L'Heure de Judas


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Catégorie : Réflexions sur les signes des temps

Auteur : Mark Mallett

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Il y a une scène dans le Magicien d'Oz où le petit chien Toto tire le rideau et révèle la réalité derrière le « Magicien ». De même, lors de la Passion du Christ, le rideau est levé et Judas est révélé, ce qui déclenche une série d'événements ayant pour effet de disperser et diviser le troupeau du Christ...

Le Pape Benoît XVI a partagé une profonde réflexion au sujet de Judas qui nous permet de mieux comprendre quels sont les Judas de notre temps :

Judas n'est ni un maître du mal ni la figure d'une puissance des ténèbres démoniaque mais plutôt un sycophante qui s'incline devant les puissances anonymes des humeurs changeantes et des modes passagères. Mais ce sont précisément ces puissances anonymes qui ont crucifié Jésus ; ce sont des voix anonymes qui ont crié : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »

— PAPE BENOÎT XVI, fatherdirector.blogspot.com

Ce que nous dit Benoît XVI, c'est que le courant de rébellion qui traversa le cœur de Judas n'était rien d'autre qu'un esprit de relativisme moral. Et ceci, prévient-il, est le Zeitgeist de notre temps...

... une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs. Posséder une foi claire, selon le Credo de l'Église, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de doctrine", apparaît comme l'unique attitude à la hauteur de l'époque actuelle.

— Cardinal Ratzinger (PAPE BENOÎT XVI) Homélie pré-conclave, 18 avril 2005, Vatican.va

Voilà en quoi consiste la véritable trahison de notre siècle : ces politiciens, éducateurs, scientifiques, médecins, juges, et oui, même prêtres, cardinaux et évêques, qui cèdent aux humeurs changeantes et aux modes passagères de notre temps, tout en renonçant aux absolus moraux et en rejetant la loi naturelle. Le courage nécessaire pour rejeter ce puissant courant a depuis longtemps quitté le cœur des hommes, qui fuient désormais la vérité aussi vite que les apôtres ont fui le jardin de Gethsémani. Nous pouvons entendre une fois encore les paroles désolées de Ponce Pilate : Qu'est-ce que la vérité ? La réponse est aujourd'hui la même que celle de ces puissances anonymes d'il y a deux mille ans : « Elle est ce que nous disons qu'elle est ! »

Et Jésus n'a rien répondu en retour, [1] non seulement parce qu'Il avait déjà tout dit, mais peut-être aussi pour s'identifier à Son Église qui, un jour, se tairait devant un monde que la vérité n'intéresserait plus. Oui, la couverture du Time Magazine posait avec perspicacité la question suivante : La vérité est-elle morte ?

Trahi !

Il y a quelques années, une parole a résonné clairement dans mon cœur, en écho à l'actualité du monde :

Trahi !

Les puissances au pouvoir — qu'elles soient religieuses ou séculières — sont en train de trahir l'humanité de la manière la plus périlleuse qui soit. Mais nous pouvons observer quelque chose d'autre [depuis l'élection du Pape François et du Président américain Donald Trump] : Judas est révélé... avec pour conséquence que l'ivraie se sépare progressivement du bon grain.

Les Judas de ce monde sont révélés

C'est par l'argent que fut tenté Judas il y a deux mille ans, et c'est exactement pareil aujourd'hui. L'argent, la sécurité et de faux espoirs qui cherchent à nous faire croire que l'État, la science et la technologie peuvent répondre aux besoins de l'homme et satisfaire ses désirs. Derrière ces vaines promesses, nous dit le Catéchisme, se cache essentiellement l'esprit de l'Antéchrist :

La persécution qui accompagne le pèlerinage [de l'Église] sur la terre dévoilera le "mystère d'iniquité" sous la forme d'une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l'apostasie de la vérité.

Catéchisme de l'Église catholique, n° 675

Ce n'est pas que le monde rejette la spiritualité ; il rejette la religion. Une récente enquête [en France], par exemple, révèle que de plus en plus de [français] rejettent la religion traditionnelle tout en conservant une sorte de croyance en un être supérieur. [2] Mais voici la triste ironie : en mettant notre foi dans l'humanisme et dans une vague notion de spiritualité...

... on fait d'une religion négative et abstraite (= l'humanisme) une [norme] tyrannique [à laquelle] chacun doit se plier. On prend ça pour la liberté uniquement parce que c'est une libération de toutes les valeurs qui existaient jusqu'à présent.

— Pape Benoît XVI, Lumière du monde, Le pape, l'Eglise et les signes des temps, Conversation avec Peter Seewald, page 78

« Votre problème, c'est que vous croyez qu'un père est forcément un mâle. »

— Président Emmanuel Macron à Pascale Morinière, présidente des Associations familiales catholiques (AFC), lors de la Célébration des 30 ans de la ratification de la Convention internationale des droits de l'enfant, lefigaro.fr (ajout)

Dans son célèbre roman 1984, Orwell mettait en garde contre un système autoritaire ayant fait de l'emploi de la novlangue et du contre-mot l'un des moyens de sa politique: « la guerre c'est la paix », « la liberté c'est l'esclavage », « l'ignorance c'est la force », etc… Il expliquait ainsi la logique sous-jacente à ce moyen: « Commencez par dénaturer le mot, supprimez-le et la chose disparaîtra ». Et si Emmanuel Macron, qui a très certainement lu ce livre, était lui aussi, un adepte de cette négation du réel ?

— Ibid. (ajout)

En conséquence, déclarait Benoît XVI, « une nouvelle intolérance se répand, c'est tout à fait manifeste ».

L'humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain.

— Pape Benoît XVI, Caritas in Veritate, n° 78

En effet, plus particulièrement depuis la dernière décennie, les « maîtres des consciences » [3] comme les qualifie le Pape François, imposent leurs « valeurs » au monde occidental, et maintenant même à l'étranger, par le biais de la « colonisation idéologique ». [4] Comme Judas, ce sont des « traîtres... aveuglés par l'orgueil, amis du plaisir plutôt que de Dieu ; ils [ont] des apparences de piété, mais [rejettent] ce qui en fait la force ». [5] Ce sont ceux, disait saint Jean-Paul II, qui ont « le pouvoir de "créer" l'opinion et de l'imposer aux autres. » [6] Leur « nouvelle religion », nous dit Benoît XVI...

... prétend être valable [...] parce qu'elle est rationnelle, ou même parce qu'elle est la raison en soi, qui sait tout et, [par conséquent, est seule en mesure de définir le cadre de référence qui doit s'appliquer à tout le monde]. Au nom de la tolérance, la tolérance [est] abolie...

— Pape Benoît XVI, Lumière du monde, Le pape, l'Eglise et les signes des temps, Conversation avec Peter Seewald, page 78

Dans le monde politique

Mais une chose remarquable s'est produite avec l'improbable élection de Donald Trump à la présidence américaine. Tout à coup, le rideau a été tiré de dessus les manigances illusionnistes de la « gauche » politique et, pour un moment, Judas a été exposé. Tout à coup, ce qui nous était imposé comme incontournable — que l'avortement doit être admis par tous, que tous doivent tolérer [les idéologies LGBT] et les toilettes publiques transgenres, ou accepter [le multiculturalisme] et la fin de nos souverainetés et, surtout, la fin du christianisme — n'était plus... chose incontournable. Nous pourrions résumer cela à cette déclaration de Donald Trump [lors d'un rassemblement dans le Michigan] peu après avoir remporté les élections : « Vous allez à nouveau pouvoir dire "Joyeux Noël" ! Joyeux Noël. Avez-vous entendu ? Il est normal de pouvoir dire "Joyeux Noël". » [7]

Trump a semblé faire écho aux sentiments exprimés par Bill O'Reilly dans un monologue de 2013, et qui disait : « Il est tout à fait clair que pour toute personne ayant un cerveau, il y a une guerre entre Américains traditionnels et les progressistes laïques dans ce pays. » Il a expliqué que, pour transformer les Etats-Unis en une nation progressiste, la gauche [démocrate] devait diminuer la tradition judéo-chrétienne. La gauche doit se débarrasser de l'influence religieuse car elle se trouve en opposition avec elle.

— 12 décembre 2016, lesobservateurs.ch (ajout)

Mais dans [la plupart] des pays occidentaux, le rideau cache toujours les charlatans qui promettent beaucoup, mais n'ont pas grand-chose à offrir — c'est-à-dire rien qui ne satisfasse le désir le plus profond de l'homme. Non, les magiciens tout-puissants poursuivent leurs expérimentations sociales sur l'ensemble de la civilisation humaine tout en feignant l'étonnement devant quiconque affronterait la « nouvelle religion », leur balançant les mêmes moqueries, les mêmes crachats et les mêmes mensonges que ceux dont eut à subir Jésus cette nuit-là, quand Il fut traîné devant le Sanhédrin.

Mais les chrétiens américains ne doivent pas pour autant penser que [avec Donald Trump] la nuit est finie. Non, je pense que la nuit sera encore longue. Une fois de plus, le rideau est lentement en train d'être retiré, tandis que Judas pique une crise de nerfs et fait tournoyer dans les airs ses boules de mépris enflammées, voltiger sa fumée et exploser ses artifices dans le but d'effrayer quiconque oserait modifier les humeurs changeantes et les modes passagères du moment — aussi absurdes soient-elles. Une sorte d'hystérie collective est en train de se lever en Amérique... tout comme celle qui s'empara de la foule et qui la conduisit à se rendre au jardin de Gethsémani pour arrêter Jésus. [8] (...)

La nuit où Jésus fut trahi, Jésus donna à Judas un « morceau de pain ». L'Évangile de Jean dit que c'est alors que Satan s'empara de Judas qui « prit la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit. »

Dans l'Église

Tout comme Judas fut de ceux qui participèrent à la première messe (càd, la dernière Cène et l'institution de l'Eucharistie), Judas est de nouveau parmi nous aujourd'hui, dans le cœur de ceux qui se servent de l'Église pour faire avancer leurs propres agendas idéologiques, leurs sophismes et leur casuistique. Et ici, je parle de ces religieux et membres du clergé qui ont utilisé leur état et leurs vœux pour promouvoir un évangile subjectif et stérile.

Judas aussi aurait pu s'en aller, comme le firent de nombreux disciples; ou plutôt, il aurait peut-être dû s'en aller, s'il avait été honnête. Au contraire, il resta avec Jésus. Il resta non par foi, non par amour, mais dans l'intention secrète de se venger du Maître... Pourquoi ? Parce que Judas se sentait trahi par Jésus, et il décida qu'à son tour, il le trahirait... Jésus avait déçu ces attentes. Le problème est que Judas ne s'en alla pas, et sa faute la plus grave fut le mensonge, qui est la marque du diable. Pour ceci Jésus dit aux Douze : « L'un d'entre vous est un démon ! » (Jn 6: 70)

— PAPE BENOÎT XVI, Angélus, 26 août 2012 ; Vatican.va

Écouter : Judas est éternellement damné (Jésus à Maria Valtorta)

Ici aussi, c'est « avec un baiser » que les « catholiques de carrière » ont souvent trahi l'Église, rejetant ainsi la vérité. Ils n'ont pas été « honnêtes » en se contentant simplement de quitter l'Église, mais ont préféré rester dans des positions de pouvoir, feignant l'obéissance tout en promouvant un anti-évangile.

Mais tout comme la présidence [subversive et anticonformiste] de Donald Trump a permis que soient révélés de nombreux Judas en Amérique, de la même manière le pontificat quelque peu non conventionnel du Pape François a encouragé les Judas à se montrer, alors que [jusqu'au pontificat de Benoît XVI] ils agissaient dans l'ombre. Et comme pour les autres Judas dans le reste du monde, ce qui fait sortir ces loups au grand jour, se sont les questions entourant la sexualité humaine et la famille.

... la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan portera sur le mariage et la famille... tous ceux qui travailleront à défendre le caractère sacré du mariage et de la famille seront toujours combattus et haïs de toutes les manières, parce que c'est le point décisif. Cependant, Notre Dame lui a déjà écrasé la tête.

— Sœur Lucie, voyante de Fatima, dans une interview avec le cardinal Carlo Caffara, archevêque de Bologne, publié dans le magazine Voce di Padre Pio, mars 2008 ; cf. La bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan portera sur le mariage et la famille

Lire : La famille et les vérités universelles qui ne le sont plus

Dans l'un de ses discours les plus percutants, peu de temps après les séances d'ouverture du Synode sur la famille, le Pape François a émis un avertissement qui fit écho de façon saisissante aux cinq corrections que Jésus adressa aux « Judas » dans Ses lettres destinées à cinq des sept églises dans le Livre de l'Apocalypse (lire Les cinq corrections). François a mis en garde contre une fausse miséricorde et contre...

La tentation de descendre de la croix, pour faire plaisir aux gens, et ne pas y rester, pour accomplir la volonté du Père; de se plier à l'esprit mondain au lieu de le purifier et de le [soumettre] à l'Esprit de Dieu.

Pape François, Discours lors de la 15e congrégation générale, salle du Synode, 18 octobre 2014 ; Vatican.va

En effet, c'est précisément ce genre de « mondanité » qui conduisit Judas à apostasier. Une mondanité...

... qui nous conduit à renier nos propres traditions et notre propre identité et à négocier notre fidélité à Dieu qui demeure toujours fidèle. Ceci... s'appelle l'apostasie, qui ... est une forme d'“adultère” qui survient quand nous négocions l'essence de notre être : la fidélité envers le Seigneur.

— PAPE FRANÇOIS, extrait d'une homélie, 18 novembre 2013 ; cf. Vatican.va

... nous le voyons aujourd'hui de façon réellement terrifiante : la plus grande persécution contre l'Église ne vient pas d'ennemis du dehors, mais elle naît du péché dans l'Église.

— PAPE BENOÎT XVI, entretien à bord du vol vers Lisbonne, Portugal ; 12 mai 2010 ; Zenit.org

« Voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé ! » (Lc 22: 31)

Bien sûr, je sais que certains de mes lecteurs se demandent pourquoi le Pape François lui-même n'a pas clarifié certaines questions doctrinales, et pourquoi il a nommé, dans certains cas, à des postes de grandes responsabilités des prélats ayant tout l'air d'être des Judas ? Je n'ai pas la réponse. Je veux dire, pourquoi Jésus lui-même a-t-il choisi Judas pour faire partie des Douze ? Dans mon article The Dipping Dish, j'ai soulevé la question de savoir pourquoi Notre Seigneur permettait à Judas de tenir de telles positions de pouvoir dans Sa "curie" et d'être si proche de Lui, au point même de lui confier la bourse commune ? Se pourrait-il que Jésus cherchait à donner à Judas toutes les occasions de se repentir ? Ou était-ce pour nous montrer que l'Amour ne choisit pas les plus parfaits ? Ou est-ce que, même face à une âme qui semble complètement perdue, « l'amour supporte tout, fait confiance en tout, espère tout, endure tout » (cf. 1 Co 13: 7) ? Alternativement, Jésus permettait-il que Ses apôtres soient criblés, de sorte que soient révélés ceux qui lui sont fidèles et ceux qui ne le sont pas, de sorte que l'apostat finisse par révéler ses véritables intentions ?

Répondre... comme Jésus

J'écrirai encore au sujet de la Grande Division que nous constatons de plus en plus aujourd'hui, aussi bien dans l'Église que dans le monde. Ce que Jésus désire, c'est que nous ne nous opposions pas aux autres, mais que nous nous « unissions » à eux dans l'amour. C'est ce que fit Jésus tout au long du chemin qui le menait au Calvaire : Il embrassa dans Son cœur et avec patience, les couvrant de Sa miséricorde et de Son pardon, chaque pécheur qu'il rencontrait sur Son chemin — y compris ceux qui se moquaient de Lui, le flagellaient et le crucifiaient. De cette façon, Jésus toucha et convertit en cours de route certains de ces Judas.

Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu !

(Le centurion romain, Mt 27: 54)

Car en réalité, nous ne savons pas qui sont les « Judas » et qui sont les « Pierre » ; lesquels, bien qu'ils puissent renier ou trahir le Christ aujourd'hui, peuvent aussi se repentir et l'accepter plus tard précisément en raison du témoignage de notre amour et de notre miséricorde. Même si le disciple Matthias était absent au pied de la Croix, il fut par la suite choisi pour remplacer Judas.

Nous pouvons en tirer une dernière leçon: même si dans l'Église ne manquent pas les chrétiens indignes et traîtres, il revient à chacun de nous de contrebalancer le mal qu'ils ont accompli par notre témoignage limpide à Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur.

— PAPE BENOÎT XVI, Audience générale, 18 octobre 2006 ; Vatican.va

Alors que nous avons veillé et prié cette [semaine] avec Jésus dans le jardin de Gethsémani, écoutons encore Son exhortation... de peur de renier nous aussi Notre Seigneur.

Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l'esprit est ardent, mais la chair est faible.

Mt 26: 41

Mark Mallett
The Hour of Judas


[1] cf. The Silent Answer
[2] cf. La Croix, 25 mai 2019
[3] cf. Homélie à la Maison Sainte Marthe, 2 mai 2014 ; Vatican.va
[4] cf. The Black Ship – Part II
[5] 2 Tm 3: 4-5
[6] Journée mondiale de la jeunesse, Homélie au Cherry Creek State Park, Denver, Colorado, 1993 ; Vatican.va
[7] cf. lesobservateurs.ch
[8] cf. The Growing Mob

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Commentaire laissé par Simon le

Généralement lorsque les loups sortent des bois c'est qu'il fait nuit. Si les loups qui agissaient secrètement au sein du Vatican semblent sortir aujourd'hui au grand jour (grâce à ce que je qualifie de véritable stratégie, cela signifie qu'en réalité il fait nuit noire sur le monde et sur l'Église. (Lire Le douloureux temps de veille). « Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups. » Voilà une parole très prophétique et clairvoyante de la part de Benoît XVI, prononcée dans son homélie du 24 avril 2005, lors de la messe inaugurale de son pontificat.


Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d'un glaive – ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d'un grand nombre.

Lc 2: 34-35 La stratégie de la part du Pape François plonge certe les fidèles dans la confusion et la douleur (« ton âme sera traversée d'un glaive ») mais possède un effet révélateur extrêmement puissant : « ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d'un grand nombre. »

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