Commentaire laissé par Chem le
Oh là là...
Les deux pétitions mes paraissent aussi ... disons, peu d’actualité l’une que l’autre.
Le pape François est attaqué. Oui. Benoît XVI ne l’aurait pas été? Et encore plus gravement?
Et Jean-Paul II? Non? À son premier voyage en France les prêtres d’ici ne voulaient participer en rien... et cela a duré.
Et Paul VI? Et pie XII?
Bref... pourquoi monter en épingle ce qui ne le fut pas de la même façon pour les prédécesseurs?
Enfin, malaise en lisant ce texte : j’ai suivi les interventions de mgr Viganò.
Si dans sa première intervention il a demandé effectivement que le pape démissionne (et non pas«soit destitué»ce qui est autre chose; comment pouvez-vous être si peu précis?), il n’est jamais revenu sur le sujet.
Par ailleurs, ce qu’il affirmait de mgr Mac Carrick était assez vrai pour qu’un peu plus d’un an plus tard, ce dernier soit effectivement écarté du sacerdoce, et pour que des évêques américains demandent des éclaircissements sur sa rapide ascension décisionnelle au sein de l’Église(d’éventuelles complicités), également sur des versements de fonds américains qu’il aurait obligé une fondation de faire au Vatican, précisément à un hôpital en déficit suspect.
Enfin la traditionnelle mise en opposition à des«conservateurs» qui en soi semble affirmer que l’auteur-n’en est pas-avec jugement porté sur la bonne foi des uns et des autres, n’est-ce pas ce que le pape François dénonce comme«calomnie»,« jugement téméraire» etc?
Cette classification est chrétienne? Miséricordieuse?
N’a-t-elle pas plus à voir avec le marxisme, qui, culturellement, est en train de triompher?
Ce texte apparemment défenseur de la « foi » de la « miséricorde » n’est pas si unifié que cela.
Car l’allusion aux«divorcés vivant une autre union»comme à une miséricorde prend en réalité position sur une réalité pas si évidente : absente dans le texte du pape, puisque le p. Delhez s’appuie sur une note(qui n’appartient donc pas au texte).Et les éclaircissements ont été demandés.
Quant à la lenteur en certains dossiers de pédophilie, le curieux de l’affaire c’est qu’elle soit à vitesses variables selon les cas; que certains cas jugés déjà au civil amènent des rétropédalages à vitesse hypersonique après avoir réintégré certain(je pense ici à un prêtre italien réintégré dans le sacerdoce ministériel, puis précipitamment re-tourné à l’état laïc..).
La justice argentine a déclaré coupable un évêque, emmené par le pape François au Vatican, et attend que le Vatican veuille bien le laisser arrêter et ramener en Argentine...
Toutes ces décisions ne sont pas forcément formellement prises par le pape, mais par des responsables de dicastères etc... Et rien n’interdit d’ailleurs à un pape de se tromper en ce domaine de gestion des relations. Simplement des élévations à des responsabilités au Vatican laissent interrogatif...
Vouloir affoler et « sauver le pape », mon Dieu, rien que cela! me paraît bien tristement une façon de semer le trouble.