Comment le communisme s’oppose à la famille et à la parentalité


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Catégorie : Vie, Famille & Mariage

Auteur : theepochtimes.com

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Ce n'est pas un hasard si l'idéologie communiste s'oppose avec force à la famille et à la parentalité.

Ces institutions sociales, qui constituent un fondement essentiel de l'éducation et de la protection des enfants, favorisent une société saine et stable. De telles valeurs représentent une menace directe pour l'hégémonie communiste.

Photo : Gennady Ziouganov, chef du Parti communiste russe, attache des foulards rouges autour du cou des enfants, symbolisant leur initiation au groupe communiste des Jeunes pionniers créé en Union soviétique pour les enfants de 10-14 ans, sur la place Rouge à Moscou. (Alexey SAZONOV/AFP/Getty Images)

Un article de Cid Lazarou publié sur theepochtimes.com (ma traduction)

Avertissement : les autres articles du site theepochtimes.com ne reflètent pas nécessairement les opinions et convictions de l'auteur de ce blog.

En tant que parent, je peux témoigner de l'amour inconditionnel que l'on éprouve pour ses enfants. C'est quelque chose que la majorité des parents peut comprendre. Cet amour crée un altruisme et une loyauté inégalés au sein de la cellule familiale – un lien puissant qui menace fortement l'obéissance collective exigée par les idéologies totalitaires telles que le communisme.

C'est pour cette raison que les communistes s'opposent à la famille, cherchant non seulement à la détruire, mais aussi à usurper le rôle des parents dans l'éducation des enfants. Ce faisant, ils peuvent ensuite bâtir une nouvelle société sur base de l'ancienne, et créer un « nouvel ordre » à partir du chaos qu'ils auront eux-mêmes provoqué.

Le Manifeste communiste

L'hostilité communiste à l'égard de la famille et de la parentalité est historiquement bien documentée, même si elle est aujourd'hui minimisée par les défenseurs de cette doctrine. La simple lecture du Manifeste du Parti communiste mettra un terme à ces dénégations. En effet, le chapitre 2 appelle à l' « Abolition de la famille ! Même les plus radicaux s'embrasent devant cette infâme proposition des communistes. »

Le "Manifeste" poursuit en affirmant que la famille repose sur le capital et le gain [la propriété] privé. (...) Les communistes croyaient que [l'abolition de la famille] serait un processus libérateur, par lequel les enfants seraient « libérés » de l'influence de leurs parents.

Lire : Mgr Laffitte : le “mariage gay” vise la “destruction complète de la famille”

Les auteurs du "Manifeste", Karl Marx et Friedrich Engels, rejettent toute objection à leur point de vue par ces mots : « Nous accuserez-vous de vouloir faire cesser l'exploitation des enfants par leurs parents ? Pour ce crime, nous plaidons coupable. »

Certains disent que c'est Engels qui voulait réellement abolir la famille, mais étant donné que l'essentiel de l'idéologie communiste vise à la transformation culturelle de la société (la famille étant au centre de leurs préoccupations), il serait illusoire de penser que Marx ne fut qu'un spectateur passif. Il est vrai qu'Engels a développé son traité fondateur, « L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'État », mais Marx lui-même était tout aussi passionné par la destruction culturelle. En fait, le marxisme est une idéologie bien plus culturelle qu'économique.

Lire : Macron accusé d'une politique de "démolition" de la culture

(...)

Féminisme de seconde vague

La famille est davantage encore attaquée dans le "Manifeste", par l'affirmation selon laquelle « pour le bourgeois, sa femme n'est rien qu'un instrument de production. » Ce point de vue sombre et oppressant au sujet de la vie familiale, exposé dans le "Manifeste", associé au traité d'Engels, deviendrait plus tard le plan d'action du féminisme moderne. Certains avanceront que le féminisme était initialement animé de nobles intentions, bien que, dès la seconde vague des années 1960, celles-ci furent très vite remplacées par la pensée marxiste.

(...)

Normaliser la garde des enfants

La garde des enfants est aujourd'hui normalisée parce que les femmes ont été endoctrinées à penser qu'une vie de mère au foyer est une vie gâchée. De nombreuses études démontrent que les enfants souffrent quand leurs parents ne s'en occupent pas suffisamment dans leurs premières années, et que plus de huit heures par semaine sans leurs parents peut être préjudiciable pour des enfants d'âge préscolaire.

Comme vous pouvez l'imaginer, des contre-études tentent de réfuter cette affirmation, tout comme tout ce qui vient contredire les idéologies de l'extrême gauche. Certaines familles ont la chance de se faire aider par des grands-parents, mais beaucoup dépensent une fortune pour faire garder leurs enfants, ce qui absorbe une large partie de leurs revenus. (...) D'où vient cette mentalité, alors que les parents passent ainsi à côté des précieuses premières années de leurs enfants ? La réponse est évidente pour ceux qui cherchent à imposer un système communiste.

Lire : Climat : La désinformation c'est à partir de 8 ans !
Si vous ne voulez pas que vos enfants soient endoctrinés, sortez-les des écoles publiques

Plus un gouvernement est porteur d'idées socialistes (le socialisme est le stade préliminaire au communisme, ndtr), plus il empiète sur la vie de famille, depuis les Jeunes pionniers staliniens de l'Union soviétique qui transformèrent les mouvements de jeunesse en instruments d'endoctrinement — jusqu'aux kibboutzim d'Israël — où les collectivités partagent tout, du vêtement au logement, tandis que la vie familiale se voit remplacer par la vie en commun. Beaucoup qualifient ce système — qui s'occupe des gens depuis le berceau jusqu'au tombeau — d' « État-nounou », bien qu'il s'agisse d'un simple euphémisme pour qualifier un gouvernement de style orwellien qui abhorre tout principe de subsidiarité venant enfreindre l'hégémonie de l'État.

Un exemple récent de cette dérive de mission [1] provoquant l'ingérence dans la vie familiale est la tentative du Parti national écossais (SNP) d'introduire le régime de « personnes nommées » en 2016 [2]. Ce régime est tout aussi orwellien. En effet, le but est de permettre à l'État de contrôler la vie des familles, ainsi que de transférer les droits des parents à un agent de l'État, qui peut être n'importe qui, de l'enseignant à l'assistant social. Une « personne nommée » serait affectée à chaque famille, avec la possibilité de décider à la place des parents, de tenir un dossier confidentiel sur chaque aspect de la vie familiale, et de rendre visite au foyer sans le consentement des parents. Bien que le Parti national écossais ait affirmé que ce régime ne serait nullement obligatoire, chaque enfant se verrait dans les faits attribuer légalement une personne désignée, rendant toute objection superflue.

Par chance, ce projet a été jugé illégal par la Cour suprême du Royaume-Uni, mais cela n'a pas empêché le Parti national écossais de tenter de l'introduire de façon détournée. Le Parti national écossais fait partie d'un sinistre héritage communiste enveloppé d'une fausse identité nationaliste, tout comme pour le maoïsme en Chine.

Partout où s'étend le communisme, nous pouvons constater que la vie familiale est attaquée et menacée, que cela soit sur le plan culturel ou législatif.

Pourtant, sans le fondement d'une saine parentalité au sein d'un environnement familial traditionnel, la société deviendra invariablement trop faible pour survivre.

Cid Lazarou — blogueur, écrivain et journaliste britannique indépendant.

Lire aussi : La famille et le totalitarisme par Michael D. O'Brien

[1] La dérive de mission, ou glissement de mission, est l'expansion progressive d'une intervention, d'un projet ou d'une mission, au-delà de sa portée ou de ses objectifs de départ ; un effet cliquet engendré par le succès initial. (Wikipedia)

[2] cf. bbc.com ; cf. Children and Young People Act of 2014 - Named person service

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