fantastique. Les créations débordaient l'une après l'autre de mes doigts et apparaissaient à l'écran. Sans m'en rendre compte, j'ai appris la mécanique de la couleur, des formes et des ombres. Les communautés artistiques en ligne offraient un lieu sûr pour partager mon travail et recevoir des critiques constructives. J'ai même réussi à vendre une partie de mon travail grâce à l'aide du ministère (laïc) en ligne de mon père (Mark Mallett).
D'une certaine façon, j'étais intimidée par l'idée de revenir à un médium traditionnel. J'aimais Photoshop. J'aimais cette possibilité de choisir si facilement une couleur ou d'annuler une erreur. Mais dès l'instant où je trempai timidement mon pinceau dans la peinture, je suis devenue accro.
J'ai découvert qu'il y a quelque chose d'intensément spirituel dans la peinture. Peut-être est-ce dans l'abandon nécessaire pour ne faire qu'un avec son oeuvre, ou peut-être est-ce de reconnaître que je suis moi-même un peu plus qu'un pinceau dans la main de l'Artiste. Ayant peint les visages de Marie et de certains Saints, j'ai l'impression d'avoir développé une belle amitié avec ces saintes âmes. Chacun m'a interpellé d'une manière unique - l'une peut m'appeler à la persévérance, une autre à la patience, ou une autre encore à la simplicité. À maintes reprises, j'ai expérimenté ce flot de grâce qui m'a permis de faire ce dont je me sais incapable. Je suis fortement touchée d'avoir été appelée à cela et profondément reconnaissante.
Comme l'étincelle qui déclenche l'embrasement, je prie pour que Dieu vous bénisse à travers ces images et que celles-ci redonnent un peu de beauté à notre monde.
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Qui ménage le bâton n'aime pas son fils, qui l'aime vraiment veille à le corriger.… [Car] quand le Seigneur aime quelqu'un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu'il reconnaît comme ses fils.
Proverbes 13: 24, Hébreux 12: 6