François et la passion de l'Eglise


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Catégorie : Église et papauté

Auteur : Mark Mallett

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Il y a quelques années, peu après la résignation de Benoît XVI, j'ai écrit un article intitulé Le Sixième jour où je partageais mon sentiment selon lequel « minuit » est sur le point de sonner, en effet nous semblons sur le point de franchir le seuil du Jour du Seigneur. J'écrivais alors,

Le prochain pape nous guidera aussi… mais il montera sur un trône que le monde tente de renverser. C'est cela le seuil dont je parle.

Lors d'une interview où il était encore cardinal, le Pape Benoît XVI disait ceci :

Abraham, le père de la foi, est par sa foi le rocher qui retient le chaos, l'assaut du flot destructeur primordial, et également le soutien de la création. Simon, le premier à confesser Jésus comme étant le Christ ... devient maintenant en vertu de sa foi abrahamique, renouvelée dans le Christ, le rocher qui tient ferme face à la marée d'impureté et d'incrédulité et son anéantissement de l'homme.

— PAPE BENOÎT XVI (Cardinal Ratzinger), Called to Communion, Understanding the Church Today, Adrian Walker, Tr., p. 55-56

St Paul parlait de quelqu'un qui retient cette “marée d'impureté et d'incrédulité et son anéantissement de l'homme”, laquelle s'incarnera dans un ultime ennemi que l'on appelle “l'Impie” ou l'Antichrist.

Car le mystère d'iniquité est déjà à l'oeuvre ; il suffit que soit écarté celui qui le retient à présent. Alors sera révélé l'Impie...

— 2 Thess 2: 7-8

Dans l'un de ses derniers livres-entretiens, le Pape Benoît XVI disait :

L'Église est constamment appelée à faire [ce que Dieu attendait d'Abraham] : veiller à ce qu'il y ai suffisamment de justes pour contenir le mal et la destruction.

— PAPE BENOÎT XVI, Lumière du Monde, un entretien avec Peter Seewald (Bayard), p. 217

(Extrait de l'article Le Sixième jour de Mark Mallett)

Si nous examinons la réaction du monde au pontificat du Pape François, il semblerait que ce soit l'inverse. Il ne se passe pratiquement pas un jour depuis son élection où les médias ne rapportent pas telle ou telle histoire ou n'acclament pas le nouveau Pontife. Mais il y a 2000 ans, sept jours avant la crucifixion de Jésus, on acclamait le Christ avec autant d'enthousiasme...

L'entrée à Jérusalem

Je pense que le Pape François, avec l'aide de ses prédécesseurs, monte effectivement sur un trône... non pas sur le trône du pouvoir ou de la popularité, mais sur celui de la Croix. Laissez-moi vous expliquer...

Alors que Jésus « montait vers Jérusalem », Il prit Ses disciples à l'écart et leur dit :

Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré... aux nations païennes pour qu'elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera.

Mt 20: 18-19

Mais l'entrée à Jérusalem devait en réalité avoir un caractère prophétique :

Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. »

Mt 21: 2 ; cf. Za 9: 9

L'ânesse symbolise l'humilité du Christ, et l'ânon, une "bête de somme" [1], Sa pauvreté. Ce sont les deux "signes" qui caractérisent le Christ lors de Son entrée dans la Ville Sainte, Son entrée dans Sa Passion.

Ce sont sans aucun doute ces deux même clés qui permettent de définir le pontificat du Pape François. Il a refusé de se déplacer en limousine, préférant une petite voiture ; il a boudé le palais papal et préféré habiter dans un appartement ; il a fui les signes d'honneur pour leur préférer la simplicité. Son humilité a fait le tour du monde en très peu de temps.

Quand Jésus entra à Jérusalem, il fut instantanément aimé de la foule, à tel point que les gens ôtèrent leurs manteaux et les étendirent sur le chemins. De la même manière, le Pape François a été salué par les médias de gauche, applaudi par les libéraux et acclamé par les athées. Ils ont accordé au Saint Père leur temps d'antenne et les colonnes de leurs journaux et magazines en criant : « Béni soit celui qui vient en notre nom ! »

Oui, quand Jésus entra à Jérusalem, il secoua littéralement la ville.

... Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l'agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »

Mt 21: 10

C'est-à-dire que les gens ne comprirent pas vraiment qui était Jésus.

Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes.

Mt 16: 14

En fin de compte, beaucoup crurent que Jésus était celui qui était venu les délivrer des oppresseurs romains. Et d'autres encore dirent : « N'est-ce pas le fils d'un charpentier ? »

De même, beaucoup ont du mal à comprendre qui est ce videur-de-boîte-de-nuit-devenu-cardinal-puis-pape. Certains pensent qu'il est venu enfin « libérer » l'Église de l'oppression patriarcale incarnée par les papes du passé. D'autres disent qu'il est le nouveau leader de la Théologie de la Libération.

Pour les uns, c'est un conservateur ; pour d'autres un libéral ; pour d'autres encore, un marxiste ou l'un de ces communistes.

Mais quand Jésus demanda « qui dites-vous que je suis ? » Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant. » [2]

Mais qui donc est vraiment le Pape François ? Pour reprendre ses propres mots : « Je suis fils de l'Eglise ». [3]

Se préparer à la passion

Après que Jésus soit entré à Jérusalem et que le fracas des louanges se soit apaisé, Sa véritable mission commença à se dévoiler — à la consternation générale. Son premier acte fut de nettoyer le temple, renversant les tables des changeurs et les étals des vendeurs. Qu'est-ce qui se produisit ensuite ?

Des aveugles et des boiteux s'approchèrent de lui dans le Temple, et il les guérit.

Mt 21: 14

Après avoir été élu, le Pape François s'affaira à préparer sa première Exhortation apostolique, Evangelii Gaudium. Le Saint Père commença à y renverser, tout comme le fit Jésus, les tables des changeurs, attaquant « une économie [qui] tue » et la « dictature de l'économie sans visage [dépourvu de] but véritablement humain » [4]. Ses propos, fondés sur la doctrine sociale de l'Église, sont une condamnation du « consumérisme effréné » et particulièrement d'un système boursier corrompu qui a créé « une nouvelle tyrannie » et un « marché déifié », une « nouvelle idolâtrie de l'argent » où « l'on regarde l'éthique avec un certain mépris narquois. » [5] Sa description exacte et cinglante du déséquilibre entre richesse et pouvoir a immédiatement (et de manière prévisible) attiré la colère et l'ire de ceux qui l'avaient applaudi encore quelques semaines auparavant.

En outre, le Saint-Père a entrepris de réformer la Banque du Vatican, elle-même troublée par des allégations de corruption. Un véritable nettoyage du temple !

Quant au Pape, il a continué à fuir l'opulence, choisissant plutôt d'être avec le peuple.

Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu'une Église malade de la fermeture et du confort de s'accrocher à ses propres sécurités.

— PAPE FRANCOIS, Evangelii Gaudium, n° 49

C'est également après Son entrée à Jérusalem que Jésus enseigna le « premier commandement » : « aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur... et ton prochain comme toi-même ». [6] De même, le Saint-Père a fait de l'évangélisation et de « l'amour du prochain » à travers le service des pauvres les thèmes centraux de son Exhortation.

Mais après avoir exhorté le peuple à respecter les principaux commandements, Jésus fit quelque chose d'assez surprenant : Il dénonça publiquement les Scribes et les Pharisiens en les qualifiant clairement d' « hypocrites... de guides aveugles... de sépulcres blanchis ... » et leur reprocha de rechercher le titre de maîtres, [7] de ne pas annoncer la Miséricorde de Dieu, [8] et d'être remplis d'intempérance. [9] (lire « discours du Pape François sur les 15 maladies », ndt)

De même, le doux Pape François a également défié avec audace ceux qui ont perdu le sens de l'amour chrétien authentique, en particulier au sein du clergé. Il a réprimandé ceux qui sont « obsédés par la transmission désarticulée d'une multitude de doctrines à imposer avec insistance. » [10] Il a critiqué les religieux et les membres du clergé qui achètent de nouveaux véhicules en les encourageant à « choisir une voiture plus modeste ». [11] Il a déploré ceux qui « dominent l'espace de l'Église » avec « des dynamiques d'auto-estime et de réalisation autoréférentielle » et [12] les prélats ayant une « [mentalité] de manager, chargés de statistiques, de planifications, d'évaluations, où le principal bénéficiaire n'est pas le Peuple de Dieu mais plutôt l'Église en tant qu'organisation. » [13] Il a dénoncé la « mondanité » de l'Église qui mène à une « autosatisfaction égocentrique ». [14] Il a recadré ces prêtres qui ne prennent pas le temps de préparer correctement leurs sermons en les qualifiant de « malhonnêtes et irresponsables » et même de « faux prophètes, [d']escroc ou [de] charlatans sans consistance ». [15] Il a décrit ceux qui encouragent et s'imprègnent de cléricalisme comme étant des « petits monstres ». [16] Pour ce qui est des titres, François, dans le but de freiner le carriérisme dans l'Église, a aboli le titre honorifique de "Monseigneur" pour les prêtres diocésains âgés de moins de 65 ans. [17] Enfin, le Saint Père travaille à la réforme de la Curie, ce qui va sans aucun doute bouleverser les rapports de force qui se sont développés au fil des ans entre de nombreux « catholiques de carrière ».

La nuit précédant Sa Passion, Jésus lava les pieds de Ses disciples, ce qui scandalisa Pierre. De même, le Pape François a lavé les pieds de prisonniers et de femmes musulmanes, scandalisant certains catholiques parce qu'il s'agissait d'une rupture avec le contexte liturgique. (Certains musulmans ne sont-ils pas de plus fidèles disciples du Christ — sans même le connaître mais parce qu'ils aiment leurs frères, se laissent toucher par la Miséricorde de Dieu et font le bien auquel les appelle leur conscience, qui est le lieu intime où Jésus leur parle — contrairement à bien des chrétiens qui disent « Seigneur, Seigneur » mais ne font pas Sa volonté ?, cf. Mt 7: 21, Mt 21: 31 et Lc 8: 21, ndt) C'est aussi pendant la semaine qui a précédé Sa Passion que Jésus enseigna Ses disciples à être des « serviteurs bons et fidèles » ; à ne pas enterrer leur talent ; à donner la préférence aux pauvres. C'est également avant Sa Passion qu'Il prononça Son discours sur « la fin des temps ». De même, François a appelé toute l'Église à une nouvelle évangélisation, au courage dans l'utilisation de nos talents, à donner la préférence aux pauvres, et il a fait remarquer que nous entrons dans un « changement d'époque. » [18]

La passion de l'Église

Alors que certains commentateurs aiment à mépriser Benoît XVI en le qualifiant de froid, et Jean-Paul II qu'ils considèrent comme rigide doctrinalement, ils vont avoir une surprise s'ils pensent que le Pape François s'écarte de la vérité. Si vous lisez Evangelii Gaudium, vous constaterez qu'elle est construite, citation après citation, à partir des déclarations des précédents papes. François se tient sur des épaules solides comme le "roc" qui tiennent, inébranlables, depuis plus de 2000 ans. Il ne fait aucun doute que le Saint Père est aimé par certains (et pas top apprécié par d'autres) pour sa manière spontanée de s'exprimer. Mais comme il le dit lui-même :

Parler avec le coeur implique de le tenir, non seulement ardent, mais aussi éclairé par l'intégrité de la Révélation...

Evangelii Gaudium, n° 144

Au Vatican, il a rappelé la nécessité d'être fidèle à la « plénitude de la Révélation » :

Confessez la foi ! Dans son intégralité, non pas partiellement ! Sauvegardez cette foi, telle qu'elle nous est parvenue, par tradition : toute la foi !

Zenit.org, le 10 janvier 2014 ; cf. La foi peut tout

C'est précisément cette "fidélité" à la vérité qui contraria fortement les ennemis du Christ. C'est la "purification du temple" qui provoqua Ses adversaires. Ce fut Son défi lancé au statu quo des puissances religieuses de l'époque qui les contraignit à finalement élaborer leur plan pour le faire crucifier. En effet, beaucoup de ceux qui avaient jadis déposé leurs manteaux aux pieds du Christ, ont fini par Lui faire la peau.

Et pourtant, c'est pendant la Semaine de la Passion que le témoignage le plus puissant du Christ fut rendu, depuis Sa tendresse pour les pauvres jusqu'au lavement des pieds de Ses disciples, en passant par le pardon donné à Ses ennemis. Je crois que c'est précisément en cela que consiste cette « [nouvelle] période évangélisatrice », [19] dont parle François. Evangelii Gaudium est un appel à l'Eglise et à chacun de ses membres à monter « l'ânesse et son ânon », à entrer dans un profond esprit d'humilité, de conversion et de pauvreté. C'est une préparation à évangéliser tout au long du Chemin de Croix auquel l'Église ne pourra pas se soustraire...

... où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection

Catéchisme de l'Église catholique, n° 677

Le monde regarde François et, pour le moment, il semble surtout l'aimer. Mais François veille quant à lui sur l'Église et regarde le monde, et son amour pour les hommes commence à rendre certaines personnes très mal à l'aise. Cela peut représenter, peut-être, un autre "signe des temps" dans le sens qu'il indique que l'ascension de la Bête et la Passion de l'Église sont bien plus proches que ne le réalisent nombre de catholiques.

J'exhorte toutes les communautés à avoir « l'attention constamment éveillée aux signes des temps ». Il s'agit d'une responsabilité grave, puisque certaines réalités du temps présent, si elles ne trouvent pas de bonnes solutions, peuvent déclencher des processus de déshumanisation sur lesquels il est ensuite difficile de revenir.

— POPE FRANCIS, Evangelii Gaudium, n° 51

Mark Mallett
Francis, and the Coming Passion of the Church


[1] Za 9: 9
[2] Mt 16: 16
[3] cf. letemps.ch, 23 décembre 2103
[4] Evangelii Gaudium, n° 53-55
[5] Ibid, n° 60, 56, 55, 57
[6] Mt 22: 37-40
[7] Mt 23: 10
[8] cf. Mt 23:13
[9] cf. Mt 23:25
[10] cf. letemps.ch, 23 décembre 2103
[11] reuters.com ; Jul. 6th, 2013
[12] Evangelii Gaudium, n° 95
[13] Ibid, n° 95
[14] Ibid, n° 95
[15] Ibid, n° 145, 151
[16] fr.aleteia.org, 2 avril 2015
[17] zenit.org, 7 janvier 2014 ; « Les "Monseigneurs" (Monsignor) se distinguent des évêques parce qu'ils ne portent pas de croix pectorale, ni d'anneau pastoral à la main droite, ni de calotte, ni de pèlerine sur la soutane. »
[18] Evangelii Gaudium, n° 52; Ces thèmes sont traîtés tout au long de l'Exhortation apostolique
[19] Ibid., n° 261

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Commentaire laissé par Flavien le

Je réponds à Simon B. : Quand on parle de "Passion de l'Église", ça renvoie aux prophéties du "Pasteur frappé" (Zacharie, Matthieu, Exorcisme de L.XIII AAS 1890-1891), à l'instar du Christ lors de sa Passion, donc une GRANDE SOUFFRANCE, et non pas, bien évidemment, une souffrance commune liée à la condition humaine, de type maladie par exemple, ou lié au poste occupé, comme ici du fait de son Office au Vatican, ou encore lié à son grand âge.... Parce que, dans ce cas là, tout le monde souffre ! à un moment ou à un autre, et ça ne veut plus rien dire du tout........ CQFD
Emmanuel Macron par exemple serait alors un "président souffrant" à cause des critiques qu'il reçoit... Carlos Goshn est un "patron souffrant" du fait des injustices subies au Japon, etc, etc....
La "Passion de l'Église", c'est bien autre chose, et vous pourrez en lire le descriptif, ici, sur ce document en lecture gratuite :
https://fr.calameo.com/books/004628632d43ab3b2ed2d
Bonne lecture !

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Commentaire laissé par Simon le

Bonjour Flavien,

Vous pensez réellement que François ne souffre pas de toutes ces attaques qu'il subit médiatiquement (y compris dans les médias catholiques) depuis le début de son pontificat et qui sont autant de pierres qui lui sont lancées par ceux-là même qui devraient défendre l’Église et interpréter correctement (selon l'enseignement de l'Eglise) les propos du Saint Père ?

"J'ai vu le Saint-Père, dans une très grande maison, à genoux devant une table, la tête dans les mains, et pleurant. Dehors, il y avait beaucoup de monde. Les uns lui jetaient des pierres, d'autres lui adressaient des injures et lui disaient de vilaines paroles. Pauvre Saint-Père ! Il nous faut prier beaucoup pour lui !"

—Révélation privée reçue par la Bienheureuse Jacinthe, un des trois pastoureaux de Fatima. Révélation confiée à Soeur Lucie.

Comment pouvez-vous savoir que le Pape ne pleure pas devant toutes les attaques (souvent injustes) dont il fait l’objet, face à tous ces scandales qui surviennent dans l'Eglise et qui l'empêche de porter un témoignage fidèle de l'Evangile, devant ces loups qui agissent de plus en plus ouvertement et de l'intérieur, faisant tout leur possible pour diviser et disperser les brebis ? Je suis certain que François souffre et s’afflige terriblement de tout cela !

Lire :

Réponses à des questions récurrentes au sujet du Pape François

François, un prophète mal compris

Simon

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Commentaire laissé par Flavien le

Tout d'abord, il faudrait préciser le sens exact du mot PASSION qui signifie en effet SOUFFRIR / SOUFFRANCES, comme c'est très bien expliqué dans tous les dictionnaires et particulièrement ici :
https://www.orthodidacte.com/videos-francais/decortiquons-le-mot-passion/
Dès lors, pour parler de la PASSION DE L'ÉGLISE à l'instar de la PASSION DU CHRIST, il faudrait nous démontrer où est le PASTEUR FRAPPÉ comme annoncé dans les Écritures, précisément pour le temps de la PASSION. Où est donc le PAPE QUI AURA BEAUCOUP à SOUFFRIR (cf. Fatima, La Salette, A.C. Emmerich, M.J. Jahenny, etc.) ? Ce n'est pas FRANCOIS puisque pour le moment, il ne souffre rien de semblable....
Donc, aujourd'hui, FRANCOIS n'accomplit pas la PASSION DE L'ÉGLISE !
Le sens des mots doit être respecté, si on veut encore être compris correctement...

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Commentaire laissé par Simon le

Bonjour Anne-Françoise, en effet je pense bien que la fameuse prophétie des derniers papes attribuée à Saint Malachie fait référence à François en ce qui concerne le mystérieux Pierre le Romain. Comme je l'indiquais dans un commentaire de l'article "L'Antéchrist pour notre époque" la simple croix pectorale choisie par François en est un signe :

Rappelons cette prophétie de Pierre le Romain :

« Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines [Rome] sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »

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Nous devons aider le Pape. Nous devons rester avec lui comme nous le ferions avec notre propre père.

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