L'enseignement du Pape François...


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Catégorie : Foi, doctrine & morale catholiques

Auteur : Mark Mallett

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... en tant que seul et unique magistère indivisible de l'Église, le pape et les évêques unis à lui portent la très grave responsabilité de faire en sorte qu'aucun signe ni enseignement ambigu ne proviennent d'eux, au risque de troubler les fidèles ou de les bercer d'un faux sentiment de sécurité.
— Gerhard Ludwig Cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ; First Thing, le 20 avril 2018

Le Pape peut être confus, ses paroles ambiguës, ses pensées incomplètes. Il y a beaucoup de rumeurs, de soupçons et d'accusations selon lesquels l'actuel Pontife essaierait de changer l'enseignement catholique. Aussi, pour votre information, voici ce qu'enseigne le Pape François...

Dernière mise à jour le 23/10/2020

Note du traducteur : ces citations contiennent de nombreux liens vers des sites externes. N'hésitez pas à me signaler les éventuels liens morts ou erronés pour que je puisse les remplacer.

Sur sa vision du futur Pape (et il s'est avéré que c'est lui qui fut élu) :

Pensant au prochain Pape, on a besoin d'un homme qui, de la contemplation et de l'adoration de Jésus-Christ, aide l'Eglise à sortir d'elle-même vers la périphérie existentielle de l'humanité, de façon à être mère féconde de la « douce et réconfortante joie d'évangéliser.

— Cardinal Jorge Bergoglio, peu avant d'être élu 266e Pape ; Salt and Light Magazine, p. 8, numéro 4, édition spéciale, 2013 ; traduction française reprise du site infoans.org

Sur l'avortement :

[L'avortement est le] meurtre d'une personne innocente.

— 1er septembre 2017 ; Catholic News Service

La défense de l'innocent qui n'est pas encore né, par exemple, doit être sans équivoque, ferme et passionnée, parce que là est en jeu la dignité de la vie humaine, toujours sacrée, et l'amour de chaque personne indépendamment de son développement exige cela.

Gaudete et Exsultate, n° 101

Dans ce contexte, je ne peux m'empêcher de dire que, si la famille est le sanctuaire de la vie, le lieu où la vie est engendrée et protégée, le fait qu'elle devient le lieu où la vie est niée et détruite constitue une contradiction déchirante. La valeur d'une vie humaine est si grande, et le droit à la vie de l'enfant innocent qui grandit dans le sein maternel est si inaliénable qu'on ne peut d'aucune manière envisager comme un droit sur son propre corps la possibilité de prendre des décisions concernant cette vie qui est une fin en elle-même et qui ne peut jamais être l'objet de domination de la part d'un autre être humain.

Amoris Laetitia, n° 83

Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l'on ne protège pas l'embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés : « Si la sensibilité personnelle et sociale à l'accueil d'une nouvelle vie se perd, alors d'autres formes d'accueil utiles à la vie sociale se dessèchent ».

Laudato si ', n° 120

Je le dis douloureusement. Au siècle dernier tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour entretenir la pureté de la race. Aujourd'hui nous faisons la même chose, mais avec des gants blancs.

— Audience Générale, 16 juin 2018 ; fr.zenit.org

Se débarrasser d'un être humain, c'est comme avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème. Est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? ... Mais comment un acte qui supprime la vie innocente peut-il être thérapeutique, civil ou tout simplement humain ?

— Homélie, 10 octobre 2018 ; midilibre.fr ; lire sur ce blog : Le Pape François compare l'avortement au recours à un "tueur à gages" et L'ordre des médecins dénonce la "violence" des propos du Pape François sur l'avortement

Sur Paul VI et Humanae Vitae :

... son génie fut prophétique, car il a eu le courage d'aller à l'encontre de la majorité, de défendre la discipline morale, d'appliquer un frein culturel, de s'opposer au néo-malthusianisme actuel et futur.

— Entretien avec le Corriere della Sera ; Inside the Vatican, le 4 mars 2014

Conformément au caractère personnel et humainement complet de l'amour conjugal, la bonne voie pour la planification familiale est celle d'un dialogue consensuel entre les époux, du respect des rythmes et de la considération de la dignité du partenaire. En ce sens, l'Encyclique Humanae vitae (cf. nn. 10-14) et l'Exhortation Apostolique Familiaris consortio (cf. nn. 14 ; 28-35) doivent être redécouvertes afin de [combattre] une mentalité souvent hostile à la vie. [...]. Le choix responsable de devenir parents présuppose la formation de la conscience, qui est ‘‘le centre le plus secret de l'homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre'' (Gaudium et spes, n° 16). ... D'autre part, « le recours aux méthodes fondées sur les ‘‘rythmes naturels de fécondité'' (Humanae vitae, n° 11) devra être encouragé. On mettra en lumière que ‘‘ces méthodes respectent le corps des époux, encouragent la tendresse entre eux et favorisent l'éducation d'une liberté authentique'' (Catéchisme de l'Église catholique, n° 2370).

Amoris Laetitia, n° 222

Sur l'euthanasie et les questions de fin de vie :

L'euthanasie et le suicide assisté constituent de graves menaces pour les familles dans le monde entier... L'Église, tout en s'opposant fermement à ces pratiques, ressent le devoir d'aider les familles qui prennent soin de leurs membres âgés et malades.

Amoris Laetitia, n° 48

La vraie compassion ne marginalise pas, n'humilie pas et n'exclut pas, et célèbre encore moins le décès d'un patient. Vous savez bien que cela signifierait le triomphe de l'égoïsme, de cette « culture du jetable » qui rejette et méprise les gens qui ne répondent pas à certaines normes de santé, de beauté ou d'utilité.

— Exhortation aux professionnels de la santé d'Espagne et d'Amérique latine, le 9 juin 2016 ; Catholic Herald

La pratique de l'euthanasie, devenue déjà légale dans différents Etats, se propose uniquement en apparence de promouvoir la liberté personnelle; en réalité, elle se base sur une vision utilitariste de la personne, qui devient inutile ou qui peut être assimilée à un coût si, du point de vue médical, elle n'a aucun espoir d'amélioration ou ne peut plus éviter la douleur... Si l'on choisit la mort, les problèmes sont dans un certain sens résolus; mais que d'amertume derrière ce raisonnement, et quel refus de l'espérance comporte le choix de renoncer à tout et de briser tous les liens !

— Discours aux membres de l'Association italienne d'oncologie médicale, 2 septembre 2019 ; Vatican.va

Sur l'expérimentation génétique sur la vie humaine :

Nous vivons une époque d'expérimentations avec la vie. Mais nous l'expérimentons mal. Fabriquer des enfants au lieu de les accueillir comme un don, vous disais-je. Jouer avec la vie. Attention, cela est un péché contre le Créateur : contre Dieu Créateur, qui a créé les choses ainsi.

— Exhortation à l'Association des médecins catholiques italiens, le 16 novembre 2015 ; Zenit.org

En général, on justifie le dépassement de toutes les limites quand on fait des expérimentations sur les embryons humains vivants. On oublie que la valeur inaliénable de l'être humain va bien au-delà de son degré de développement... la technique séparée de l'éthique sera difficilement capable d'autolimiter son propre pouvoir.

Laudato si ', n° 136

Sur le contrôle de la population :

Au lieu de résoudre les problèmes des pauvres et de penser à un monde différent, certains se contentent seulement de proposer une réduction de la natalité. Les pressions internationales sur les pays en développement ne manquent pas, conditionnant des aides économiques à certaines politiques de “ santé reproductive ”. Mais « s'il est vrai que la répartition inégale de la population et des ressources disponibles crée des obstacles au développement et à l'utilisation durable de l'environnement, il faut reconnaître que la croissance démographique est pleinement compatible avec un développement intégral et solidaire »

Laudato si ', n° 50

Sur la redéfinition du mariage et de la famille :

Nous ne pouvons pas changer cela. C'est la nature des choses, pas seulement dans l'Église mais dans l'histoire humaine.

— 1er septembre, 2017 ; Catholic News Service

La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l'institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l'éphémère et un manque d'ouverture à la vie.

— Discours à Manille, Philippines ; cathobel.be, le 16 janvier 2015

... quant aux propositions visant à placer les unions entre personnes homosexuelles au même niveau que le mariage, il n'y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille. Il est inacceptable que les églises locales soient soumises à des pressions à ce sujet et que des organismes internationaux puissent subordonner l'aide financière aux pays pauvres à l'introduction de lois établissant le « mariage » entre personnes de même sexe.

New York Times, 8 avril 2016 ; cf. Vatican.va ; lesoir.be

Dire qu'une personne a le droit d'être dans sa famille... ne veut pas dire « approuver les actes homosexuels, le moins du monde »... « J'ai toujours défendu la doctrine. Et c'est curieux, dans la loi sur le mariage homosexuel... C'est une contradiction de parler de mariage homosexuel. »

Crux, 28 mai 2019 ; lire aussi sur ce blog : Le pape François est « prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine »

En plein débat sur le projet de loi pour la légalisation [en 2010] du mariage entre personnes du même sexe, Jorge Bergoglio [archevêque de Buenos Aires] avait envoyé une lettre aux quatre responsables des monastères de la capitale: « L'enjeu est l'identité et la survie de la famille: père, mère et enfants... Ne soyons pas naïfs: il ne s'agit pas seulement d'un combat politique. Il y a [dans ce projet] la prétention de détruire le plan de Dieu. Il faut y voir aussi le dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l'image de Dieu: un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre. »

ncregister.com, 8 juillet 2010 ; cf. courrierinternational.com (ajout)

En juin [2019], dans des remarques improvisées à une organisation italienne représentant des familles catholiques, François a dit : « Il est douloureux de dire cela aujourd'hui : les gens parlent de familles variées, de différentes sortes de famille, mais la famille [composée d'un] homme et [d'une] femme, à l'image de Dieu, est la seule. »

gaytimes.co.uk ; kofc.org (ajout)

Sur « l'idéologie du genre » :

La complémentarité de l'homme et de la femme, sommet de la création divine, est remise en question par "l'idéologie du genre" au nom d'une société plus juste et plus libre. Les différences entre homme et femme ne sont pas faites pour la confrontation ou la subordination, ajoute-t-il, mais pour la communion et l'engendrement, toujours à "l'image et la ressemblance" de Dieu. Sans ce don mutuel, aucun des deux ne peut se comprendre en profondeur. Le sacrement du mariage est signe de l'amour de Dieu pour l'humanité et du don de soi du Christ à son Épouse, l'Église.

— Discours devant les évêques de Porto Rico, 8 juin 2015 ; cf. cath.ch

Le Pape François a de nouveau critiqué la "théorie du genre" qui attaque "la différence" et est imposée selon lui par certains Etats comme unique voie culturelle... Cette théorie "veut saper l'humanité dans tous les domaines et dans toutes les déclinaisons éducatives possibles", s'inquiète le souverain pontife, estimant qu'elle est imposée "d'en haut par certains Etats comme seule voie culturelle possible à suivre"... Pour François, la théorie du genre "se propose implicitement de vouloir détruire à la racine le projet de création que Dieu a voulu pour chacun de nous: la diversité, la distinction. Faire devenir tout homogène, neutre". "C'est l'attaque contre la différence, contre la création de Dieu, contre l'homme et la femme".

bfmtv.com ; 11 février 2020

Sur les personnes luttant contre leur identité sexuelle :

Lors de mon vol de retour de Rio de Janeiro, j'ai dit que, si une personne homosexuelle est de bonne volonté et qu'elle est en recherche de Dieu, je ne suis personne pour la juger. Disant cela, j'ai dit ce que dit le catéchisme... Un jour quelqu'un m'a demandé d'une manière provocatrice si j'approuvais l'homosexualité. Je lui ai alors répondu avec une autre question: “Dis-moi: Dieu, quand il regarde une personne homosexuelle, en approuve-t-il l'existence avec affection ou la repousse-t-il en la condamnant?”. Il faut toujours considérer la personne. Nous entrons ici dans le mystère de l'homme. Dans la vie de tous les jours, Dieu accompagne les personnes et nous devons les accompagner à partir de leur condition. Il faut accompagner avec miséricorde.

American Magazine, 30 septembre 2013 ; diocese24.fr

Sur l'homosexualité dans le sacerdoce :

La question de l'homosexualité est une question très grave, qui doit être correctement discernée dès le début avec les candidats [au sacerdoce], si tel est le cas. Nous devons être exigeants. Dans nos sociétés, il semble même que l'homosexualité soit à la mode et que cette mentalité affecte aussi, d'une certaine manière, la vie de l'Église. Ce n'est pas simplement une expression d'affection. Dans la vie consacrée et dans la vie sacerdotale, il n'y a pas de place pour ce type d'affection. Les prêtres homosexuels, religieux et religieuses sont instamment priés de vivre le célibat dans son intégralité et, surtout, d'être parfaitement responsables, en essayant de ne pas créer de scandale dans leurs propres communautés ou dans le saint peuple fidèle de Dieu en vivant une double vie. Il vaut mieux qu'ils quittent le ministère ou la vie consacrée plutôt que de vivre une double vie.

— 30 novembre 2018 ; paroissiens-progressiste.over-blog.com

Sur le dialogue interreligieux :

C'est une visite de fraternité, de dialogue, et d'amitié. Et c'est bien. C'est sain. Et dans ces moments, où nous côtoyons tant d'hommes et de femmes blessés par la guerre et la haine, ces petits gestes sont des semences de paix et de fraternité.

— Rome Reports, 26 juin 2015 ; romereports.com

Une ouverture diplomatique qui dit oui à tout pour éviter les problèmes ne sert à rien, parce qu'elle serait une manière de tromper l'autre et de nier le bien qu'on a reçu comme un don à partager généreusement. L'Évangélisation et le dialogue interreligieux, loin de s'opposer, se soutiennent et s'alimentent réciproquement.

Evangelii Gaudium, n° 251

... l'Eglise “désire que tous les peuples de la terre soient capables de rencontrer Jésus, d'expérimenter Son Amour Miséricordieux ... [l'Eglise] souhaite indiquer respectueusement, à chaque homme et chaque femme de ce monde, l'Enfant qui est né pour le salut de tous.

— Angelus, le 6 janvier 2016 ; Zenit.org

Le Baptême... nous donne la foi en Jésus Christ vainqueur du péché et de la mort, nous régénère à l'image et à la ressemblance de Dieu et nous insère dans le corps du Christ qu'est l'Église. En ce sens, le baptême est donc vraiment nécessaire pour le salut parce qu'il nous garantit que nous sommes fils et filles, toujours et partout, jamais orphelins, étrangers ou esclaves, dans la maison du Père... Ne peut pas avoir Dieu pour Père celui qui n'a pas l'Eglise comme Mère (cf. saint Cyprien, L'unité de l'Église, n° 4). Ainsi, notre mission s'enracine dans la paternité de Dieu et dans la maternité de l'Église, car l'envoi exprimé par Jésus dans le mandat pascal est inhérent au Baptême : comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie remplis de l'Esprit Saint pour la réconciliation du monde (cf. Jn 20, 19-23 ; Mt 28, 16-20). Le chrétien reçoit ce mandat, afin que ne manquent à personne l'annonce de sa vocation d'enfant adoptif, la certitude de sa dignité personnelle et de la valeur intrinsèque de toute vie humaine depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle. La sécularisation déferlante, quand elle devient un refus patent et culturel de la paternité active de Dieu dans notre histoire, empêche toute fraternité universelle authentique qui s'exprime dans le respect réciproque de la vie de chacun. Sans le Dieu de Jésus Christ, toute différence se réduit à une menace infernale en rendant impossibles tout accueil fraternel et toute unité féconde du genre humain.

— Journée Missionnaire Mondiale, 2019 ; ilsismografo.blogspot.com

Sur la possibilité d'ordonner des femmes au sacerdoce :

Sur l'ordination de femmes dans l'Eglise catholique, saint Jean-Paul a eu le dernier mot, il a été clair. Et cela reste comme ça.

— Conférence de presse, 1er novembre 2016 ; Zenit.org

Le sacerdoce réservé aux hommes, comme signe du Christ Époux qui se livre dans l'Eucharistie, est une question qui ne se discute pas, mais peut devenir un motif de conflit particulier si on identifie trop la puissance sacramentelle avec le pouvoir...

Evangelii Gaudium, n° 104é

La question n'est plus ouverte à la discussion car la déclaration de Jean-Paul II était définitive.

The Tablet, 5 février 2020

Sur l'enfer :

Notre-Dame de Fatima nous avait avertis d'un mode de vie athée qui profane Dieu dans ses créatures. Une telle vie — souvent proposée et imposée — pourrait conduire en enfer. [Marie] est venue nous rappeler la lumière de Dieu qui demeure en nous et qui nous [protège].

— Homélie, Messe du 100ème anniversaire des apparitions de Fatima, 13 mai 2017 ; Vatican Insider ; lecourrier-du-soir.com ; télécharger l'homélie en PDF

Tourne vers nous ton regard de pitié, qui découle de la tendresse de ton coeur, et aide-nous à marcher sur le chemin de la purification complète. Qu'aucun de tes enfants ne soit perdu dans le feu éternel de l'enfer, où il ne peut plus y avoir de repentir.

— Angelus, le 2 novembre 2014 ; Vatican.va

Sur le diable :

Je crois que le diable existe ... sa plus grande réussite en ces temps a été de nous faire croire qu'il n'existe pas.

— Jorge M. Bergoglio, dans le livre de 2013, Sur la terre comme au ciel ; lire aussi sur ce blog : Le Diable existe, il ne faut pas être naïf, avertit le Pape François

Il est mauvais, il n'est pas comme la brume. Ce n'est pas une chose diffuse, c'est une personne. Je suis convaincu qu'il ne faut jamais converser avec Satan — si vous faites cela, vous serez perdu. Il est plus intelligent que nous, et il va vous retourner, il va vous faire tourner la tête. Il prétend toujours être poli — il le fait avec des prêtres, avec des évêques. Voilà comment il entre dans votre esprit. Mais cela finit mal si vous ne réalisez pas à temps ce qui se passe. (Nous devrions lui dire) va-t-en !

— Entretien avec la chaîne de télévision catholique TV2000 ; The Telegraph, 13 décembre 2017

Nous savons d'expérience que la vie chrétienne est toujours sujette à la tentation, surtout à la tentation de se séparer de Dieu, de sa volonté, de la communion avec lui, pour retomber dans les méandres des séductions mondaines ... Et le baptême nous prépare, nous donne la force pour cette lutte quotidienne, y compris la lutte contre le diable qui, comme le dit saint Pierre, cherche comme un lion à nous dévorer et à nous détruire. »

— Audience générale, 25 avril 2018 ; Zenit.org

Sur l'éducation :

... l'homme a besoin de connaissance, il a besoin de vérité, car sans elle, il ne se maintient pas, il n'avance pas. La foi, sans la vérité, ne sauve pas, ne rend pas sûrs nos pas.

Lumen Fidei, Lettre Encyclique, n° 24

Je voudrais manifester mon refus de tout type d'expérimentation éducative avec les enfants. Avec les enfants et les jeunes on ne peut pas faire des expériences. Ce ne sont pas des cobayes de laboratoire ! Les horreurs de la manipulation éducative que nous avons vécues pendant les grandes dictatures génocides du XXe siècle n'ont pas disparu ; elles conservent leur actualité sous des apparences différentes et des propositions qui, sous prétexte de modernité, poussent les enfants et les jeunes à marcher sur le chemin dictatorial de la « pensée unique ». Il y a un peu plus d'une semaine, un grand éducateur me disait : « Parfois on ne sait pas si avec ces projets — en se référant à des projets concrets d'éducation — on envoie un enfant à l'école ou dans un camp de rééducation »...

— Discours à la délégation du BICE (Bureau International Catholique de l'Enfance) ; Vatican.va, 11 avril 2014

J'aime l'école parce qu'elle est synonyme d'ouverture à la réalité. C'est tout au moins ce qu'elle devrait être ! Mais elle n'y parvient pas toujours...
Les enseignants sont les premiers qui doivent rester ouverts à la réalité... Si un enseignant n'est pas ouvert pour apprendre, ce n'est pas un bon enseignant, et il n'est pas non plus intéressant ; les jeunes comprennent, ils ont « du flair » et ils sont attirés par les professeurs qui ont une pensée ouverte, « inachevée », qui cherchent « quelque chose de plus » et qui transmettent ainsi cette attitude aux étudiants. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'aime l'école...
Et puis j'aime l'école parce qu'elle nous éduque au vrai, au bien et au beau. Les trois vont ensemble. L'éducation ne peut pas être neutre. Ou elle est positive, ou elle est négative ; ou elle enrichit, ou elle appauvrit ; ou elle fait grandir la personne, ou elle l'affaiblit, elle peut même la corrompre...
La mission de l'école consiste à développer le sens du vrai, le sens du bien et le sens du beau... De cette façon, nous cultivons en nous le vrai, le bien et le beau ; et nous apprenons que ces trois dimensions ne sont jamais séparées, mais toujours liées. Si une chose est vraie, elle est bonne et elle est belle ; si elle est belle, elle est bonne et elle est vraie ; et si elle est bonne, elle est vraie et elle est belle. Et, ensemble, ces éléments nous font grandir et nous aident à aimer la vie, même quand nous allons mal, même au milieu des problèmes. La véritable éducation nous fait aimer la vie, et nous ouvre à la plénitude de la vie !

— Discours aux étudiants et professeurs des écoles italiennes, 10 mai 2014 ; Vatican.va

Sur l'environnement :

... en regardant le monde, nous remarquons que ce niveau d'intervention humaine, fréquemment au service des finances et du consumérisme, fait que la terre où nous vivons devient en réalité moins riche et moins belle, toujours plus limitée et plus grise, tandis qu'en même temps le développement de la technologie et des offres de consommation continue de progresser sans limite. Il semble ainsi que nous prétendions substituer à une beauté, irremplaçable et irrécupérable, une autre créée par nous.

Laudato si ', n° 34

Des centaines de millions de tonnes de déchets sont produites chaque année, dont beaucoup ne sont pas biodégradables : des déchets domestiques et commerciaux, des déchets de démolition, des déchets cliniques, électroniques et industriels, des déchets hautement toxiques et radioactifs. La terre, notre maison commune, semble se transformer toujours davantage en un immense dépotoir.

Laudato si ', n° 21

Dans certaines discussions sur des questions liées à l'environnement, il est difficile de parvenir à un consensus. Encore une fois je répète que l'Église n'a pas la prétention de juger des questions scientifiques ni de se substituer à la politique, mais j'invite à un débat honnête et transparent, pour que les besoins particuliers ou les idéologies n'affectent pas le bien commun.

Laudato si ', n° 188

Sur le capitalisme (sans entraves) :

Le temps, frères et soeurs, il semble que le temps soit sur le point de s'épuiser ; nous quereller entre nous ne nous a pas suffi, et nous nous acharnons contre notre maison. Aujourd'hui, la communauté scientifique accepte ce que depuis longtemps de simples gens dénonçaient déjà : on est en train de causer des dommages peut-être irréversibles à l'écosystème. On est en train de châtier la terre, les peuples et les personnes de façon presque sauvage. Et derrière tant de douleur, tant de mort et de destruction, on sent l'odeur de ce que Basile de Césarée – l'un des premiers théologiens de l'Église - appelait “le fumier du diable” ; le désir sans retenue de l'argent qui commande. C'est cela ‘‘le fumier du diable''. Le service du bien commun est relégué à l'arrière-plan. Quand le capital est érigé en idole et commande toutes les options des êtres humains, quand l'avidité pour l'argent oriente tout le système socio-économique, cela ruine la société, condamne l'homme, le transforme en esclave, détruit la fraternité entre les hommes, oppose les peuples les uns aux autres, et comme nous le voyons, met même en danger notre maison commune, la soeur et mère terre.

— Discours lors de la deuxième rencontre mondiale des mouvements populaires, Santa Cruz de la Sierra, Bolivie, le 9 juillet 2015 ; vatican.va

Maintenir vivante la réalité des démocraties est un défi de ce moment historique, en évitant que leur force réelle – force politique expressive des peuples – soit écartée face à la pression d'intérêts multinationaux non universels, qui les fragilisent et les transforment en systèmes uniformisés de pouvoir financier au service d'empires inconnus.

— Discours au Parlement européen, Strasbourg, France, le 25 novembre 2014, Vatican.va

Une nouvelle tyrannie invisible s'instaure, parfois virtuelle, qui impose ses lois et ses règles, de façon unilatérale et implacable. De plus, la dette et ses intérêts éloignent les pays des possibilités praticables par leur économie et les citoyens de leur pouvoir d'achat réel... Dans ce système, qui tend à tout phagocyter dans le but d'accroître les bénéfices, tout ce qui est fragile, comme l'environnement, reste sans défense par rapport aux intérêts du marché divinisé, transformés en règle absolue.

Evangelii Gaudium, n° 56

L'idéologie marxiste est erronée... [mais] la théorie du ruissellement ('trickle-down' en anglais) ... exprime une confiance grossière et naïve dans la bonté de ceux qui détiennent le pouvoir économique... [ces théories présument que] toute croissance économique, favorisée par le libre marché, réussit à produire, par elle-même, une meilleure équité et inclusion sociale dans le monde. Soit la promesse que quand le verre serait rempli, il déborderait, et les pauvres alors en profiteraient. Mais quand il est plein, le verre, comme par magie, s'agrandit et jamais rien n'en sort pour les pauvres. Ce fut là ma seule référence à une théorie spécifique. Je le répète, je ne me suis pas exprimé en technicien mais selon la doctrine sociale de l'Église. Cela ne signifie pas être marxiste.

— 14 décembre 2013, entretien avec La Stampa ; lefigaro.fr

Dans ce système, qui tend à tout phagocyter dans le but d'accroître les bénéfices, tout ce qui est fragile, comme l'environnement, reste sans défense par rapport aux intérêts du marché divinisé, transformés en règle absolue.

Evangelii Gaudium, n° 56

Sur le consumérisme

Cette soeur [terre] crie en raison des dégâts que nous lui causons par l'utilisation irresponsable et par l'abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l'exploiter. La violence qu'il y a dans le coeur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l'eau, dans l'air et dans les êtres vivants. C'est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d'enfantement » (Rm 8:22).

Laudato si, n° 2

Le consumérisme hédoniste peut nous jouer un mauvais tour, parce qu'avec l'obsession de passer du bon temps, nous finissons par être excessivement axés sur nous-mêmes, sur nos droits et sur la hantise d'avoir du temps libre pour en jouir. Il sera difficile pour nous de nous soucier de ceux qui se sentent mal et de consacrer des énergies à les aider, si nous ne cultivons pas une certaine austérité, si nous ne luttons pas contre cette fièvre que nous impose la société de consommation pour nous vendre des choses, et qui finit par nous transformer en pauvres insatisfaits qui veulent tout avoir et tout essayer.

Gaudete et Exultate, n° 108 ; vatican.va

Sur l'immigration :

Notre monde est confronté à une crise de réfugiés d'une ampleur inconnue depuis la Seconde Guerre Mondiale. Cette crise nous place devant de grands défis et de nombreuses décisions difficiles... Nous ne devons pas reculer devant leur nombre, mais plutôt les voir comme des personnes, en les regardant en face et en écoutant leurs histoires, en essayant de répondre le mieux possible à leur situation, de répondre d'une manière toujours humaine, juste et fraternelle... Souvenons-nous de la Règle d'Or : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour les autres aussi » (Mt 7, 12).

— Discours au Congrès des Etats Unis, le 24 septembre 2015; Vatican.va

Si un pays a une capacité (...) d'intégration, qu'il fasse ce qu'il peut. Si un autre en a plus, qu'il fasse plus, en gardant toujours un coeur ouvert. Ce n'est pas humain de fermer les portes, ce n'est pas humain de fermer le coeur et à long terme cela se paie politiquement ». Tout comme se paie l'imprudence d'accueillir « plus que ceux que ce qu'il est possible d'intégrer. Quel est le risque lorsqu'un migrant ou un réfugié n'est pas intégré ? Il se ghettoïse ! Il entre dans un ghetto, et dans une culture qui ne se développe pas dans une relation avec une autre culture, c'est dangereux. Le plus mauvais conseiller pour les pays qui tendent à fermer les frontières est la peur. Et le meilleur conseiller est la prudence.

— Entretien à bord du vol Malmö-Rome, le 1er novembre 2016; Zenit.org

Sur la distinction entre migrants et réfugiés :

Nous devons également faire la distinction entre les migrants et les réfugiés. Les migrants doivent respecter certaines règles parce que la migration est un droit mais un droit bien réglementé. Les réfugiés, d'autre part, viennent d'une situation de guerre, de famine ou d'une autre situation terrible. Le statut de réfugié nécessite plus d'attention, plus de travail. Nous ne pouvons pas fermer nos coeurs aux réfugiés ... Cependant, tout en étant ouverts à leur accueil, recevoir, les gouvernements doivent faire preuve de prudence et trouver des solutions pour leur hébergement. Il ne s'agit pas seulement d'accepter les réfugiés, mais d'envisager la façon de les intégrer.

— Entretien à bord du vol Malmö-Rome, le 1er novembre 2016; Zenit.org ; La Croix International

La vérité, c'est qu'à seulement 400 kilomètres de la Sicile, il y a un groupe terroriste incroyablement cruel. Il y a donc un danger d'infiltration, c'est vrai ... Oui, personne n'est à l'abri de cette menace. Mais on peut prendre des précautions.

— Entretien à la radio catholique portugaise Radio Renascenca, le 14 septembre 2015 ; nouvelobs.com

Sur la guerre :

La guerre est une folie... Aujourd'hui encore, après le deuxième échec d'une autre guerre mondiale, on peut, peut-être, parler d'une troisième guerre combattue « par morceaux », avec des crimes, des massacres, des destructions... L'humanité a besoin de pleurer, et c'est maintenant l'heure des larmes.

— Homélie du 13 septembre 2015 ; La Croix

... aucune guerre n'est juste. La seule chose juste, c'est la paix.

— Entrevue avec Dominique Wolton ; cf. nouvelobs.com

Sur la fidélité à la foi catholique :

Fidélité à l'Église, fidélité à son enseignement, fidélité au Credo, fidélité à la doctrine, garder cette doctrine. Humilité et fidélité. Paul VI nous rappelait aussi que nous recevons le message de l'Évangile comme un don et que nous devons le transmettre comme un don, mais pas comme quelque chose qui nous appartient : c'est un cadeau que nous avons reçu et que nous donnons. Et dans cette transmission, être fidèles. Parce que nous avons reçu et nous devons donner un Évangile qui ne nous appartient pas, qui vient de Jésus, et nous ne devons pas, comme il le disait, devenir ‘propriétaires' de l'Évangile, propriétaire de la doctrine que nous avons reçue, pour l'utiliser selon notre plaisir.

— Homélie, le 30 janvier 2014 ; Zenit.org

[Il y a] une tentation de l'angélisme destructeur, qui au nom d'une miséricorde trompeuse bande les blessures sans d'abord les soigner ni les traiter; qui s'attaque aux symptômes et pas aux causes et aux racines. C'est la tentation des « bien-pensants », des timorés et aussi de ceux qu'on appelle « progressistes et libéralistes ». ... La tentation de négliger le « depositum fidei », de se considérer non pas des gardiens mais des propriétaires et des maîtres ou, dans l'autre sens, la tentation de négliger la réalité en utilisant une langue précieuse et un langage élevé pour dire tant de choses et ne rien dire !

— Discours de clôture du Synode, 18 octobre 2014 ; Vatican.va

Certainement, pour comprendre de façon adéquate le sens du message central d'un texte [biblique], il est nécessaire de le mettre en connexion avec l'enseignement de toute la Bible, transmise par l'Église.

Evangelii Gaudium, n° 148

Le Pape, dans ce contexte, n'est pas le seigneur suprême mais plutôt le suprême serviteur — le « servus servorum Dei »; le garant de l'obéissance et de la conformité de l'Eglise à la volonté de Dieu, à l'Evangile du Christ et à la Tradition de l'Eglise, en mettant de côté tout arbitraire personnel, tout en étant — par la volonté du Christ lui-même — le « Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles » (Can. 749) et bien que possédant « dans l'Eglise le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel. »

— Discours de clôture du Synode, 18 octobre 2014 ; Vatican.va

Sur l'évangélisation :

Nous ne devons pas nous contenter de rester dans l'enclos des quatre-vingt-dix-neuf brebis, nous devons « sortir », chercher avec Lui la brebis égarée, la plus éloignée.

— Audience générale du 27 mars 2013 ; Vatican.va

Sur la bouche du catéchiste revient toujours la première annonce : “Jésus Christ t'aime, il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés chaque jour pour t'éclairer, pour te fortifier, pour te libérer” ... Elle est première au sens qualitatif, parce qu'elle est l'annonce principale, celle que l'on doit toujours écouter de nouveau de différentes façons et que l'on doit toujours annoncer de nouveau durant la catéchèse sous une forme ou une autre, à toutes ses étapes et ses moments.

Evangelii Gaudium, n° 164

Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, au mariage homosexuel et à l'utilisation de méthodes contraceptives. Ce n'est pas possible. Je n'ai pas beaucoup parlé de ces choses, et on me l'a reproché. Mais lorsqu'on en parle, il faut le faire dans un contexte précis. La pensée de l'Église, nous la connaissons, et je suis fils de l'Église, mais il n'est pas nécessaire d'en parler en permanence ... « L'annonce de l'amour salvifique de Dieu est premier par rapport à l'obligation morale et religieuse. Aujourd'hui, il semble parfois que prévaut l'ordre inverse. »

Zenit.org, septembre 2013

Nous devons donc trouver un nouvel équilibre, autrement l'édifice moral de l'Église risque lui aussi de s'écrouler comme un château de cartes, de perdre la fraîcheur et le parfum de l'Évangile. L'annonce évangélique doit être plus simple, profonde, irradiante. C'est à partir de cette annonce que viennent ensuite les conséquences morales.

Ibid.

Sur la Parole de Dieu :

Toute l'évangélisation est fondée sur [cette Parole], écoutée, méditée, vécue, célébrée et témoignée. La Sainte Écriture est source de l'évangélisation. Par conséquent, il faut se former continuellement à l'écoute de la Parole. L'Église n'évangélise pas si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser.

Evangelii Gaudium, n° 174

La Bible n'est pas là pour être posée sur une étagère ; elle est là pour que vous l'ayez dans les mains, pour que vous la lisiez souvent, tous les jours, seuls ou à plusieurs ...

— 26 octobre 2015 ; Aleteia

J'aime profondément ma vieille Bible qui m'a accompagné la moitié de ma vie. Elle a vu mes plus hautes joies et elle a été mouillée de mes larmes. C'est mon trésor le plus précieux. ... Souvent je la prends ici, la lis un peu là, puis je la pose et je me laisse regarder par le Seigneur. Ce n'est pas moi qui Le regarde, c'est LUI qui me regarde. Oui, IL est là. Je Le laisse poser les yeux sur moi. Et je sens, sans sentimentalité aucune, je sens au plus profonds des choses ce que le Seigneur me dit.

Ibid.

Il est indispensable que la Parole de Dieu « devienne toujours plus le coeur de toute activité ecclésiale ». La Parole de Dieu écoutée et célébrée, surtout dans l'Eucharistie, alimente et fortifie intérieurement les chrétiens et les rend capables d'un authentique témoignage évangélique dans la vie quotidienne.

Evangelii Gaudium, n° 174

... emportez toujours avec vous un petit Évangile, une édition de poche de l'Évangile, dans votre poche, dans votre sac... Et ainsi, lisez chaque jour un petit passage, pour être habitués à lire la Parole de Dieu et bien comprendre quelle est la semence que Dieu vous offre...

— Angelus, 12 juillet 2020 ; Vatican.va

Sur le sacrement de l'eucharistie :

L'Eucharistie est Jésus lui-même qui se donne entièrement à nous. Nous nourrir de Lui et demeurer en Lui à travers la Communion eucharistique, si nous le faisons avec foi, transforme notre vie, la transforme en un don à Dieu et à nos frères. ... en le mangeant Lui, nous devenons comme Lui.

— Angelus 16 août 2015 ; Vatican.va

... l'Eucharistie n'est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle ... c'est « mémorielle », c'est-à-dire qu'elle est un geste qui actualise et rend présent l'événement de la mort et de la Résurrection de Jésus: le pain est réellement son Corps donné pour nous, le vin est réellement son Sang versé pour nous.

Ibid.

Ce n'est pas seulement un souvenir. « Elle est davantage. Elle rend présent ce qui est arrivé il y a vingt siècles. »

— Audience générale, 22 novembre 2017, vaticannews.va

L'Eucharistie, même si elle constitue la plénitude de la vie sacramentelle, n'est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles.

Evangelii Gaudium, n° 47

... la prédication [devrait] orienter l'assemblée, et aussi le prédicateur, vers une communion avec le Christ dans l'Eucharistie qui transforme la vie. Ceci demande que la parole du prédicateur ne prenne pas une place excessive, de manière à ce que le Seigneur brille davantage que le ministre.

Evangelii Gaudium, n° 138

Il ne faut jamais s'habituer à l'Eucharistie ni aller à la Communion par habitude: non ! ... C'est Jésus, Jésus vivant, il ne faut pas s'y habituer, mais toujours se présenter à la communion comme s'il s'agissait de la première fois... L'Eucharistie est la synthèse de toute l'existence de Jésus, qui fut un seul acte d'amour pour le Père et ses frères.

Corpus Christi, 23 juin 2019 ; Zenit ; cf. cath.ch

Sur la messe :

La messe, c'est cela : entrer dans cette passion, cette mort, cette résurrection et cette ascension de Jésus », a expliqué le pape François, qui a ajouté : « quand nous allons à la messe, c'est comme si nous allions au calvaire. ... Si, au moment de la messe, nous allons au calvaire – réfléchissons avec notre imagination – et si nous savons que cet homme, là, est Jésus. Mais est-ce que nous nous permettrions de bavarder, de faire des photos, de faire un peu de spectacle ? Non ! Parce que c'est Jésus ! Nous resterions certainement en silence, en pleurs et aussi dans la joie d'être sauvés. » ... « La messe, c'est revivre le calvaire, ce n'est pas un spectacle. »

Audience générale, 22 novembre 2017, Zenit.org

[L'Eucharistie] nous configure de manière unique et profonde au Christ... [la célébration eucharistique maintient] vivante dans l'Église sa présence et [façonne] nos communautés dans la charité et dans la communion.

— Audience générale du 5 février 2014, Vatican.va

Pour que la liturgie puisse accomplir sa fonction formatrice et transformatrice, il faut que les pasteurs et les laïcs soient accompagnés à en saisir la signification et le langage symbolique, y compris l'art, le chant et la musique au service du mystère célébré, ainsi que le silence. Le Catéchisme de l'Eglise catholique adopte la vie mystagogique pour illustrer la liturgie, en en valorisant les prières et les signes. La mystagogie: voilà une voie appropriée pour entrer dans le mystère de la liturgie, dans la rencontre vivante avec le Seigneur crucifié et ressuscité. Mystagogie signifie découvrir la vie nouvelle que nous avons reçue dans le peuple de Dieu à travers les sacrements, et redécouvrir sans cesse la beauté de la renouveler.

— Discours à l'Assemblée plénière de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 14 février 2019 ; Vatican.va

Sur les vocations :

C'est notre paternité qui est en jeu ici ! ... J'ai déjà parlé de cette préoccupation, ou plutôt de cette hémorragie de vocations... Il s'agit du fruit empoisonné de la culture du provisoire, du relativisme et de la dictature de l'argent, qui éloignent les jeunes de la vie consacrée ; à côté, certainement, de la tragique diminution des naissances, cet « hiver démographique » ; ainsi que les scandales et un témoignage tiède. Combien de séminaires, d'églises et monastères et couvents seront fermés les prochaines années par manque de vocation ? Dieu le sait. Il est triste de voir cette terre qui a pendant de longs siècles été fertile et généreuse pour donner des missionnaires, des religieuses, des prêtres, pleines de zèle apostolique, entrer en même temps que le vieux continent dans une stérilité vocationnelle, sans chercher de remèdes efficaces. Je crois qu'on les cherche, mais n'arrivons pas à les trouver !

— Discours à la 71e Assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne, 22 mai 2018 ; zenit.org

Sur le célibat :

Je suis convaincu que le célibat est un don, une grâce, et en suivant les traces de Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, je ressens fortement l'obligation de penser au célibat comme une grâce décisive qui caractérise l'Église catholique latine. Je le répète : c'est une grâce.

gloria.tv, fr.news, 6 février 2020

Sur le sacrement de pénitence et de réconciliation :

Que chacun se dise : quand est-ce que je me suis confessé la dernière fois ? Et si beaucoup de temps s'est écoulé, ne perds pas un jour de plus, va, le prêtre sera bon. Jésus est là, et Jésus est plus bon que les prêtres, Jésus te reçoit, il te reçoit avec tant d'amour. Sois courageux et va te confesser !

— Audience générale, 19 février 2014 ; Vatican.va

Dieu ne se fatigue jamais de pardonner, c'est nous qui nous fatiguons de demander sa miséricorde.

Evangelii Gaudium, n° 3

Quelqu'un peut dire : je ne me confesse qu'à Dieu. Oui, tu peux dire à Dieu « pardonne-moi », et dire tes péchés, mais nos péchés sont aussi contre nos frères, contre l'Église. C'est pourquoi il est nécessaire de demander pardon à l'Église, à nos frères, en la personne du prêtre.

— Audience générale, 19 février 2014 ; Vatican.va

C'est un sacrement qui mène au « pardon et à un changement de coeur. »

— Homélie du 27 février 2018 ; Catholic News Agency

Sur la prière et le jeûne :

Face à tant de blessures qui nous font mal et qui pourraient endurcir notre coeur, nous sommes appelés à plonger dans la mer de la prière, qui est la mer de l'amour infini de Dieu, pour goûter sa tendresse.

— Homélie du mercredi 5 mars 2014 ; Vatican.va

Le jeûne a un sens s'il touche vraiment notre sécurité, et également s'il en ressort un bénéfice pour les autres, s'il nous aide à cultiver le style du Bon Samaritain, qui se penche sur son frère en difficulté et prend soin de lui.

Ibid.

Il y a une autre voie privilégiée pour grandir dans l'amitié avec le Christ : l'écoute de sa Parole. Le Seigneur nous parle au plus profond de notre conscience, nous parle par l'Ecriture Sainte, nous parle dans la prière. Apprenez à rester en silence devant Lui, à lire et à méditer la Bible, spécialement les Evangiles, à dialoguer avec Lui chaque jour, pour sentir sa présence d'amitié et d'amour.

— Discours aux jeunes Lituaniens, 21 juin 2013 ; evangelium-vitae.org

Sur la mortification :

Jeûner, c'est-à-dire apprendre à changer d'attitude à l'égard des autres et des créatures : de la tentation de tout “ dévorer” pour assouvir notre cupidité, à la capacité de souffrir par amour, laquelle est capable de combler le vide de notre cœur. Prier afin de savoir renoncer à l'idolâtrie et à l'autosuffisance de notre moi, et reconnaître qu'on a besoin du Seigneur et de sa miséricorde. Pratiquer l'aumône pour se libérer de la sottise de vivre en accumulant toute chose pour soi dans l'illusion de s'assurer un avenir qui ne nous appartient pas. Il s'agit ainsi de retrouver la joie du dessein de Dieu sur la création et sur notre cœur, celui de L'aimer, d'aimer nos frères et le monde entier, et de trouver dans cet amour le vrai bonheur.

— Message pour le Carême 2019, Vatican.va

Sur la Bienheureuse Vierge Marie et le Rosaire :

Au cours du second vote lors du conclave qui l'a élu, le Pape François (alors Cardinal Bergoglio) était en train de prier le Rosaire, qui lui donna ...

... une grande paix, presque au point de l'insensibilité. Je ne l'ai pas perdue. C'est quelque chose à l'intérieur ; c'est comme un cadeau.

— National Catholic Register, 21 décembre 2015

Douze heures après son élection, le nouveau Pape a rendu une visite silencieuse à la basilique papale Sainte-Marie-Majeure pour vénérer la célèbre icône de Notre-Dame, Salus Populi Romani (Sauvegarde du peuple romain). Le Saint-Père a placé un petit bouquet de fleurs devant l'icône et a chanté le Salve Regina . Le Cardinal Abril y Castelló, l'archiprêtre de Sainte-Marie-Majeure, a expliqué la signification de la vénération du Saint-Père :

Il décida de visiter la basilique, non seulement pour remercier la Sainte Vierge, mais — comme le Pape François me l'a dit lui-même — pour lui confier son pontificat, pour le déposer à Ses pieds. Ayant une profonde dévotion envers Marie, le Pape François est venu ici pour Lui demander de aide et protection.

Inside the Vatican, le 13 juillet 2013 ; cfr. Aleteia

La dévotion à Marie n'est pas une étiquette spirituelle ; c'est une exigence de la vie chrétienne. Le don de la Mère, le don de chaque mère et de chaque femme, est très précieux pour l'Église, car elle aussi est mère et femme.

Catholic News Agency, 1er janvier 2018

Marie est exactement ce que Dieu veut que nous soyons, ce qu'Il veut que soit Son Église : une Mère tendre et humble, pauvre en biens matériels et riche en amour, sans péché et unie à Jésus, maintenant Dieu dans nos coeurs et notre prochain dans nos vies.

Ibid.

Dans le rosaire, nous nous adressons à la Vierge Marie, afin qu'elle nous guide à une union toujours plus étroite avec son Fils Jésus pour nous conformer à Lui, avoir ses sentiments, agir comme Lui. Dans le rosaire en effet, en répétant l'Ave Maria, nous méditons les mystères, les événements de la vie du Christ, pour le connaître et l'aimer toujours davantage. Le rosaire est un instrument efficace pour nous ouvrir à Dieu, afin qu'il nous aide à vaincre l'égoïsme et à apporter la paix dans les coeurs, dans les familles, dans la société et dans le monde.

— Discours aux jeunes Lituaniens, 21 juin 2013 ; evangelium-vitae.org

Sur les "derniers temps" :

... écouter la voix de l'Esprit qui parle à toute l'Église de notre temps, qui est précisément le temps de la miséricorde. Cela, j'en suis sûr. Ce n'est pas seulement le Carême ; nous vivons dans un temps de miséricorde, depuis au moins trente ans, jusqu'à aujourd'hui.

Discours du Pape François aux prêtres du diocèse deRome, 6 mars 2014, vatican.va

Le temps, frères et soeurs, il semble que le temps soit sur le point de s'épuiser ; nous quereller entre nous ne nous a pas suffi, et nous nous acharnons contre notre maison.

— Discours à Santa Cruz, Bolivie, 10 juillet 2015 ; Vatican.va

... la mondanité est la racine du mal et elle peut nous conduire à abandonner nos traditions et à négocier notre loyauté envers Dieu qui est toujours fidèle. C'est ce qu'on appelle l'apostasie, qui est une forme d '"adultère" qui a lieu lorsque nous négocions l'essence de notre être: la fidélité au Seigneur .

— Homélie du 18 novembre 2013 ; cfr. Vatican.va

« Encore aujourd'hui, l'esprit de la mondanité nous conduit à cette envie d'être progressistes, à la pensée unique ... Négocier sa fidélité à Dieu est comme négocier sa propre identité... » François fait alors référence au roman du 20e siècle Le Maître de la Terre de Robert Hugh Benson, fils de l'Archevêque de Cantorbéry, Edward White Benson, dans lequel l'auteur parle de l'esprit du monde et « presque comme s'il s'agissait d'une prophétie, imaginant ce qui se passera. »

— Homélie du 18 novembre 2013 ; Vatican.va

Et il ne s'agissait certainement pas d'une « belle mondialisation » qui s'exprime « dans l'unité de toutes les nations », qui conservent cependant leurs usages. Ce dont on parle dans le récit est, en revanche, la « mondialisation de l'uniformité hégémonique ». La « pensée unique fruit de la mondanité ».

Ibid.

Parlant aux journalistes à bord du vol de Manille à Rome, le Pape a dit que ceux qui lisent le roman sur l'Antéchrist, Le Maître de la Terre, "comprendront bien ce que je veux dire par colonisation idéologique."

— 20 janvier 2015 ; Vers Demain

Sur lui-même :

Je n'aime pas les interprétations idéologiques, une certaine mythologie du pape François. Le pape est un homme qui rit, pleure, dort tranquille, a des amis comme tout le monde. C'est une personne normale.

— Entretien avec le Corriere della Sera ; le 4 mars 2014 ; Famille Chrétienne

Der Spiegel: Le Pape François est-il un hérétique, un négationniste doctrinal, comme l'insinuent quelques princes de l'Église ?

Cardinal Gerard Müller: Non, ce pape est orthodoxe, c'est-à-dire doctrinalement sain au sens catholique. Mais sa tâche est de rassembler l'Église dans la vérité et il serait dangereux pour lui de céder à la tentation de dresser le camp des progressistes fanfaronnant contre le reste de l'Église...

— Walter Mayr, “Als hätte Gott selbst gesprochen”, Der Spiegel, 16 février 2019, p. 50

Pour Mgr Becciu, le successeur de Pierre est “un exemple de force, de sérenité et de courage”, face aux critiques qu'il affronte. Toutefois, a-t-il indiqué, le pape “souffre“ des “critiques gratuites” qui l'accusent “de trahir la doctrine de l'Eglise”. Celles-ci “touchent un point essentiel” de sa personne, et “il ne l'accepte pas”.

En effet, a détaillé le prélat italien, c'est l'accusation “la plus grave“ qui puisse être formulée contre le chef de l'Eglise catholique. A rebours de ces accusations, a soutenu Mgr Becciu, le pape revendique être un “fils fidèle de l'Eglise” et est “prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine”.

— Mgr Giovanni Angelo Becciu, substitut de la Secrétairerie d'Etat, le 13 mars 2018 ; famillechretienne.fr

Dieu vous bénisse et merci !

Mark Mallett
Pope Francis On...

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Commentaire laissé par Philippe le

Cher Jean-Marie, soyez rassuré, le Pape François n'est pas le Faux prophète, il a été élu canoniquement et aucun cardinal n'a jamais mit en doute la validité de son élection.

Je vous réponds plus longuement dans l'article suivant :

Le Pape François est-il le faux prophète ?

En union de prière,

Philippe

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Commentaire laissé par loirette jean marie le

Bonjour.Sur internet en particulier youtube, le pape est presente comme faux prophete qui mettra l'antechrist sur le siege du vatican.Apres avoir lu,je suis perplexe, car il ne semble pas devier de l'enseignement du SEIGNEUR JESUS.(sur youtube voir misericorde divine)

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Commentaire laissé par Peyo brebis le

Cette phrase du Cardinal Müller me semble terrible, car elle est elle-même source de confusion pour les catholiques. En effet, elle suppose que chacun des plus de un milliard de catholiques serait à même de comprendre parfaitement le magistère de l'Église. C'est évidemment faux.

Par conséquent, le Cardinal Müller insinue-t-il que si certains catholiques ne comprennent pas bien le magistère, ce n'est pas à cause de leur propre incapacité, mais uniquement par la faute du magistère ? Comme un élève qui excuserait ses mauvaise notes en prétendant qu'elles sont uniquement dues aux mauvaises explications du professeur.

Bref, il semble inviter tous les catholiques à pratiquer une forme d'orgueil personnel vis-à-vis du magistère, au lieu de les inviter à pratiquer l'humilité, la « vertu mère de toutes les autres vertus » (Saint Jean Chrysostome).

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Commentaire laissé par Simon le

@ Berserk

Il faut comprendre que le Pape François se situe au niveau pastoral et non pas doctrinal. On ne peut pas enseigner l'hérésie au niveau pastoral ! Car la pastorale vise à rejoindre la personne dans son vécu, en tenant compte de ses blessures, de son passé, des circonstances atténuantes. Raison pour laquelle François ne peut répondre aux Dubias. Tout comme Jésus ne répondait pas à ceux qui essayaient de le piéger il y a 2000 ans. Car la pastorale ne consiste pas en des oui ou des non, en des "ceci est toujours et en toute circonstances un péché mortel qui mène à l'Enfer quelle que soit les raisons qui ont poussé le pécheur à le commettre" Voir à ce sujet ce que dit le CEC sur les circonstances atténuantes ou annulant la responsabilité d'une faute même si la faute est objectivement grave, elle n'est pas toujours imputable. Lire aussi Luc 12:47.

Qui lit encore le CEC aujourd'hui ? Plutôt que de demander des clarifications au Saint Père sur tel point de la doctrine (relative au mariage par exemple) pourquoi n'ouvre-t-on pas le CEC ? Tout y est écrit noir sur blanc !

La doctrine vient ensuite, pour éclairer le chemin de ces personnes,les éduquer, et les aider à cheminer progressivement vers la loi du Christ en abandonnant les actes de l'homme anciens pour embrasser ceux de l'homme recréé en Jésus Christ.

Concernant l'apologie de l'eucharistie c'est un bien grand mot. "Apologie" me parait être connoté négativement (on fait l'apologie du terrorisme, de la guerre) Avez vous conscience de la grandeur de ce sacrement ? L'accès des protestants à la sainte communion ? Vous y êtes favorable ? Les protestants discernent-ils seulementle Corps du Christ dans ce pain consacré ? Là est la question.

1Co 11:23- Pour moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur ce qu'à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était livré, prit du pain
1Co 11:24- et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit : " Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. "
1Co 11:25- De même, après le repas, il prit la coupe, en disant : " Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang ; chaque fois que vous en boirez, faites-le en mémoire de moi. "
1Co 11:26- Chaque fois en effet que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
1Co 11:27- Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur.
1Co 11:28- Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ;
1Co 11:29- car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il ne discerne le Corps.

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Commentaire laissé par berserk le

Dommage que la phrase du Cardinal Müller soit tronquée, car elle donne l'impression que c'est son opinion qui est mise en avant, alors que dans le texte en anglais, il dit simplement, que ce qui compte ce n'est pas que le Pape et les évêques touchent les gens, mais que le Christ touche les gens (= les convertissent).
De plus, son texte est une apologie du sacrement de l'eucharistie et une critique de l'accès des protestants à la sainte communion. Là-dessus, M.Mallett ne dit rien.
Ensuite, il s'en prend aux journalistes qui étiquettent les nouveaux évêques de "conservateurs", selon quelques critères: pour ou contre l'ordination des femmes, pour ou contre la bénédiction des couples homos, pour ou contre le mariage des prêtres, pour ou contre l'accès à la communion des divorcés-remariés. Le pape François, selon le liste de M.Mallett ne répond clairement qu'au premier critère.
Pour finir, le vraie critique est celle des 5 dubia laissées sans réponses par le pape, et là rien non plus

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