Pourquoi êtes-vous bouleversés ?


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Catégorie : Église et papauté

Auteur : Mark Mallett

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Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort. Ils n'en trouvèrent pas ; pourtant beaucoup de faux témoins s'étaient présentés. Finalement il s'en présenta deux, qui déclarèrent : « Celui-là a dit : “Je peux détruire le Sanctuaire de Dieu et, en trois jours, le rebâtir.” » Alors le grand prêtre se leva et lui dit : « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu'ils portent contre toi ? » Mais Jésus gardait le silence.

Mt 26 : 59 - 63

... Après avoir publié La secousse de l'Église le Jeudi Saint, il n'a fallu que quelques heures avant qu'un tremblement de terre spirituel, centré sur Rome, ne secoue toute la chrétienté. Tandis qu'on nous rapportait que des morceaux de plâtre se seraient mis à tomber du plafond de la Basilique Saint-Pierre, les titres des journaux à travers le monde annonçaient en choeur que le pape François aurait dit que « l'enfer n'existe pas. »

Traduction d'un article de Mark Mallett du 5 avril 2018. Titre original : « Why Are You Troubled ? »

Ce que j'ai pris dans un premier temps pour une « fausse nouvelle » (fake news), ou peut-être un Poisson d'Avril, s'est avéré vrai. Le Pape François avait accordé une nouvelle interview à Eugene Scalfari, un Athée de 93 ans qui ne prend jamais de notes ni n'enregistre les paroles de ses interviewés. Au contraire, comme il l'a expliqué une fois à l'Association de la presse étrangère à Rome, « j'essaie de comprendre la personne que j'interroge, et après cela, je retranscris ses réponses avec mes propres mots. » Scalfari a alors concédé la possibilité que « certaines des paroles que j'ai rapportées n'ont pas été prononcées par le Pape François » — dans son interview de 2013 avec le Souverain Pontife. (cf. Catholic News Agency)

Il est difficile de dire ce qui est le plus surprenant : le fait que l'on tolère un travail journalistique médiocre, sinon contraire à l'éthique, ou le fait que le Pape ait accordé à cet homme une nouvelle interview (c'est apparemment la cinquième).

Les réactions entendues dans le monde sont allées de l'acclamation de la part des « libéraux » aux déclarations venant des « conservateurs » que le Pape est un agent de l'Antéchrist. Représentant peut-être la voix de la raison, le Dr Peter Kreeft, théologien et philosophe du Boston College, a répondu au tollé en disant : « Je doute qu'il l'ait dit, car c'est une pure hérésie. » (1er avril 2018 ; bostonherald.com) En effet, l'existence de l'enfer est une doctrine fondamentale du christianisme, enseignée par Notre-Seigneur, et affirmée depuis 2000 ans par la Sainte Tradition. De plus, le Pape François a lui-même déjà enseigné l'existence de l'Enfer et a souvent parlé de la réalité de Satan comme étant un véritable ange déchu. Comme l'a noté John L. Allen Jr., correspondant du Vatican depuis longtemps :

Tout d'abord, il est pratiquement invraisemblable que François ait réellement dit ce que Scalfari lui fait dire sur l'Enfer, du moins tel que rapporté, puisque François a un enseignement public clair sur le sujet - il parle plus souvent de l'Enfer que tout autre pape de mémoire récente, et il n'a jamais laissé plâner le moindre doute sur le fait qu'il le considère comme une possibilité réelle pour le destin éternel de certaines âmes.

- 30 avril 2018 ; cruxnow.com

Le porte-parole du Vatican, Greg Burke, a publié une déclaration concernant l'interview récente de Scalfari (parue dans La Repubblica et traduite en anglais par Rorate Caeli) :

Ce qui est rapporté par l'auteur dans l'article d'aujourd'hui est le résultat d'une reconstruction, dans laquelle les paroles littérales prononcées par le Pape ne sont pas citées. Aucune citation de l'article précité ne doit donc être considérée comme une transcription fidèle des paroles du Saint Père.

- Catholic News Agency, 29 mars 2018

Malheureusement, rien n'a été dit pour confirmer la doctrine catholique. Et jusqu'à présent, le Pape est resté silencieux.

Ainsi, les "dégâts", semble-t-il, sont faits. La question n'est pas tant de savoir si le pape l'a réellement dit ou non que de réaliser que des milliards de personnes ont maintenant entendu, prétendument de la bouche du représentant en chef de l'Eglise Catholique, que l'Enfer n'existe pas. Certains ont applaudi la nouvelle se réjouissant que "finalement" l'Église ait abandonné une doctrine aussi "peu miséricordieuse" ; les chrétiens évangéliques et les schismatiques se sont déchaînés, confirmant leur soupçon que François serait un « antipape » ou un « faux prophète » ; les fidèles catholiques, épuisés par cet enchaînement de controverses papales, ont publiquement exprimé leur consternation sur les médias sociaux, certains appelant même François un « traître » et un « Judas ». Un lecteur m'a dit : « Je prie pour le Pape. Mais je ne lui fais plus confiance. » Exprimant son exaspération, le cardinal Raymond Burke a répondu à cette hystérie par ces mots :

Cela a été source de profond scandale non seulement pour beaucoup de catholiques mais aussi pour beaucoup de laïcs qui respectent l'Église catholique et ses enseignements, même s'ils ne les partagent pas. Cette façon de jouer avec la foi et la doctrine, au plus haut niveau de l'Église, laisse à juste titre les pasteurs et les fidèles scandalisés.

- La Nuova Bussola Quotidiana, 5 avril 2018 (traduction en français sur Le Salon Beige)

L'Eglise est en train de trembler ... mais elle n'est pas anéantie.

Jésus est ressuscité !

En réfléchissant à ce que je devais écrire aujourd'hui, j'ai ressenti dans mon coeur les mots : « Fais ce que tu fais toujours : tourne-toi vers les lectures quotidiennes de la Messe. »

Dans l'Évangile du 5 avril 2018, le Seigneur Ressuscité entre dans la salle où les apôtres sont réunis et leur demande :

Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre coeur ?

Lc 24, 35-48

La dernière fois que Jésus leur avait posé cette question fut lorsqu'ils s'étaient retrouvés au milieu d'une grande tempête. Ils le réveillèrent en criant :

« Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? »

Mat 8: 25-26

Ce que Jésus demandait aux apôtres avant et après Sa Résurrection était d'avoir une confiance totale en Lui. Oui, Jésus bâtissait Son Église sur Pierre, « le rocher », mais leur foi devait se trouver uniquement en Dieu — et dans Ses promesses, non pas dans leurs capacités humaines.

Le Seigneur l'a proclamé publiquement : « J'ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » ... Pour cette raison, la Foi du Siège Apostolique n'a jamais échoué même pendant les périodes de turbulences, mais est demeurée entière et indemne, de sorte que le ministère de Pierre continue d'être inébranlable.

- PAPE INNOCENT III (1198-1216), Can a Pope be a Heretic ? par le révérend Joseph Iannuzzi, le 20 octobre 2014

« Mais », peut-on se demander, « le Siège Apostolique n'a-t-il pas échoué à travers ce déni apparent de la réalité de l'Enfer ? » La réponse est non — les enseignements de l'Église n'ont pas été renversés, même dans Amoris Laetitia (bien qu'ils n'aient pas été interprétés de manière orthodoxe). Le Pape peut commettre des erreurs comme tout le monde sauf en faisant des déclarations ex cathedra, c'est-à-dire des déclarations infaillibles qui confirment la doctrine. C'est l'enseignement de l'Église et le fruit de 2000 ans d'expérience.

[...] si vous êtes troublé par certaines déclarations que le Pape François a faites dans ses récents entretiens, ce n'est pas de la déloyauté, ou un manque de romanità (esprit de soumission envers l'autorité du Pape) que de désapprouver certaines paroles prononcées lors de tels ou tels entretiens improvisés. Naturellement, si nous sommes en désaccord avec le Saint Père, nous le faisons avec le plus profond respect et la plus grande humilité, conscients qu'il se peut que nous ayons nous-mêmes besoin d'être corrigés. Cependant, les entretiens du Pape n'exigent ni l'assentiment de la foi qui est réservé aux enseignements ex cathedra, ni la soumission intérieure de l'intelligence et de la volonté qui est accordée aux déclarations faisant partie de son magistère non infaillible mais néanmoins authentique.

— Père Tim Finigan, tuteur en Théologie Sacramentelle au Séminaire St Jean, Wonersh ; de l'Herméneutique de la Continuité, « Assentiment et Magistère papal » , 6 octobre 2013 ; http://the-hermeneutic-of-continuity.blogspot.co.uk

Les promesses pétriniennes du Christ sont toujours vraies, même si de grandes vagues se brisent contre l'Église ... même si des navires ennemis frappent sa coque et que « Pierre » lui-même semble diriger la Barque vers des bas-fonds rocheux. Quel est donc, je vous le demande, ce vent qui souffle dans ses voiles ? N'est-ce pas le Saint-Esprit ? Qui est l'Amiral de ce navire ? N'est-ce pas Christ ? Et qui est le Seigneur des mers si ce n'est le Père ?

Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre coeur ?

Jésus est ressuscité. Il n'est pas mort. Il est toujours le Gouverneur et le Maître Bâtisseur de Son Eglise. Je ne dis pas cela pour rejeter les controverses ou excuser le pape, ni minimiser les graves épreuves auxquelles nous sommes confrontés. (lire La secousse de l'Église) Mais je pense que ceux qui sautent par-dessus bord doivent écouter ce que dit le Christ — en particulier ceux qui calomnient le Pape ou trahissent un manque évident de confiance en Jésus. Franchement, eux aussi deviennent une « pierre d'achoppement » pour les autres et une source de division. Cela vaut la peine de relire ce que le Catéchisme nous enseigne concernant ce que nous devrions faire quand quelqu'un, y compris le Pape, semble défaillir :

Le respect de la réputation des personnes interdit toute attitude et toute parole susceptibles de leur causer un injuste dommage. Se rend coupable :

  • de jugement téméraire celui qui, même tacitement admet comme vrai, sans fondement suffisant, un défaut moral chez le prochain.
  • de médisance celui qui, sans raison objectivement valable, dévoile à des personnes qui l'ignorent les défauts et les fautes d'autrui.
  • de calomnie celui qui, par des propos contraires à la vérité, nuit à la réputation des autres et donne occasion à de faux jugements à leur égard.

Pour éviter le jugement téméraire, chacun veillera à interpréter autant que possible dans un sens favorable les pensées, paroles et actions de son prochain :

Tout bon chrétien doit être plus prompt à sauver la proposition du prochain qu'à la condamner. Si l'on ne peut la sauver, qu'on lui demande comment il la comprend ; et s'il la comprend mal, qu'on le corrige avec amour ; et si cela ne suffit pas, qu'on cherche tous les moyens adaptés pour qu'en la comprenant bien il se sauve.

Catéchisme des catholiques, n. 2477-2478

Le Christ ne ment pas

Ceci aussi est un fait : le Pape François détient les clefs du Royaume, quand bien même il les tiendrait avec négligence ... peut-être trop négligemment. Pas un seul cardinal, pas même Raymond Burke, n'a contesté la validité de ce pontificat. François est le Vicaire du Christ, et ainsi, les promesses pétriniennes de Jésus prévaudront. Ceux qui persistent à croire qu'il y a eu une « révolution de palais » et que Benoît XVI est toujours le pape légitime devraient lire ce que Benoît XVI lui-même a écrit à ce propos : voir Se tromper de cible.

Je me souviens comment le Pape François avait permis, lors du Synode sur la famille, qu'une multitude d'opinions soient mises sur la table — certaines belles, d'autres hérétiques. À la fin, il s'est levé et a publié cinq corrections à l'adresse aussi bien des « libéraux » que des « conservateurs ». Ensuite, il a déclaré :

Le Pape, dans ce contexte, n'est pas le seigneur suprême mais plutôt le suprême serviteur — le « servus servorum Dei » ; le garant de l'obéissance et de la conformité de l'Eglise à la volonté de Dieu, à l'Evangile du Christ et à la Tradition de l'Eglise, en mettant de côté tout arbitraire personnel, tout en étant — par la volonté du Christ lui-même — le « Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles » (Can. 749) et bien que possédant « dans l'Eglise le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel »

PAPE FRANCOIS, remarques de clôture sur le Synode ; 18 octobre 2014

Tout à coup, je n'ai plus entendu le Pape parler mais Jésus. Les mots résonnaient dans mon âme comme le tonnerre. (...) Vous voyez, c'est le Christ qui a prié pour que la foi de Pierre ne défaille pas. C'est une prière à laquelle nous pouvons nous fier. Et nous avons fini par comprendre que cela ne signifie pas que le Pape ne peut pas pécher, à titre personnel, ou même échouer à ses devoirs ; mais plutôt, que l'Esprit de Vérité sauvegardera [le dépôt de la foi] que le Christ nous a confié à travers la Sainte Tradition. En effet, l'interview du Pape avec Scalfari a peu de poids si nous la regardons sous ce jour. La Véritable Foi a déjà été transmise (à Saint Pierre) et ne peut être ébranlée.

D'une manière ou d'une autre, nous verrons s'accomplir cette promesse. Vraiment, nous le voyons déjà, du fait que la papauté ne se réduit pas à un seul Pape.

Même Judas

Même à Judas fut confié le pouvoir et l'autorité. Oui, il était parmi les disciples de Jésus quand ce dernier leur avait déclaré :

Celui qui vous écoute m'écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé. »

Luc 10: 16

Autrement dit, quiconque n'écoutait pas Judas rejetait le Seigneur lui-même. Ce fut le cas pendant les trois années que le futur traître avait passées auprès du Seigneur. Nous devrions réfléchir à cela.

Et même Pierre, après la Pentecôte, fut corrigé par Paul pour s'être éloigné du véritable Évangile. (Gal 2: 11-14) Il y a quelque chose d'important à apprendre dans ce passage. L'infaillibilité signifie-t-elle que le Pape ne peut jamais faire de faux pas, ou ne signifie-t-elle pas plutôt que ses pas seront toujours rectifiés ?

Comme je l'ai dit il n'y a pas si longtemps, notre devoir en tant que fidèles laïcs est d'écouter la voix de Jésus parlant à travers le Pape François et les évêques en communion avec lui. Seuls les coeurs les plus cyniques échoueront à entendre les paroles souvent belles, encourageantes et vraies que ces hommes prononcent — malgré leurs défauts.

Tout en me préparant l'an dernier pour une mission de l'Avent dans une paroisse, j'ai vu une grande affiche sur le mur de la sacristie. Elle détaillait l'histoire de l'Église sous la forme d'une chronologie. Un texte a attiré mon attention en particulier:

Il est à déplorer que parfois la condition spirituelle de l'Église ne soit pas meilleure que la condition spirituelle de la société dans son ensemble. C'était vrai au 10ème siècle. Dans ses soixante premières années, l'office du pape était contrôlé par des aristocrates romains indignes de leur haute fonction. Le pire d'entre eux, le Pape Jean XII, était si corrompu que Dieu en a libéré l'Eglise par l'intermédiaire d'un souverain politique, Otton Ier (le Grand), le premier Empereur Romain du Saint Empire Germanique. Otton et ses successeurs ont utilisé l'Église comme un instrument permettant de rétablir l'ordre dans l'Empire. L'investiture laïque, la sélection d'évêques et même de papes par les empereurs, fut l'une des principales manières de contrôler l'Église. Par la miséricorde de Dieu, les papes nommés par les empereurs allemands pendant cette période furent de grande qualité, en particulier le pape Sylvestre II. En conséquence, l'Église occidentale a commencé à revivre, en particulier à travers le renouveau de la vie monastique.

Dieu permet le mal (et la confusion) afin de susciter un plus grand bien. Il en fera de même à notre époque.

Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre coeur ?

Mark Mallett

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En anglais sur le blog de Mark Mallett :

Hell is for Real

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