Réflexion sur la foi et la Providence


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Catégorie : Réflexions et méditations diverses

Auteur : Mark Mallett

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« Devons-nous stocker de la nourriture ? Dieu nous conduira-t-il vers des refuges ? Que devons-nous faire ? » Ce sont quelques-unes des questions que les gens se posent en ce moment. Il est donc très important que nous trouvions les justes réponses...

Notre mission

Dans les messages approuvés à Élisabeth Kindelmann, Jésus nous dit :

Tous sont invités à rejoindre ma force spéciale de combat. La venue de Mon Royaume doit être votre seul but dans la vie. Mes paroles parviendront à une multitude d'âmes. Ayez confiance ! Je vous aiderai d'une façon miraculeuse. N'aimez pas le confort. Ne soyez pas lâches. N'attendez pas. Affrontez la tempête pour sauver les âmes. Mettez-vous au travail. Rester les bras croisés, c'est laisser le champ libre à Satan et au péché. Ouvrez les yeux et voyez tous les dangers qui font tant de victimes et menacent votre propre âme.

— Jésus à Elizabeth Kindelmann, La Flamme d'Amour, p. 34 (éd. anglaise), publié par la Fondation Children of the Father ; Imprimatur Mgr Charles Chaput

Quelle parole puissante ! Que pourrait-on y rajouter ? Et donc, la question de savoir si Dieu va vous préserver vous et votre famille, face à cette Tempête, est la mauvaise question. La bonne question est celle-ci :

« Seigneur, comment pouvons-nous donner notre vie pour l'amour de l'Évangile ? »

« Jésus, comment puis-je t'aider à sauver les âmes ? »

Suivi d'un engagement ferme :

« Me voici, Seigneur. Que tout soit fait selon Ta volonté. »

Si vous n'avez pas lu la petite cohorte de la Sainte Vierge, faites-le : il s'agit réellement d'une invitation à rejoindre cette « force spéciale de combat ». Je me suis basé sur le récit biblique de Gédéon, lorsque Dieu demande à ce dernier de réduire la taille de son armée, ce qu'il fit par ces mots :

« Ceux qui ont peur et tremblent, qu'ils s'en retournent et partent par le mont Galaad ! » Vingt-deux mille hommes s'en retournèrent...

Juges 7: 3-7

Au final, Gédéon ne prend avec lui que trois cents soldats pour encercler les armées de Madian. De plus, il leur est demandé de laisser leurs armes et de ne prendre qu'une torche, une cruche et un cor. Autrement dit, nous devons affronter cette Tempête avec rien d'autre que la flamme de notre foi, le vase en terre de notre faiblesse et la corne de l'Évangile. Ce sont nos seules provisions — et c'est ainsi que le veut Jésus aujourd'hui :

Un temps de ténèbres arrive sur le monde, mais un temps de gloire arrive pour mon Église, un temps de gloire arrive pour mon peuple. Je vais déverser sur vous tous les dons de Mon Esprit. Je vais vous préparer pour un combat spirituel ; Je vais vous préparer pour un temps d'évangélisation que le monde n'a jamais vu... Et lorsque vous n'aurez plus rien à part Moi, vous aurez tout...

— Prophétie donnée au Dr Ralph Martin sur la place Saint-Pierre en présence du Pape Paul VI ; Lundi de Pentecôte, mai 1975

Cela peut sembler contre-intuitif. Nous recherchons instinctivement notre survie ; nous avons été créés pour la vie. Mais Jésus nous donne une nouvelle définition de ce qu'est la vraie « vie » :

Si quelqu'un veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l'Évangile la sauvera.

Marc 8: 34-35

Dans l'évangile de Jean, Jésus fustige les foules parce qu'elles le suivent en quête de nourriture et non pas pour se procurer le Pain du salut.

Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l'homme...

Jean 6: 27

En revanche, Étienne fut persécuté pour avoir consacré sa propre vie au service de l'Évangile :

Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants... Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes, et [se saisirent de lui] ... Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême avaient les yeux fixés sur Étienne, et ils virent que son visage était comme celui d'un ange.

Actes 6: 8-15

Voilà en quoi consiste la coopération parfaite entre le véritable disciple et la Divine Providence : Étienne donne tout à Dieu — et Dieu pourvoit à tous les besoins d'Étienne, quand il en a besoin. C'est pourquoi son visage était comme celui d'un ange parce que, intérieurement, Étienne avait Tout, alors même qu'il était sur le point d'être lapidé à mort. Le problème chez beaucoup de chrétiens aujourd'hui est que nous ne croyons pas vraiment que le Père va pourvoir à tous nos besoins. D'une main levée vers le Seigneur, nous lui demandons notre « pain quotidien », et de l'autre, nous nous accrochons à notre carte de crédit — juste au cas où. Mais même là, nous nous concentrons sur le matériel, sur nos « affaires » ; d'où l'injonction de Jésus à « rechercher d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par surcroît. » (Mt 6: 33)

Mais l'esprit de rationalisme est l'un des grands fléaux de notre temps, en particulier dans l'Église. Cet esprit ne laisse aucune place au surnaturel, aucune place à Dieu pour bénir Ses enfants et accomplir Ses miracles. À moins de pouvoir analyser, anticiper et contrôler notre environnement, nous cédons à la peur et recourons à la manipulation plutôt qu'à la confiance et à l'abandon. Cher lecteur, examinez votre conscience et voyez si ce n'est pas vrai, si même nous, les « baptisés, confirmés et consacrés », nous ne cherchons pas de façon compulsive à nous auto-préserver comme le fait le reste du monde.

En fait, c'est là l'un des principaux reproches que fait Jésus à l'Église à la « fin des temps » : la tiédeur — une perte de sensibilité au surnaturel et une façon mondaine de penser ; nous n'avançons plus par la foi mais par la vue.

Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu !

Apocalypse 3: 17

Notre Dame nous appelle aujourd'hui à une confiance extraordinaire. Elle va vous révéler votre Mission, soit maintenant, soit au moment le plus opportun (et en attendant, nous pouvons prier, jeûner, intercéder et grandir en sainteté afin que notre vie puisse porter du fruit là où nous sommes). Cette première et « douloureuse contraction » que nous ressentons est un don de la Miséricorde divine, pour nous appeler à nous préparer dans la foi (non pas la peur) pour les épreuves qui arrivent en ce moment sur le monde.

Mais quand même, vous demandez-vous, qu'en est-il des questions pratiques ?

Devons-nous faire des réserves ?

En créant Adam à Son image, Dieu lui a donné l'intelligence, la volonté et la mémoire. La foi et la raison ne s'opposent pas l'une à l'autre mais se veulent complémentaires. On pourrait dire que le premier don que Dieu fit à Adam fut de lui mettre une tête entre les épaules.

Regardez aujourd'hui les événements météorologiques extrêmes qui secouent le monde, l'instabilité économique et, bien sûr, notre vulnérabilité à quelque chose d'aussi microscopique qu'un virus. Il y a peu d'endroits sur terre qui ne soient soumis à des tornades, des ouragans, des tremblements de terre, des moussons, des froids extrêmes, etc. Pourquoi ne pas stocker une certaine quantité de provisions en anticipation d'un éventuel cas d'urgence ? N'est-ce pas une simple question de prudence ?

Mais jusqu'à quel point devons-nous faire de telles provisions ? J'ai toujours dit que les familles devraient probablement, en prévision de tels cas d'urgence, avoir une réserve pour plusieurs semaines de nourriture, d'eau, de médicaments, etc. Suffisamment pour subvenir à leurs besoins et peut-être même ceux d'autres personnes. Néanmoins, certaines familles ne peuvent pas se le permettre ; d'autres vivent dans des appartements et n'ont tout simplement pas assez de place pour stocker en grandes quantités. L'essentiel est de faire ce que vous pouvez, par prudence, et faire ensuite confiance à Dieu pour le reste. Multiplier la nourriture est facile pour Jésus ; multiplier la foi est bien plus difficile car cela dépend de la liberté humaine.

Alors quelle quantité de provisions devons-nous faire ? Suffisamment pour vingt jours ? Vingt-quatre jours ? Vingt-quatre jours et demi ? Vous comprenez où je veux en venir. Faites confiance au Seigneur ; partagez ce que vous avez ; et recherchez d'abord le Royaume de Dieu — et le salut des âmes.

Réflexion sur les refuges

Si votre première pensée consiste à vous demander comment vous pouvez survivre jusqu'à l'Ère de Paix, et non pas comment donner votre vie au Seigneur pour le salut des âmes, alors vos priorités ne sont pas dans le bon ordre. Je ne suggère nullement que nous recherchions le martyre. Dieu nous envoie les croix dont nous avons besoin ; personne n'a besoin d'aller les chercher. Mais si vous êtes assis sur vos mains en ce moment, attendant que les anges de Dieu vous emmènent dans un refuge... ne soyez pas surpris si le Seigneur vous fait tomber de votre chaise !

Le survivalisme est à certains égards, l'antithèse du christianisme. Nous suivons un Dieu qui a donné Sa vie pour nous, et qui nous a dit : « Faites ceci en mémoire de moi. »

C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous.

Jn 13: 15 (ajout)

Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera.

Jean 12: 26

Les soldats qui abandonnèrent Gédéon avaient une vision erronée du refuge — une vision survivaliste. Les soldats qui accompagnèrent Gédéon n'avaient à cœur rien d'autre que la victoire du Seigneur. Quelle témérité que celle de cette cohorte ! Mais quelles glorieuses victoires les attendaient.

J'ai déjà abordé la question de savoir ce que serait le véritable refuge pour notre époque. Mais je pourrais le résumer ainsi : où est Dieu, là se trouve notre refuge sûr. Quand Dieu habite en moi et moi en Lui, je suis dans Son refuge. Ainsi, quoi qu'il arrive — consolation ou désolation — je suis « en sécurité » parce que Sa volonté est toujours ma nourriture. Cela signifie également qu'Il peut me protéger physiquement, et même ceux qui m'entourent, si cela est dans notre plus grand intérêt. Dieu fournira en effet un refuge physique à de nombreuses familles dans les temps à venir, car elles seront à leur tour les fleurs d'un nouveau printemps.

Nous devons également être très prudents en évitant la superstition. L'Église offre de nombreux sacramentaux qui assurent une certaine protection contre le mal : le scapulaire, la médaille de saint Benoît, l'eau bénite, etc. Certains mystiques catholiques recommandent de suspendre des images sacrées à nos portes ou de placer des icônes bénites dans nos maisons pour se prémunir contre les « châtiments ». Cependant, rien de tout cela n'agit comme un talisman ou un charme qui se substituerait à la foi, ou nous dispenserait de notre devoir d'évangélisation et des œuvres que Dieu nous appelle à faire. Nous savons déjà ce qui arriva pour [le serviteur paresseux] qui, pris de peur, alla enterrer son talent dans le sol... [1] D'ailleurs, qu'est-ce qu'un refuge physique pour Jésus ?

Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête.

Matthieu 8: 20

Le naufrage de l’apôtre Paul devant Malte - Backhuysen, Ludolf 1630–1708Pour saint Paul, l'endroit le plus sûr devait être dans la volonté de Dieu — que ce soit dans un fossé, en plein naufrage ou en prison. Tout le reste, il le considérait comme des « ordures ». [2] Il ne lui était possible de penser à rien d'autre qu'à prêcher l'Évangile aux âmes. Voilà la disposition d'esprit que Notre Dame attend de la part de sa petite cohorte.

Nous ferions bien de nous rappeler la raison d'être de ce temps de souffrance et de châtiment, et pourquoi cette Tempête est à présent sur nous : c'est le moyen auquel Dieu a recours pour sauver le plus grand nombre d'âmes, à une époque où le plus grand nombre risque de se perdre. Même si cela signifie devoir tout perdre, depuis nos cathédrales jusqu'à nos bâtiments publiques. Il y a même un bien supérieur à celui de la préservation de la nature : il réside dans la joie suprême d'être auprès de Dieu dans la vie éternelle... un bien si grand que Jésus a donné Sa vie pour que chaque âme puisse l'atteindre. Et c'est là que le Seigneur a besoin de nous, Sa petite cohorte.

Me retrouvant dans mon état habituel, mon doux Jésus me transporta hors de moi, et Il me montra des masses de personnes en pleur, sans abri, en proie à la plus grande désolation ; des villes s'effondraient, des rues se retrouvaient désertées et inhabitables. On ne voyait que des tas de pierres et de gravats. Une seule zone était épargnée par le fléau. Mon Dieu, quelle douleur de voir ces choses et de vivre ! Je regardai vers mon doux Jésus, mais Il ne daigna pas me regarder ; Il pleurait amèrement et d'une voix brisée par les larmes, Il me dit : « Ma fille, l'homme a oublié le Ciel et lui a préféré la terre. Ce n'est que justice que ce qui est de la terre lui soit enlevé, et qu'il se retrouve à errer, incapable de trouver un abri, de sorte qu'il se souvienne que le Ciel existe. L'homme a oublié l'âme et a tout misé sur le corps. Ainsi, tout est pour le corps : les plaisirs, le confort, les richesses, le luxe, etc. Les âmes sont affamées, privées de tout, et dans beaucoup d'hommes elle est morte, comme s'ils n'en possédaient pas. À présent, ce n'est que justice que leurs corps soient privés de tout, afin qu'ils se souviennent qu'ils ont une âme. Mais — oh, comme l'homme est dur ! Sa dureté me force à le frapper davantage — qui sait s'il ne s'attendrira pas sous les coups. »

— Jésus à la servante de Dieu Luisa Piccarreta, volume 14, 6 avril 1922 (ma traduction depuis l'anglais)

D'un autre côté, l'âme qui vit abandonnée en Moi trouve un refuge face à ses souffrances — une cachette où elle peut aller et où personne ne peut la toucher. Si quiconque veut la toucher, Je saurai la défendre, parce que lever la main sur une âme qui m'aime est pire encore que de lever la main sur Moi ! Je la cache en Moi-même, et Je confonds ceux qui veulent frapper quiconque m'aime.

— Ibid. Volume 36, 12 octobre 1938

Pour conclure, j'aimerais inviter tous mes lecteurs à prier avec moi pendant neuf jours l'Acte d'abandon (enseigné par Jésus au Prêtre capucin Italien Don Dolindo Ruotolo, ndtr) avec comme intention de confier l'avenirnos besoins physiques — à Jésus. Et puis, laissons derrière nous toute inquiétude et cherchons le Royaume en premier afin qu'il s'établisse « sur la terre comme au Ciel ».

Mark Mallett
On Faith and Providence


[1] cf. Mt 25: 18-30
[2] Phil 3: 8

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Commentaire laissé par Reverdy le

Tous les articles de Mark Mallett m'aident mais celui-ci (Reflexion sur la foi et la providence) m'a particulièrement touché et aidé ! Que Dieu le bénisse surabondamment ! Et que Dieu bénisse celui qui retransmet ! Merci !

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